
Mythologie grecque et christianisme
Les sept couleurs de l’arc-en-ciel dans la culture de la Grèce antique
et leurs associations avec les sept dons du Saint-Esprit et les sept vertus
dans la tradition de l’hermétisme chrétien
- L’arc-en-ciel
- La Science de l’arc-en-ciel. Visualisation des couleurs et guérison de l’âme
- Le noir
- Le rouge
- L’orangé
- Jaune
- Vert
- Bleu
- Indigo
- Violet
- Le blanc
- LA MADONE ET L’ARC-EN-CIEL
L’arc-en-ciel

L’arc-en-ciel a été considéré comme un « pontifex » par de nombreux mythes et légendes fondatrices, et ceci dans le monde entier (chez les Pygmées d’Afrique, en Indonésie, en Mélanésie), chez certains Amérindiens ou dans le Japon ancien (où on le nomme le « pont flottant dans le ciel »). L’arc en ciel est présenté comme un pont ou chemin. Il peut être emprunté par des dieux, des chamans, sorciers ou des héros légendaires, pour circuler entre la terre et un autre monde ou entre deux points éloignés de la terre.
Dans la mythologie grecque, ce chemin entre ciel et terre a été créé par la messagère Iris (dont on retrouve trace dans le terme espagnol « arco iris »).
Se manifestant aux yeux des mortels tantôt sous sa forme divine, tantôt sous une forme humaine, elle ne se borne pas à remplir machinalement sa mission dont elle est chargée, mais elle aide de ses conseils et de sa protection ceux avec lesquels elle se trouve en rapport.
Iris, la déesse de l’arc-en-ciel
On la représente sous la figure d’une gracieuse jeune fille, avec des ailes brillantes de toutes les couleurs réunies. Les poètes prétendaient que l’arc-en-ciel était la trace du pied d’Iris descendant rapidement de l’Olympe vers la terre pour porter un message ; c’est pourquoi on la représente le plus souvent avec un arc-en-ciel. C’est la déesse de l’arc-en-ciel.
Dans la mythologie grecque, Iris (en grec ancien Ἶρις / Îris), fille de Thaumas et de l’Océanide Électre, donc la sœur des Harpies et d’Arcé, était la messagère des dieux, et principalement d’Héra, comme Hermès (ou Mercure) était le messager de Zeus. Dans l’Iliade d’Homère, elle est « la messagère de tous les dieux éternels » .Toujours assise auprès du trône d’Héra , elle est prête à exécuter ses ordres. Lorsque Héra revenait des Enfers dans l’Olympe, c’est Iris qui la purifiait avec des parfums. Héra avait pour elle une affection sans bornes, parce qu’elle ne lui apportait jamais que de bonnes nouvelles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Iris_(mythologie)
Iris et l’arc-en-ciel
https://aqua-permanens.blogspot.com/2013/06/iris-larc-enciel.html
Dans la Genèse
Dans le texte biblique de la Genèse, il est dit que Dieu a placé son arc qui deviendra un signe d’alliance entre Dieu et les hommes et lorsque Dieu verra l’arc, il se souviendra de l’alliance conclue et ne détruira plus la Terre. Il est déjà surprenant que Dieu ait besoin d’un signe pour se souvenir de l’alliance passée avec les hommes. Mais Dieu n’est pas amnésique et il n’a pas besoin d’un signe pour se souvenir de cette alliance. Cet élément indique que nous ne devons pas considérer ce texte «au pied de la lettre».
Le signe de l’arc-en-ciel est un signe pour l’homme. L’arc nous rappelle que Dieu n’enverra plus les eaux du déluge et il nous rappelle l’alliance passée.
Dieu a placé l’arc dans le ciel, par les lois de la physique dont il est l’auteur. Et à partir de la sortie du déluge, Dieu ne désigne pas ce signe directement pour lui-même mais bien pour que l’être humain se souvienne de l’alliance placée par Dieu avec lui et ne craigne plus un nouveau cataclysme tel que Noé l’a vécu.
En savoir plus : https://www.bible-ouverte.ch/faq/faq-theme/qr-la-bible-origine-transmission/2526-reponse-264.html
La Science de l’arc-en-ciel. Visualisation des couleurs et guérison de l’âme

Dans cet ouvrage, Charles-Rafaël Payeur vous propose une introduction à la science des couleurs en vous apprenant d’abord à vous ouvrir à l’Esprit afin d’accueillir sa lumière, celle-ci s’incarnant sous la forme des sept couleurs traditionnelles (rouge, orangé, jaune, vert, bleu, indigo et violet) où chacune correspond à des qualités spirituelles bien précises. Vous apprendrez ensuite à rayonner ces sept couleurs, tissant un véritable arc-en-ciel tout autour de vous. Vous découvrirez de cette manière comment la science des couleurs est un chemin initiatique où chacun apprend à se réconcilier avec la Source tout en se laissant féconder par la lumière pour en devenir un canal privilégié, rayonnant ce qu’il a reçu, comme la lune rayonne la lumière du soleil à laquelle elle s’est rendue réceptive. Ainsi, l’itinéraire psychospirituel incarné par l’arc-en-ciel est un chemin de guérison et d’éveil de l’âme, un travail auquel Charles-Rafaël Payeur vous convie dans ce livre où chaque couleur est présentée et travaillée grâce à des exercices de visualisation et de méditation.
Vous trouverez sur cette page les principaux points à retenir extraits de ce livre.
Le noir

« Je chanterai la nuit, mère des dieux et des hommes, la nuit origine de toutes choses créées ». (Orphée)
Le noir |
La noir nous conduit à prendre conscience que nous ne possédons pas la lumière en nous-mêmes et nous amène à nous tourner vers elle pour nous y ouvrir et l’accueillir pleinement. |
Le noir, associé à la nuit nous introduit ainsi dans une expérience de pauvreté qui nous conduit à nous placer dans une attitude d’ouverture et d’accueil pour mieux recevoir la lumière et la fécondité nouvelle qui s’y rattache. Les Grecs lui donnaient même le nom d’Euphronè, un terme signifiant « Mère de bon conseil », ce qui nous permet de mieux comprendre pourquoi l’œuvre spirituelle ne peut commencer que par le noir, que par l’œuvre au noir des alchimistes.
(« La science de l’arc-en-ciel ». C.R Payeur)
Méditation sur les écritures
Ancien Testament
« La terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l’abîme, un vent de Dieu tournoyait sur les eaux » (Genèse I,2)
« Je suis noire et pourtant belle » (Cantique I,5)
« Terre! terre! terre! écoute la parole de l’Eternel » (Jérémie XXII,29)
Nouveau Testament
« Voici que la vierge concevra et enfantera un fils » (Matthieu I, 23)
« D’autres grains sont tombés sur la bonne terre et ont donné du fruit » (Matthieu XIII,8)
« Recevez avec docilité la Parole qui a été implantée en vous » (Jacques I,21)
Le rouge

Le rouge est la couleur du sang, une réalité associée étroitement aux mystères de la vie.
Dans toutes les traditions anciennes, la terre rouge fut considérée comme une terre profondément sacrée, une terre habitée de façon privilégiée par une force la soutenant et lui donnant d’exister. En Mésopotamie, elle était même perçue comme une substance à laquelle avait été mélangé le sang d’un dieu, condition nécessaire pour qu’elle fût une matière vivante propice, au façonnement de l’homme qui devait être « brillant de vie », selon l’expression mésopotamienne consacrée. Dans la tradition judéo-chrétienne, c’est à partir d’une terre rouge que l’homme fut également façonné, une terre désignée en hébreu par le mot « adamah » construit à partir du terme « adam » qui désigne « l’homme », mais qui signifie aussi « être rouge ».
On peut noter que le rouge est employé dans la liturgie chrétienne pour marquer les fêtes du Saint-Esprit dont le rôle est d’assurer et de préserver un lien privilégié entre la créature et Celui qui la vivifie. En effet, « c’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien » (Jean VI,63)
Le rouge nocturne
Le rouge nocturne enracine essentiellement la conscience dans les profondeurs mystérieuses de l’être. Il nous fait découvrir la présence de Dieu en toute chose, une présence qui nous donne de vivre et d’exister.
Le rouge diurne
Le rouge diurne évoque une capacité à entreprendre et à agir en luttant contre les forces de l’inertie. Il pulvérise toute cristallisation et tout enfermement mortifères afin de nous permettre d’avancer, plus fougueusement encore, sur la voie de notre accomplissement
Le don de crainte

Dans la tradition de l’hermétisme chrétien, le don de crainte, don du Saint-Esprit, est associé à la couleur rouge et au chakra racine.
Le don de crainte |
Le don de crainte nous amène à nous rapprocher de notre Créateur pour y être greffé, commençant à ressentir au plus profond de nous-mêmes le frémissement de sa Présence. |
Poème pour demander le don de crainte
Esprit de Dieu, soyez la lumière de mon âme.
Enveloppez-moi du sentiment continuel
De votre sainte présence que mon cœur réclame.
Donnez-moi cette crainte bienheureuse telle
Que nous l’éprouvons en nous tenant devant Dieu
Et ses créatures qu’Il protège sous son aile.
Esprit Saint, par vous, en tout temps et en tout lieu
Je veux être guidé, plein de crainte filiale,
Et diriger mon regard au plus haut des cieux.
Rempli d’adoration devant le seigneurial
Amour divin qui des hautes sphères se diffuse,
Purifiez ma conscience au jour qui se dévoile.
Faites que le Vrai, le Beau et le Bien s’infusent
Au plus profond de mon être afin que mon chant
Vital traverse les réalités confuses,
Et réponde au désir du Père d’un coeur aimant.
Commentaires sur le don de crainte
Le don de la crainte…. de détruire par notre propre faute le fondement de l’amour.
Celui qui aime Dieu sait que la seule angoisse est d’être séparé de lui : « craindre Dieu de peur qu’il ne se retire de toi » (St Augustin).
Le don de crainte n’est pas source de frayeur, mais de conversion devant un Dieu qui nous aime et veut nous éloigner du feu de l’orgueil et de l’autosuffisance.
Parce qu’il est notre Dieu et notre Créateur, nous sommes totalement dépendants de lui. Il s’agit là d’une relation tout à fait particulière qui ne doit inspirer aucune terreur, mais au contraire une confiance joyeuse et filiale.
Le don de crainte nous fait vivre une dépendance aimée, dans le désir inlassable et voulu du regard de Dieu. Ce regard n’est pas vécu comme l’obsession d’un oeil lourd posé sur soi, mais la certitude de n’être jamais seul, ni abandonné et de vivre dans l’assurance d’être toujours aimé et protégé.
La vertu de prudence
Dans la tradition de l’hermétisme chrétien le rouge est associé au don de crainte et à la vertu de prudence qui nous permet de découvrir ce que sont nos motivations profondes et donne une orientation précise à nos actions et à notre vie, conformément à ces aspirations.
Méditation sur les Écritures
Voici quelques passages bibliques que vous pouvez utiliser comme support de concentration pour votre méditation sur le rouge.
Ancien Testament
» Indique-moi, Eternel, tes voies, dirige-moi dans le droit chemin » (Psaume 27 (26), 11).
« Ton esprit incorruptible, Seigneur, est en toutes choses » (Sagesse XII,1).
« Nous allons monter et combattre comme le Seigneur notre Dieu nous l’a ordonné » (Deutéronome I, 41).
Nouveau Testament
» Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite ne vous? (1 Corinthiens III,16).
» C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien! (Jean VI, 63)
» Aie confiance! Lève-toi, Il t’appelle » (Marc X,49).
L’orangé

Les anciens avaient mis la couleur orange en relation avec l’expérience artistique, dans sa dimension la plus noble et la plus élevée. Ainsi, les Muses de la Grèce antique, celles qui inspiraient aux hommes les disciplines artistiques les plus sacrées, portaient des vêtements orangés. Elles leur transmettaient l’inspiration sous toutes ses formes, mais elles étaient particulièrement attachées aux arts de la danse.
« Tantôt graves, tantôt folâtres, sur l’herbe du pré ou sur le sable des grèves, au clair de lune comme à la clarté du midi, sans que jamais se relâchent leurs jambes infatigables, les Muses dansent éperdument. Et ce n’est pas seulement leurs jambes qui dansent, c’est avec leurs corps tout entier qu’elles racontent le monde, qu’elles disent l’inexprimable. Elles ne se contentent pas de bien danser, elles dansent le Bien suprême ». (André Bonnard, « Les Dieux de la Grèce antique »)
L’orangé nocturne
L’orangé nocturne incarne principalement une dynamique de valorisation de la réalité spirituelle qui nous habite. Il nous amène à la chérir en nous plaçant à son service, étant ainsi purs de toute passion.
L’orangé diurne
L’orangé diurne favorise une valorisation de notre propre réalité. Il est, en ce sens, étroitement lié au plaisir en tant que dynamique d’exaltation favorisant la croissance et le développement de ce que nous portons en nous-mêmes.
Don de piété

Dans la tradition de l’hermétisme chrétien, le don de piété, don du Saint-Esprit, est associé à la couleur orange et au chakra sacré.
Le don de piété |
Le don de piété nous invite à nous engager dans une expérience de consécration à Dieu, et à valoriser sa réalité en lui accordant une place de choix au sein de notre existence. |
Poème pour demander le don de piété
Dieu fidèle qui nous donnez la vie
Et la dignité par votre alliance,
Nous vous demandons en toute confiance
Le don de piété qui unifie.
Vous êtes le Maître des événements
Et votre providence nous révèle,
Ouvrant la voie à la vie éternelle,
Comme nous comptons à vos yeux aimants.
Par le don de l’Esprit, que votre grâce
Augmente en nous afin que notre amour
Pour vous soit plus vivant au fil des jours
Et nous libère enfin de notre angoisse.
Ouverts à la louange de votre Nom,
Que votre bonté versée en nos âmes
Se reflète sur tous ceux qui clament
Leur volonté de toujours dire non.
Que nos actes en hommage à votre gloire
Soient vivifiés par le don de piété
Car ayant en vous notre dignité,
Enfants d’un Père en qui nous pouvons croire.
Que l’Esprit Saint fasse de nous des hommes
Nouveaux et nous aide à vous consacrer
La meilleure part de nous-mêmes, à créer
Les chemins de la Vie Bonne qui se donne.
La vertu de tempérance
Dans la tradition de l’hermétisme chrétien l’orangé est associé au don de piété et à la vertu de tempérance qui nous apprend comment accueillir, selon nos spécificités propres, les biens que la vie nous accorde, sans vouloir jouir de quelque chose qui est incapable de conforter ce que nous sommes.
Méditation sur les Écritures
Voici quelques passages bibliques que vous pouvez utiliser comme support de concentration pour votre méditation sur l’orangé.
Ancien Testament
« C’est toi qui m’as formé les reins, qui m’as tissé au ventre de ma mère; je te rends grâce pour tant de prodiges : merveille que je suis, merveille que tes œuvres » (Psaume 139 (138), 13-14).
« Notre bouche s’emplit de rire et nos lèvres de chansons » (Psaume 126 (125),2).
« Mon âme te sera, Seigneur, fidèlement attachée » (Psaume 63 (62), 9).
Nouveau Testament
« Soyez d’un zèle sans nonchalance, dans la ferveur de l’esprit, au service du Seigneur » (Romains XII, 11).
« Oui, de sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce pour grâce » (Jean I, 16).
« S’étant prosternés devant Jésus, ils retournèrent à Jérusalem en grande joie, et ils étaient constamment dans le Temple à louer Dieu (Luc XXIV, 52-53).
Jaune

Les aliments de couleur jaune, comme le miel par exemple, ont toujours évoqué le savoir et la connaissance. Leur consommation était même réservée aux êtres d’exception et la tradition grecque prétend que Pythagore (l’auteur des « Vers dorés »!) s’en nourrissant exclusivement. On rapporte qu’une abeille se serait également posée sur la bouche de Platon, alors qu’il était enfant, prophétisant la grande sagesse dont il allait être investi. On offrait du miel à Hermès, dieu des sciences cachées et porteur de la connaissance. Ainsi, « le miel désigne la culture religieuse, la connaissance mystique, les biens spirituels, la révélation à l’initié. Virgile appelle le miel le don céleste de la rosée, la rosée étant elle-même symbole de l’initiation. Symbole de la connaissance aussi pour Clément d’Alexandrie, de la sagesse dans les traditions orphiques, le miel est en terre bouddhique associé à la doctrine : « Ma doctrine est comme de manger du miel, le commencement est doux, le milieu est doux, la fin en est douce ».
Bon nombre de chromothérapeutes placent ainsi la couleur jaune en rapport étroit à la puissance intellectuelle, le jaune stimulant la compréhension, l’application à l’étude et la mémoire.
Le jaune nocturne
Le jaune nocturne évoque une aptitude à se déprendre du songe et de l’illusion, pour rejoindre les profondeurs du réel et accéder à la vérité, étant ainsi la couleur du savoir et de la connaissance.
Le jaune diurne
Le jaune diurne évoque une capacité à rayonner pleinement les valeurs que nous portons au plus profond de nous, en toute franchise et en toute authenticité, ayant su concrétiser une coïncidence entre notre être intérieur et notre être extérieur.
Don de science

Dans la tradition de l’hermétisme chrétien, le don de science, don du Saint-Esprit, est associé à la couleur jaune et au chakra solaire.
Le don de science |
Le don de science nous invite à percevoir dans les choses que nous observons, et dans les événements que nous traversons, le sens de notre existence et de notre vie, nous faisant accéder à une véritable connaissance de la réalité. |
Poème pour demander le don de science
Allumez en mon cœur l’esprit de connaissance,
Dieu au plus haut des cieux, pour que s’enflamme en moi,
Avec votre science, la vertu d’espérance
Surpassant tout désir en ce monde en émoi.
Qu’au cœur des changements d’où naît la dispersion
S’attache à vous mon âme, que le don de science
M’aide à m’émerveiller de votre création
A l’intense beauté stimulant la croissance.
Faites grandir en moi la grâce de saisir
Le sens de vos promesses et d’annoncer aux hommes
Vos merveilleux mystères qui d’un subtil sourire
Illuminent nos âmes et rendent la vie bonne.
Des nuits de l’ignorance par vous délivrés
Aidez-nous à renaître dans la reconnaissance
De votre vraie Nature, que nous puissions œuvrer
A établir votre gloire et votre puissance.
La vertu de justice
Dans la tradition de l’hermétisme chrétien le jaune est associé au don de science et à la vertu de justice qui a pour objectif de favoriser une dynamique de partage, respectant pleinement les besoins et les spécificités de chacun. Cela exige, dans un premier temps, de savoir rayonner pleinement ce que nous sommes, une condition essentielle pour pouvoir ensuite donner à l’autre quelque chose de valable.
Méditation sur les Écritures
Voici quelques passages bibliques que vous pouvez utiliser comme support de concentration pour votre méditation sur le jaune.
Ancien Testament
« Je t’en conjure, mon enfant, regarde le ciel et la terre et vois tout ce qui est en eux, et sache que Dieu les a fait de rien et que la race des hommes est faite de même manière (2 Maccabées VII,28).
« Toutes les paroles de ma bouche sont justes, en elles rien de faux, ni de tortueux » (Proverbes VIII,8)
« Ta lumière se lèvera dans les ténèbres et l’obscurité sera pour toi comme le milieu du jour » (Isaïe LVIII,10).
Nouveau Testament
« Vous êtes la lumière du monde. Une ville ne peut se cacher, qui est sise au sommet d’un mont. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais bien sur le lampadaire, où elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison » (Matthieu V, 14-5).
« Si on croit quelque chose, alors que l’on est rien, on s’abuse soi-même » (Galates VI, 3).
« Que celui qui a deux tuniques partage avec qui n’en a pas » (Luc III,11).
Vert
La couleur verte est associée dans le christianisme au « don de force », et qui nous convie à ne plus vouloir assurer notre propre pérennité, nous appelant à mourir à nous-mêmes pour nous ouvrir à un processus de transformation radicale. Une telle dynamique de transformation est d’ailleurs si importante que, dans l’incapacité de la vivre, la vie apparait tôt ou tard comme un voleur. En effet, Dieu lui-même se présente comme un voleur dérobant nos acquis, nos certitudes et nos avoirs, et le Christ y fit clairement allusion lorsqu’Il affirma : « je viendrai comme un voleur sans que tu saches à quelle heure je te surprendrai ». Cela nous renvoie à la symbolique d’Hermès en tant que dieu des frontières et des transitions. Hermès étant le dieu de l’entre-deux, du passage, il ne peut que se transformer en voleur face à celui qui s’attache à son état, lui dérobant tous ses repères afin de le conduire sur le chemin de la remise en question : « Ce monde n’est qu’un pont. Traverse-le mais n’y construit pas ta demeure ».
Jean-François Vézina nous dit que : « l’entre-deux est associé à une figure importante de la mythologie : Hermès, le « trickster », le patron des voyageurs et des voleurs, le médiateur et le messager entre le conscient et l’inconscient. Hermès fut d’ailleurs le premier nom donné à un système de courrier électronique. Cette figure archétypique d’Hermès, le « trickster », est la figure même de l’imprévu. Nous pouvons en effet constater, lorsque nous voyageons, que nous avons une disponibilité à l’imprévu, et par le fait même, une disponibilité à la synchronicité. Nous n’avons toutefois pas besoin de partir bien loin pour nous faire prendre dans les tourbillons de cet archétype du mouvement qu’est Hermès le « trickster ». En effet, le voleur vient perturber l’ordre établi et retourne le monde à l’envers. Il est celui qui sème le désordre afin de faire naître le mouvement.
La santé
La couleur verte fut également associée à la santé, comme les expressions populaires « rester vert » (demeurer en santé), ou « se mettre au vert » (aller se refaire une santé à la campagne). C’est que la maladie est souvent liée à un refus de s’insérer dans la mouvance de la vie. Joël Latner écrit : « la santé n’équivaut pas au bonheur, à la satiété ou au succès. Il s’agit surtout d’être un avec les circonstances où l’on se trouve. Même la mort est un événement sain si on ne fait qu’un avec son existence présente, quelle qu’elle soit ». « S’adapter aux choses en les harmonisant, voilà la vertu, s’accommoder des choses en les épousant, voilà le Tao », disait encore Tchouang Tseu.
Le vert nocturne
Le vert nocturne favorise essentiellement un processus de transformation nous conduisant à renoncer à notre propre vie pour renaître à une nouvelle vie.
Le vert diurne
Le vert diurne nous introduit dans une dynamique de changement et de mutation propre à la vie qui est toujours faite de pertes, de séparations, de ruptures et d’abandons, autant d’expériences nous invitant à nous mettre en chemin.
Don de force

Dans la tradition de l’hermétisme chrétien, le don de force, don du Saint-Esprit, est associé à la couleur verte et au chakra cardiaque.
Le don de force |
Le don de force nous convie à ne plus vouloir assurer notre propre pérennité, nous appelant à mourir à nous-mêmes pour nous ouvrir à un processus de transformation radicale. |
Poème pour demander le don de force
Dieu de puissance et de force,
Sans vous rien n’est fort ni saint;
Envoyez votre Esprit Saint
Qu’il m’accorde le don de force.
Face à tous mes ennemis,
Qu’il me rende affermi
Afin que toujours je puisse
Saisir votre volonté,
Claire et sanctificatrice,
Et vivre en fidélité.
Au sein des vicissitudes
De ce monde, apprenez-moi
A dire avec certitude
La vérité de ma foi,
De ma plus haute espérance
Et de ma persévérance
A entrer en charité.
A la puissance du Mal
Donnez-moi de résister,
D’éviter le pas fatal.
Vous qui avez dit que vous
Serez des humbles la force,
Que votre Esprit me renforce
Et me soutienne toujours.
Qu’à ce qui de vous m’éloigne
Mes mains sur mon cœur se joignent
Pour prier et renoncer.
Mon cœur, convertissez-le
Pour agir et avancer
Libre, fort et valeureux.
La vertu de force
Dans la tradition de l’hermétisme chrétien le vert est associé au don de force et à la vertu de force qui nous invite à réévaluer notre vie, et nous incite à renoncer à nos propres projets pour voire notre existence de manière différente.
Méditation sur les Écritures
Voici quelques passages bibliques que vous pouvez utiliser comme support de concentration pour votre méditation sur le vert.
Ancien Testament
« Je suis prêt à mourir » (Samuel XIV, 43).
« Il marchait avec Dieu » (Genèse VI,9).
« Eloigne-toi de ton pays, de ton lieu natal et de la maison paternelle, et va au pays que je t’indiquerai » (Genèse, XII,1).
Nouveau Testament
« Je viendrai comme un voleur sans que tu saches à quelle heure je te surprendrai » (Apocalypse III,3).
« Qui aime sa vie la perd; et qui hait sa vie en ce monde la conservera en vie éternelle » (Jean XII,25).
« Lève-toi, prends ton grabat et marche » (Jean V,8).
Bleu

LE BLEU
ET LE DESIR DE TRANSCENDANCE
Le bleu nous invite à nous investir, sans mesure, pour une cause susceptible de nous conduire vers un au-delà de nous-mêmes, vers la transcendance du ciel. En effet, nous pouvons associer le bleu à l’expérience du « pothos » dont nous parlent les anciens, un mot grec qui évoque un désir intense de dépassement qu’on ne saurait traduire dans nos langues modernes. C’est Alexandre le Grand qui fut sans doute le personnage de l’Antiquité le plus illustre à avoir connu l’état de « pothos ». On dit même que c’est lui qui a inventé l’expression « être saisi par le pothos », un jour où il s’efforçait de mettre en mot son immense désir de transcendance _ désir qui l’a poussé à conquérir l’espace horizontal au-delà de tant de frontières. Il suffisait à Alexandre le Grand se s’asseoir sur la berge d’une rivière et de regarder au loin pour être pris de pothos. L’espace et la distance étaient des images par lesquelles il assouvissait son désir.
Il est intéressant de souligner que l’expression « avoir le blues » évoque justement un état de malaise au fait que nous n’avons pas su répondre à un appel du transcendant, à une aspiration que le monde ne peut combler : « il y a en moi une exigence que le monde ne satisfait pas (Marie-Madeleine Davy, « Un philosophe itinérant »)
Le bleu nocturne
Le bleu nocturne favorise une aspiration à la vastitude et à l’élévation qui introduit notre conscience dans une perspective plus vaste, celle de l’amour et de ses exigences, mais aussi celle de l’avenir souhaité par Dieu.
Le bleu diurne
Le bleu diurne nous invite à répondre à un appel du transcendant. Il nous convie alors à nous investir, sans mesure, pour une cause susceptible de nous conduire au « ciel » nous plaçant ainsi en rapport d’opposition avec les valeurs que le monde propose.
Don de conseil

Dans la tradition de l’hermétisme chrétien, le don de conseil, don du Saint-Esprit, est associé à la couleur bleu et au chakra laryngé.
Le don de conseil |
Le don de conseil nous invite à découvrir ce que sont les véritables exigences de l’amour sur lesquelles se fondent les temps nouveaux. Il nous aide à discerner si une situation est conforme ou non à la loi de Dieu, chose d’autant plus difficile qu’il n’existe pas de réponse toute faite. |
Poème pour demander le don de conseil
Esprit Saint, veuillez m’inspirer ce qui est droit
Et m’aider à l’accomplir avec diligence.
Donnez-moi l’esprit de conseil qui rend adroit
A discerner le bien en toute intelligence.
Que votre esprit m’aide à découvrir
Le exigences de l’Amour en quoi se fondent
Les temps nouveaux, et savoir, dans une profonde
Communion avec votre volonté, choisir
Ce qui en est conforme. Les erreurs et les doutes,
Ecartez-les de moi, afin que tous mes actes
Trouvent en vous leur lumière et qu’au long de ma route
Ma foi en votre providence reste intacte.
La vertu de foi
Dans la tradition de l’hermétisme chrétien le bleu est associé au don de conseil et à la vertu de foi qui consiste à adhérer aux plans divins, disant « oui » à quelque chose qui nous dépasse et dont nous ne comprenons pas le sens profond. Nous sommes alors confrontés à la dure réalité de devoir lâcher prise. Nous n’avons plus le contrôle des choses, et notre vie prend une tournure nouvelle, indépendamment de notre volonté.
Méditation sur les Écritures
Voici quelques passages bibliques que vous pouvez utiliser comme support de concentration pour votre méditation sur le bleu.
Ancien Testament
« je bénis le Seigneur qui s’est fait mon conseil, et même la nuit, mon coeur m’instruit » (Psaume 16 (15),7)
« Je t’instruirai, je t’apprendrai la route à suivre, les yeux sur toi, je serai ton conseil » (Psaume 32 (31),8).
« Ver toi, j »élève mes regards, ô toi qui résides dans les cieux » (Psaume 123 (122),1).
Nouveau Testament
« Si vous avez une foi qui n’hésite point, même si vous dite à cette montagne : « Soulève-toi et jette-toi dans la mer, cela se fera » (Matthieu XXI,21)
« Augmente en nous la foi » (Luc XVII,5)
« Mes yeux ont vu ton salut que tu as préparé à la face de tous les peuples » (Luc II,30-31)
Indigo

Les anciens disaient : « le désir du ciel conduit au ciel »….
L’indigo nocturne
L’indigo nocturne nous invite à nous sevrer de tout ce qui nous enferme dans une dépendance aliénante. Il nous amène même à remettre en question le principe de causalité et l’idée selon laquelle l’homme serait soumis à un destin, et nous ouvre, du même coup, à la réalité du pardon.
L’indigo diurne
L’indigo diurne fait de notre désir d’infini une force de ferveur qui nous soutient dans une cheminement vers le Tout-Autre. Il nous incite à nous placer dans une véritable expérience d’attente, tout en participant activement à la venue d’un monde nouveau.
Don d’intelligence

Dans la tradition de l’hermétisme chrétien, le don d’intelligence, don du Saint-Esprit, est associé à la couleur indigo et au chakra frontal.
Le don d’intelligence |
Le don d’intelligence nous invite à regarder le monde dans une perspective nouvelle et dans une dimension de gratuité, nous ouvrant pleinement à la réalité du pardon qui est une puissance de libération. |
Poème pour demander le don d’intelligence
Envoyez votre Esprit de lumière, Seigneur,
Afin qu’il illumine mon intelligence.
Accordez-moi de désirer avec constance
Que votre vérité pénètre mon humble cœur.
Faites que ma foi imprègne toute ma vie
Et me détache des illusions de ce monde;
Qu’elle puisse devenir de plus en plus profonde
En votre Parole source de toute vie.
Eclairez-moi par le don de l’intelligence
Qui à vos mystères ouvre peu à peu mes yeux,
Et qui dès ici-bas, du cœur même de Dieu,
Me donne du Royaume les clefs de connaissance.
La vertu d’espérance
Dans la tradition de l’hermétisme chrétien l’indigo est associé au don d’intelligence et à la vertu d’espérance qui nous apprend à ne plus rien souhaiter de ce que nous espérions en tant qu’hommes, à ne plus rien souhaiter de ce qui relève du monde extérieur. Elle nous invite à renoncer à nos projets humains, dans la mesure où l’espérance ne peut être placée qu’en la vie éternelle.
Méditation sur les Écritures
Voici quelques passages bibliques que vous pouvez utiliser comme support de concentration pour votre méditation sur l’indigo.
Ancien Testament
« J’espère, Seigneur, elle espère, mon âme, en ta parole; mon âme attend le Seigneur plus que les veilleurs de l’aurore » (Psaume 130 (129), 5-7).
« Efface, Seigneur, nos péchés; délivre-nous à cause de ton nom (Psaume 79 (78),9).
« Pardonne à ton prochain tes torts » (Ecclésiastique XXVIII,2).
Nouveau Testament
« Là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens III,17).
« En l’espérance nous avons une ancre de notre âme, sûre autant que solide (Hébreux VI, 19).
« Pardonner-vous mutuellement, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ » (Ephésiens IVn32).
Violet

La couleur violette est issue d’un mélange de rouge et de bleu, comme si l’homme, naturellement associé au rouge (en hébreu, l’homme est désigné par le terme « adam » qui, en utilisé en tant que verbe, signifie également « être rouge »), vivait dorénavant en adéquation avec les exigences du ciel, représentées par le bleu. Ainsi, le violet évoque un état d’être en accord avec les plans divins relatifs à notre devenir eschatologique. Dans la tradition grecque, Homère nous parle d’ailleurs de la fabrication d’un tissu de pourpre en l’association lui aussi à une certaine identification aux exigences de la réalité divine. Elle s’effectuait dans l’antre sacré des Naïades, dans le pays d’Ithaque, jouxtant le port du dieu marin Phorkys. Cet antre avait deux portes, l’une face au nord, qui était l’entrée des hommes, et l’autre face au sud, réservée aux dieux. C’est entre la porte des dieux et celle des hommes que ces nymphes « ourdissaient une toile merveilleuse éclatante de pourpre de mer » (Odyssée, chant XIII). Cette toile incarnait le pouvoir divin au sein du monde des mortels, ceux-ci étant invités par les dieux à agir comme eux.
(« La science de l’arc-en-ciel, visualisation des couleurs et guérison de l’âme », Charles-Rafaël Payeur, p.182)
La pourpre, couleur venue de la mer
La pourpre des anciens, aussi nommée Pourpre Royal, jouit d’une autorité suprême. Pendant l’antiquité elle est la plus belle, la plus stable et la plus précieuse des couleurs. Elle sert à teindre les laines et les soies des vêtements des souverains.
Autour du bassin méditerranéen, et ailleurs dans le monde, se trouvent des traces de sa fabrication. Pline (1er s. après J-C .) nous en parle amplement dans son « Histoire Naturelle ».
De nombreux exemples dans la Bible manifestent de l’importance de cette couleur qui est réservée au culte de Yahvé, ensuite aux rois d’Israël, aux empereurs de Perse. Alexandre le Grand fait draper de pourpre le bûcher funéraire de son ami Héphestion. Plus tard les voiles de la galère de Cléopatre sont teintes en pourpre.
Or, il faut 12000 escargots de mer (murex et d’autres variétés) pour extraire 1,4 g de colorant. L’animal se meurt. La pourpre est uniquement utilisée dans les bains de teinture.
A Rome, Néron ordonne la peine de mort et la confiscation des biens pour quiconque porterait ou même achèterait de la pourpre impériale. Plusieurs héritiers de l’empire porteront le surnom de Porphyrogénète – né dans la pourpre. La souveraineté de cette couleur continue jusqu’à la chute de Byzance en 1453. Cet événement marque de manière symbolique la fin du Moyen-Age, le début de la Renaissance et du Nouveau Monde avec la découverte de l’ Amérique.
La pourpre tombe dans l’oublie. De temps à autres quelques individus se penchent sur ce phénomène scientifique : c’est la sécrétion de la glande hypobranchiale qui fournit finalement la couleur. Une fois exposée à la lumière et à l’air, cette glande transparente devient jaune, ensuite elle vire au vert qui se transforme en bleu pour se terminer en rouge violet ou d ’autres nuances. Seul celui qui gère ce geste d’extraction est témoin de cette métamorphose. Jamais cette couleur si précieuse n’a été mélangée à d’autres. Par contre, les teinturiers de l’époque savaient très bien la manipuler, l’imitant par exemple à l’aide de Garance et d’Indigo.
Ainsi est-il probable comme le confirment les analyses scientifiques, que toute représentation de pourpre dans l’art pictural ne donne que l’image de cette couleur. C’est en 1979, lors d’un séjour au Liban, pays natal de la Pourpre de Tyr, que j’ai fait la connaissance de cette couleur. J’ai essayé d’en tirer le pigment sec, mais j’ai échoué. Alors je me suis servie directement de la matière organique pour peindre les premières « aquarelles d’eau de mer ». Ma fascination devant la pourpre se comprend en face du mystère de son passé, de son « devenir » entièrement lié à la lumière et à l’oxygène pour finalement se manifester dans mille-et-une nuances, parmi lesquelles un peuple en a élu une seule : le Tekhelet, la pourpre bleue pour représenter la plus haute abstraction que l’homme a pu s’inventer.
© Inge Boesken Kanold http://www.artemision.free.fr/boesken/pourpre-fr.htm
Le violet nocturne
Le violet nocturne évoque une aptitude à vivre pleinement l’amour, expérimentant cette vie nouvelle où l’autre devient sujet de révérence et nous amène à connaître une ivresse extraordinaire.
Le violet diurne
Le violet diurne nous invite à nous tourner vers l’autre en ayant le souci de lui. Il nous enseigne à œuvrer activement pour son salut et à le soutenir en le corrigeant si nécessaire.
Don de sagesse

Dans la tradition de l’hermétisme chrétien, le don de sagesse, don du Saint-Esprit, est associé à la couleur violet et au chakra coronal.
Le don de sagesse |
Le don de sagesse nous amène à prendre conscience qu’il existe un primat de la relation sur l’être, le but de la vie étant l’expérience d’une supplémentarité, d’une co-participation à une œuvre commune, avec l’ivresse mystérieuse qui l’accompagne. |
Poème pour demander le don de sagesse
Dieu de nos pères et Seigneur de miséricorde;
Par votre Parole vous avez fait l’univers
Et en Sagesse, l’homme à votre image concorde.
Vous l’avez appelé à exercer envers
Toutes les créatures pouvoir d’intelligence
Et ordonner en justice toute la terre.
Mais qui donc de votre dessein à connaissance?
Qui peut simplement concevoir votre désir?
Nous les hommes aux pensées troublées par l’existence?
Donnez-moi la Sagesse permettant de saisir
Ce qui vous plaît vraiment, qu’elle soit ma guidance
Afin que votre règne puisse s’établir
Et substance qui transcende mon indigence.
(D’après Sg 9, 1-18)
La vertu de charité
Dans la tradition de l’hermétisme chrétien le violet est associé au don de sagesse et à la vertu de charité qui nous invite à nous soucier du salut de l’autre, étant animé d’un égard sacrificiel typiquement divin, semblable à celui auquel le Christ nous a si souvent invités.
Méditation sur les Écritures
Voici quelques passages bibliques que vous pouvez utiliser comme support de concentration pour votre méditation sur le violet.
Ancien Testament
« Que nous acquérions un cœur ouvert à la sagesse » (Psaume 90 (89), 12
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique XIX, 18)
« Pratiquez bonté et compassion, chacun envers son frère » (Zacharie VII,9)
Nouveau Testament
« Si quelqu’un parmi vous croit être sage à la façon de ce monde, qu’il se fasse fou pour devenir sage; car la sagesse de ce monde est folie auprès de Dieu (1 Corinthien III,18-19)
« Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean XV,13)
» Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean XV, 20)
Le blanc

Le blanc est la seule « couleur » qui réfléchit tous les rayons lumineux et c’est pourquoi il est le symbole de Dieu en tant qu’oblation de lui-même. Parce qu’il ne retient rien, le blanc est en effet devenue la couleur par excellence de la divinité qui est perçue essentiellement comme un être de rayonnement et de fécondation, Dieu ne possédant que pour se donner.
En Grèce antique, c’était la couleur du dieu Pan, dieu de la fécondité et de l’engendrement. Désigné par un mot qui évoque le « tout », il était considéré comme le propagateur du pouvoir génésique, se livrant au monde tout entier en vue d’assurer son développement.
Le blanc incarne donc la lumière primordiale à l’origine du monde, celle qui amorce le commencement des temps. Elle évoque également le souffle de Dieu qui féconde la matière originelle (associée au noir), d’où jailliront les sept couleurs de l’arc-en-ciel.
La robe nuptiale d’or
Harmonisation et purification psychique par la lumière blanche.
Adoptez une position confortable, préférablement assise. En effet, il convient de maintenir votre dos aussi droit que possible afin que la cage thoracique soit bien dégagée. Les épaules ne doivent toutefois pas être trop redressées afin de retomber de manière naturelle. Dans cette posture, les poumons peuvent se mouvoir librement, se remplissant pleinement du haut vers le bas et se vidant complètement du bas vers le haut. Ayant adopté cette attitude, vous respirerez alors profondément en amplifiant légèrement votre rythme habituel. Pour bien vous libérer de toutes tensions, il est en outre conseillé de soupirer fortement au cours de l’expiration, en ayant le sentiment de vous libérer d’un poids. En effet, l’habitude de soupirer lorsque vous êtes stressé, angoissé ou particulièrement tendu est presque instinctive. Or, de tels soupirs ont précisément pour effet d’éliminer certains tensions devenues trop lourdes à supporter.
Ayant ainsi diminué les principales tensions, vous procéderez en enfin à une relaxation complète selon les étapes suivantes. Ces étapes tiennent compte des circuits énergétiques qui parcourent les corps physiques et subtils. Pour ce faire, vous focaliserez d’abord votre conscience au niveau du cœur, en essayant de vous situer au centre de votre corps. Puis, vous prendrez une profonde inspiration. A ce moment là, vous devrez faire l’effort de vous concentrer sur l’énergie (le prâna) qui pénètre en vous. Vous pourrez alors la visualiser sous la forme d’une lumière blanche pénétrant par le nez et se dirigeant vers les poumons. Cette lumière blanche sera accompagnée d’une sensation de chaleur.
Après chaque inspiration profonde, vous retiendrez ensuite l’air dans vos poumons. Cette période de rétention qui ne doit pas être trop longue pour évitez tout incommodité, est très importante. En effet, le prâna qui est entré en vous peut alors être programmé. Vous vous concentrerez donc sur cette lumière blanche tout en lui associant une intention précise. En ce sens, vous pourrez simplement vous imprégner d’une sensation de paix et d’harmonie qui devra ensuite se répandre dans tout votre corps. Précisons, à ce titre, que cette étape ne doit pas être exclusivement vécue sur un plan mental. Au contraire, elle doit être associée à une ressenti profond. Aussi, vous devez employer une image qui suscitera en vous un sentiment de calme et de sérénité.
Enfin, vous expirerez le plus profondément possible de manière à vider complètement vos poumons. Tout au cours de cette expiration, vous visualiserez alors la lumière blanche (captée au cours de l’inspiration) quittant les poumons et se répandant vers la périphérie du corps, imprégnant chaque cellule de votre être d’une douce lumière vectrice de paix et d’harmonie. Plus encore, après avoir atteint la périphérie du corps, vous visualiserez cette lumière rayonnant tout autour de vous comme formant un halo de lumière blanche. Vous procéderez donc ainsi pendant quelques minutes, sur un rythme régulier. Cet exercice initiatique fort ancien vous permettra alors, plus qu’une simple relaxation, d’harmoniser votre corps et de le prédisposer à des méditations spécifiques.
En effet, à l’issue de cet exercice, vous serez purifié sur tous les plans, la respiration éliminant, nous le savons, les toxines du corps. Or, suivant l’adage, « ce qui est à l’extérieur est comme ce qui est à l’intérieur ». Ainsi, toute purification physique est nécessairement le signe visible d’une purification psychique opérée plus profondément. L’aura de lumière blanche élaborée au cours de cet exercice constitue ce que les anciens initiés appelaient la robe nuptiale d’or.
Une fois sept égale un

UNE FOIS SEPT
EGALE
UN
« Il n’y a qu’un seul Esprit, comme il n’y a qu’une seule espérance au terme de l’appel que vous avez reçu » (Ep 4,4). En ces termes, saint Paul annonce que seule la vie dans l’Esprit Saint accomplit la vocation de l’homme. Toute notre existence doit être parcourue par le dynamisme de l’Esprit.
Parce que la personne est habitée de motions différentes, on peut parler de sept dons du Saint-Esprit. L’Esprit oriente chacune de ces facultés vers leur perfection. L’Esprit les ordonne en vue de la vocation ultime à agir adroitement et à accomplir le bien en réponse à notre vocation à la charité et à la sainteté.
L’Esprit est un, et pourtant il importe de distinguer ses sept dons. Si chacun est différent de l’autre c’est parce qu’il agit d’une manière particulière sur un aspect de notre être. Ils sont distincts mais néanmoins inespérables. Ils s’appellent et se confirment les uns les autres.
Dans la tradition de l’Église ils sont néanmoins compris comme des degrés d’échelle qui nous ouvre à son sommet à la porte de la vie spirituelle :
« Nous nous élevons par la crainte jusqu’à la piété. Nous sommes conduits par la piété jusqu’à la connaissance. Nous sommes fortifiés par la connaissance pour avoir la force. Nous allons par la force jusqu’au conseil. Nous avançons par le conseil jusqu’à l’intelligence. Nous parvenons par l’intelligence à l’accomplissement de la sagesse. Nous montons par ces sept degrés jusqu’à la porte qui nous ouvre le chemin de la vie spirituelle. »
(Saint Grégoire le Grand (+ 604)
Il confient ainsi de les aborder un par un progressivement et de refaire souvent un cycle complet. Au cours de la vie certains dons pouvant être appelé suivant les besoins et les situations.
VENI, CREATOR SPIRITUS
Venez, Esprit créateur ;
visitez les âmes de vos enfants ;
remplissez d’une grâce supérieure
les cœurs que vous avez créés.
Vous qui êtes le consolateur,
le don de Dieu très-haut,
la source vive, la flamme, la charité,
et l’onction spirituelle.
Vous qui donnez les sept dons,
doigt de la droiture de Dieu,
promesse du Père,
inspirateur de la parole.
Allumez la lumière dans nos esprits,
remplissez nos cœurs d’amour.
Donnez-nous par votre vertu la force
de supporter les misères de notre corps.
Repoussez au loin l’ennemi ;
donnez-nous la paix.
Que sous votre direction,
nous évitions tous les dangers.
Que par vous nous ayons la connaissance du Père,
que nous connaissions aussi le Fils,
et que nous croyions en vous,
Esprit procédant de l’un et de l’autre.
Gloire à Dieu le Père,
gloire au Fils qui triompha de la mort,
gloire au Saint-Esprit dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
(Traduction : Contesse de Ségur « livre de messe des petits enfants)
LA MADONE ET L’ARC-EN-CIEL

Voir aussi :