
Communiquer et vivre en harmonie avec tout ce qui existe dans la création: les éléments, les myriades de formes de vie végétales et minérales, les animaux, les hommes et les esprits.
Bienvenue dans cette recherche élaborée à partir du livre de John Matthews, le « chaman celtique », et intégrant peu à peu différentes pratiques dont les sources seront citées au fur et à mesure de leur présentation. A commencer, dans la partie initiale et fondamentale de la construction du cercle sacré, par l’introduction du cercle zodiacal selon l’enseignement de l’hermétisme chrétien et, de là, proposant une ouverture à l’angéologie. Dans la mesure où le chamanisme chrétien peut prendre différentes formes selon les cultures des pays, et que l’enracinement dans la terre native a une grande importance dans cette spiritualité qui est la plus ancienne qu’à connu l’humanité, il est ainsi précisé que ce « chamanisme chrétien » s’enracine en Europe, plus précisément en Irlande et en France. Cependant, dans son travail d’ouverture au cosmos, il propose des outils à dimension universelle et s’inscrit dans la création de ponts avec toutes les traditions chamaniques de la planète.
- Orientation intérieure
- La roue de l’année
- En forêt…
- Contributions
- Messages
- Sources
- Voir aussi
Orientation intérieure
L’univers du chaman celtique ou le cosmos chamanique

Le chaman pénètre et se déplace dans un univers à trois étages – le monde d’en dessus, le monde intermédiaire et le monde d’en dessous. Le chaman est assis en son centre, adossé à l’Arbre lui-même. Les branches de celui-ci, auxquelles s’accrochent les étoiles, se déploient jusqu’aux confins de l’espace; autour d’elles, le Soleil et la Lune accomplissent leur révolution jour et nuit et marquent les saisons de l’année. Le huit points cardinaux de la roue sacrée se répartissent sur le pourtour : les quatre directions de l’espace – nord, sud, est et ouest – et les quatre orientations intermédiaires – nord-est, nord-ouest, sud-est, sud-ouest.
A partir du centre, dans toutes les directions s’étant le monde intermédiaire, celui dans lequel nous vivons et respirons, mais qui possède en même temps une dimension surnaturelle. L’Autre Monde se superpose constamment à celui-ci de telle sorte que, si nous détenons la clef et en connaissons le chemin, nous pouvons à certains moments passer d’une dimension à l’autre. C’est de là où il se tient que le chaman entreprend ses voyages, soit en escaladant le tronc de l’Arbre vers le monde d’en dessus, soit en descendant le long de celui-ci dans le monde d’en dessous.
Le monde d’en dessus est le séjour des étoiles, de la divinité, le lieu ou s’enchevêtrent de multiples influences et où l’attention se déplace entre les sphères intérieure et extérieure. A partir de lui, nous pouvons embrasser du regard le cosmos tout entier et y entrer. Car si le cosmos du chaman est assez petit pour tenir dans un coquille de noisette, son immensité dépasse aussi notre imagination.
En bas se trouve la racine de l’Arbre, le monde d’en dessous où évoluent les esprits de la terre et du feu et où siège le Seigneur du monde inférieur. C’est aussi le domaine des bêtes et d’un dieu à tête de cerf, gardien de la source de la Segais, de laquelle sortent les sept rivières de vie. Elles traversent le monde d’en dessous et se répandent dans le firmament en un arc-en-ciel qui grandit jusqu’à entourer les autres mondes. Derrière cette divinité trône l’imposante déesse de la Terre, personnage puissant et dispensateur de pouvoirs, sculptée dans la roche vivante. A l’intérieur de l’arc-en-ciel nagent, courent et volent les animaux totémiques et les esprits de l’air et de l’eau qu’invoque le chaman. Sur la voûte du monde d’en dessous brillent les étoiles de la Terre, les cristaux qui éclairent ce royaume, lui confèrent son énergie et reflète les étoiles du firmament. Du monde d’en dessous vient la sagesse des ancêtres, les êtres primordiaux, fondateurs de la race celte. Ici repose les couches les plus profondes de la tradition chamanique.
Le chaman celtique de John Matthews, p. 56. Brocéliande/Editions du Rocher
Méditation de l’arbre de vie

Fermez les yeux. Inspirez profondément, et en relâchant le souffle, envoyez-le dans vos pieds, et imaginez que vous êtes un arbre envoyant une racine pivotante dans la terre…
Maintenant, commencez à sentir les racines nourrissantes s’étendre, leurs extrémités poussant entre les grains de terre et les pierres…. Vous ancrant à votre demeure dans la Terre…
Chaque fois que vous expirez, envoyez de plus en plus d’énergie dans ces racines, jusqu’à ce que vous sentiez vos jambes et vos pieds vraiment enracinés dans le sol où vous êtes, assis ou debout. Ressentez la stabilité et la force de l’arbre, si fermement ancré dans le sol, soyez comme lui établis dans votre propre place sur la planète… Prenez confiance des Inframondes caverneux au-dessous de vous, où les rivières souterraines coulent travers l’inexprimable obscurité de la matrice…
Sentez maintenant vos milliers de radicelles absorber l’eau et le nutriments dans le sol. Quand vous inspirez, inhalez l’énergie de la Terre à travers vos racines, dans vos orteils, vos pieds et vos jambes. Inspirez à travers vos hanches, votre abdomen, votre estomac, votre poitrine. Sentez votre colonne vertébrale comme le cœur de l’arbre et qui soutient la structure de votre tronc… Prenez conscience de l’écorce, la peau qui protège vos tissus vivants. Tout autour de vous, à vos pieds, il ya de l’herbe et des fleurs, des animaux passant tout près, s’arrêtant à vos côtés, ou grimpant dans les creux de votre tronc pour y dormir ou y emmagasiner de la nourriture.
Maintenant, en inspirant encore plus profondément, sentez l’énergie de la sève monter le long de votre tronc… Sentez-là circuler le long de vos branches, jusqu’à chaque brindille, chaque feuille… Laissez-là parcourir vos bras et vos mains… et circuler dans tout votre corps…. Faites la monter dans votre cou et votre tête, et laissez-là jaillir par le sommet comme une source de lumière…. Sentez vos branches s’étendre en hauteur et en largeur, et voyez les petites branches et les brindilles osciller au souffle de la brise… Soyez attentif à vos feuilles vertes, voyez-les se tourner vers les soleil, pour recevoir sa chaleur et sa lumière…. Sentez l’énergie de la lumière charger la chlorophylle – le sang vert – dans vos feuilles, et les pores s’ouvrir en inspirant le dioxyde de carbone, et exhaler l’oxygène, votre don au règne animal. Remarquez la liberté aérée du Monde Supérieur, du Ciel, où les oiseaux volent, où le vent danse… L’extase du feu d’or du soleil inondant chaque veine de vos feuilles le jour, le jeu du clair de lune soyeux, blanc et froid la nuit… la pluie qui vous purifie et la douce neige froide qui vous recouvre en hiver…. Sentez le tournant des saisons, la lente ronde des siècles, tandis que vous vivez, respirez et poussez dans votre demeure forestière.
Quand vous êtes sur le point de mettre un terme à la méditation, faites descendre votre conscience, à travers votre tête et vos bras, devenant conscient de votre corps humain, descendant jusqu’à votre poitrine, votre estomac, et votre abdomen, et enfin à travers vos jambes et vos pieds. Maintenant vous êtes fermement enraciné au centre de votre monde, dans l’étreinte du ciel et de la terre. Vous êtes rempli du pouvoir créatif de faire entrer vos rêves dans le monde.
– Mara Freeman – Vivre la Tradition Celtique au fil des saisons. P. 142
Le centre

(1) Orientation intérieure : créer son cercle en tout lieu et en tout temps afin d’établir un centre sacré en notre for intérieur.
Apres avoir repéré la direction du nord, vous vous placez debout, face au nord, adossé à un arbre (si vous êtes dans une forêt, ou un arbre imaginaire pour tout autre lieu). Puis vous déterminez les quatre points cardinaux et tracez mentalement votre cercle tout autour de vous en les reliant. Vous pouvez alors faire mentalement trois tours du cercle dans le sens du soleil (sens des aiguilles d’une montre).
Vous vous visualisez ensuite au centre d’un cercle de lumière, un véritable bouclier lumineux et protecteur.
Vous êtes alors au centre rituel du monde et de vous-même qui vous permet de connaître votre place dans l’ordre de la Création.
Construire son cercle sacré

Le centre et les quatre directions

Pour commencer, choisissez un endroit propice, en plein air si possible, bien qu’une pièce d’habitation puisse tout aussi bien convenir. Rassemblez 17 pierres en tout, cinq grosses, 4 moyennes et huit petites.
Placez maintenant l’une des grosses pierres, qui représentera le centre.
A l’extérieur, vous pouvez également utiliser comme centre un arbre, de préférence un chêne, comme centre de votre cercle. Certains laissent ce centre disponible pour y faire du feu.
En posant cette pierre au centre, prenez le temps de réfléchir à tout ce que ces mots signifient : stabilité, fermeté de l’intention, rectitude de la volonté, implantation du foyer de l’action sur la Terre. Si vous avez choisi de construire votre cercle autour d’un arbre, placez-vous dos à lui et sentez sa force et sa stabilité pénétrer tout votre corps de la tête aux pieds. Imaginez sous vos pieds l’énergie de la terre qui remonte le long de l’arbre et va s’épanouir dans le ciel par sa ramure. Puis dans l’autre sens, l’énergie céleste qui descend le long de l’arbre jusqu’aux profondeurs de la terre.
Prenez maintenant les quatre autres grosses pierres et disposez-les suivant les quatre points cardinaux en commençant par l’est. Après avoir mis en place chacune d’elles, arrêtez-vous quelques instants pour considérer ce qu’elle représente avant de passer à la suivante.
L’EST symbolise l’air, le printemps, les recommencements, les chances et les connaissances nouvelles, l’inspiration, le renouveau, l’aube, les oiseaux, la sécheresse.
Le SUD représente le feu, l’été, la lumière, les changements d’orientation, l’élimination des notions anciennes et des idées reçues, la croissance, les rêves, l’humanité, la vue.
L’OUEST symbolise l’eau, l’automne, la créativité, la fertilité, la compassion, le crépuscule, l’amour, les marées, les poissons, l’intention profonde et la capacité de devenir avisé, à la manière ancienne ou nouvelle;
Le NORD symbolise la terre, l’hiver, la force, la sagesse, la clarté de perception, le froid, le monde des cristaux, le règne animal, les minéraux et l’obscurité.
Réfléchissez à tout cela et aux autres associations qui vous viendront à l’esprit. Voyez comment vous les percevez tandis que vous vous tenez à l’un des points cardinaux. Qu’avez-vous entrepris au printemps dernier? Vos actions ont-elles porté leurs fruits l’été suivant et se sont-elles encore fait sentir à l’automne? Ont-elles atteint un degré supérieur de sagesse et leur plein accomplissement en hiver? Qu’entreprendrez-vous au printemps prochain? Quelle saison vous attire le plus? Avec quel règne – minéral, végétal ou animal – êtes-vous le plus en résonnance? Quel animal terrestre, oiseau ou poisson est votre symbole? Vous devez connaître tout cela; prenez donc votre temps et apprenez à « sentir » la qualité particulière de la direction à laquelle vous faites face. Tandis que vous mettez en place chacune des pierres, dites calmement :
« Je fais cela en l’honneur de (la direction concernée) qui est pour moi (ce que vous percevez en elle de plus marquant) »
Les quatre grandes fêtes celtiques

Puis, une fois prêt, prenez les pierres de taille moyenne qui représentent représenteront les quatre grandes fêtes celtiques : Imbolc, Beltaine, Lugnasad et Samain. Observez ce qu’elles signifie pour vous, leurs résonnance mythiques; elles peuvent aussi être considérées comme les quatre âges de l’être humain :
Imbolc = l’enfance
Beltaine = la jeunesse
Lugnasad = l’âge adulte
Samain = la vieillesse
Après vous être ainsi préparé, arrangez les pierres avec soin, en étant conscient de ce que vous accomplissez.
Cercle des Archanges

Les huit mois solaires et lunaires

Le moment est maintenant venu de disposer les huit pierres restantes, qui représentent les huit moins solaires et lunaires.
Commencez par Samionos (la chute de la graine), puis Dumanios (les profondeurs de l’obscurité), Riuros (le temps des frimas), Anagantios (le temps où l’on reste chez soi), Ogronios (le temps des glaces), Cutios (le temps venteux), Giamonos (l’apparition des pousses), Samivisionos (le temps de la clarté), Equos (le temps des chevaux), Elembiuos (le temps de revendications), Edrinios (le temps des arbitrages), Cantlos (le temps des chansons). Disposez les pierres à intervalles réguliers comme indiqué sur la figure 6, et ce faisant, considérez les qualités particulières à chaque mois, les êtres qui lui sont associés et toutes les dimensions que vous lui avez attribuées.
Asseyez-vous maintenant au centre de votre cercle (dos à votre arbre si vous avez construit votre cercle autour d’un arbre) et méditez sur tout ce que vous avez accompli. Efforcez-vous de conserver à l’esprit les qualités que vous avez évoquées à chaque point cardinal. Vous devriez normalement entreprendre une tâche à chacun de ces points; dans ce cas, retournez vous placer en chacun d’eux et remerciez les énergies et qualités (visibles ou invisibles) qui vous ont aidé à créer votre premier cercle. Selon que vous aurez opéré à l’intérieur ou à l’extérieur, vous pouvez soit laisser les pierres en place (un cercle permanent est l’idéal), soit les reprendre et les disposer sur votre autel.
Vous êtes maintenant en mesure d’orienter votre pratique chamanique en fonction du cycle annuel, en célébrant les saisons suivant leur rythme naturel. La direction dans laquelle vous vous orienterez sera dans une certaine mesure déterminée par la forme de travail projeté : le nord quand il est lié à la terre ou au corps; le sud au feu et à l’intellect; l’ouest, à l’eau et aux émotions; l’est, à l’air et à l’esprit.
Lorsque ce schéma est établi, vous pouvez alors tracer votre cercle sacré en tout lieu et à tout moment, et commencer à explorer l’univers chamanique. D’autres qualités et éléments sont encore associés aux différents points de la circonférence représentés par les pierres, et nous les examinerons par la suite.
Les douze signes du zodiaque

Les douze mois de l’année celtique sont mis ici en relation avec les douze signes du zodiaque.
Nous pourrons ainsi terminer la construction de notre cercle sacré en en faisant le tour tout en nommant chacun des symboles de la roue zodiacale et leur enjeu psychologique et initiatique.
Nous pouvons considérer la dynamique interne de ce cercle symbolique comme un véritable mandala représentant la voie d’accomplissement cosmique proposée à celui qui cherche à s’harmoniser aux plans divins. La tradition de l’hermétisme chrétien privilégie d’ailleurs cette dimension insistant sur la notion de cycle, de mouvement, d’évolution qu’il incarne. Plus encore, les hermétistes associent à chacun des signes un moment précis du développement humain.
Le zodiaque évoque alors les douze étapes archétypales de la vie, depuis la naissance jusqu’à la mort. Ainsi, l’astrologue attentif y perçoit les principales phases de l’existence, le zodiaque devenant une véritable horloge cosmique de la destinée. En ce sens, l’aspirant n’est pas seulement concerné par le signe de sa naissance, mais aussi par l’ensemble du zodiaque qui l’invite à cheminer vers la découverte de son être primordial, chaque signe incarnant une facette différente de cette quête.
Asseyez-vous maintenant au centre de votre cercle (dos à votre arbre si vous avez construit votre cercle autour d’un arbre) et méditez sur tout ce que vous avez accompli. Efforcez-vous de conserver à l’esprit les qualités que vous avez évoquées à chaque point cardinal. Vous devriez normalement entreprendre une tâche à chacun de ces points; dans ce cas, retournez vous placer en chacun d’eux et remerciez les énergies et qualités (visibles ou invisibles) qui vous ont aidé à créer votre premier cercle. Selon que vous aurez opéré à l’intérieur ou à l’extérieur, vous pouvez soit laisser les pierres en place (un cercle permanent est l’idéal), soit les reprendre et les disposer sur votre autel.
Vous êtes maintenant en mesure d’orienter votre pratique chamanique en fonction du cycle annuel, en célébrant les saisons suivant leur rythme naturel. La direction dans laquelle vous vous orienterez sera dans une certaine mesure déterminée par la forme de travail projeté : le nord quand il est lié à la terre ou au corps; le sud au feu et à l’intellect; l’ouest, à l’eau et aux émotions; l’est, à l’air et à l’esprit.
Lorsque ce schéma est établi, vous pouvez alors tracer votre cercle sacré en tout lieu et à tout moment, et commencer à explorer l’univers chamanique. D’autres qualités et éléments sont encore associés aux différents points de la circonférence représentés par les pierres, et nous les examinerons par la suite.
Les douze pierres de la Jérusalem céleste

Apocalypse XXI, selon Saint Jean
L’apôtre Jean la décrit descendant du ciel: « Puis je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle, car le premier ciel et première terre ont disparu, et de mer, il n’y en a plus. Et je vis la Cité Sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu. »
Les fondations du rempart de la cité sont parées de toutes pierres précieuses. La première fondation, jaspe. La deuxième fondation, saphir. La troisième, calcédoine. La quatrième, émeraude. La cinquième, sardonyx. La sixième, sardoine. La septième, chrysolithe. La huitième, béryl. La neuvième, topaze. La dixième, chrysoprase. La onzième, hyacinthe. La douzième, améthyste.
https://www.lapierrephilosophale-mineraux.com/lithoth.html
Les archanges du zodiaque

La roue de l’année
Août
La fête de Lughnasad

Fête du 1er août : Lammas (messe du pain)

L’automne celtique et le temps du bilan
Le mois d’août signe l’entrée dans les trois mois de l’automne celtique (août, septembre et octobre). Lughnasadh, ou la fête des récoltes, marque le début de la période où l’homme ramasse ce qu’il a semé au printemps et cultivé durant l’été. Si pendant le printemps et l’été, il a concentré toutes ses énergies vers une action extérieure, il commence à s’intérioriser et à se centrer sur lui-même afin de commencer à assimiler ce qu’il a vécu et expérimenté.
C’est ainsi le début du temps du bilan et la grande question de cette période est celle-ci : est-ce que mes actions, conçues en hiver, semées au printemps et cultivées durant l’été, ont porté leurs fruits? Quelles sont alors celles que je choisis de conserver et de développer pour l’année suivante?
Le signe du Lion (du 23 juillet au 23 août) et la moisson du blé

Le chêne, bois sacré du mois d’août

« Choisis le Chêne du soleil…. » (poème des bois sacrés, Écosse)
Noël
Spirale de l’Avent

En forêt…
Réconciliation avec la nature

Rosaire en forêt

Contributions
Entrer en communication avec la nature

Messages
Messages des défunts
Au sujet de la nature
Messages de défunts au sujet de la nature (du livre « mes entretiens avec les morts » du Père Brune)
Message du 22-4-1956 :
« Rien n’est plus vivifiant que de s’enfoncer dans le monde végétal; ce monde que Dieu a créé et que l’on retrouve à son état primordial au sein de la nature. Là, il est possible de vivre des heures sans souillure humaine, des heures pures qui pourraient être celles d’avant le péché. Perdue dans la forêt, comme dans un jardin d’abondance, tu retrouveras des moments immaculés qui s’apparenteront à ceux de l’âge d’or…. Mélange-toi aux feuilles mortes en les prenant à plein bras, dégage les sentes, allège les troncs d’arbre des lianes qui les étouffent, manipule la terre, enfonce des graines dans le sol, arrache les mauvaises herbes. Ce labeur primitif, humble, te fera adhérer au souffle suprême qui anime toutes choses. ».
Message du 17-5-1949 :
« Maman, s’identifier à la nature est l’ouverture d’un cercle nouveau. Vivre l’évanouissement de son moi jusqu’à ne plus être que le chant de la fauvette ou l’envol d’une hirondelle, c’est déjà le cocon qui se fendille pour permettre aux vapeurs de l’âme de s’échapper du corps. En ces instants, les bêtes de la forêt n’éprouvent plus aucune peur à s’approcher de vous car vous êtes alors aussi impersonnels et intégrés à l’univers qu’une arbre ou une plante. Vos limites se sont écroulées; vous faites partie du « Tout », vous êtes l’insecte, vous êtes l’azur, vous êtes l’eau, vous êtes éternel. »
En savoir plus Des défunts nous parlent de la nature
Communication des défunts Roland de Jouvenel et Pierre Monnier, dans Mes entretiens avec les morts du Père François Brune
Les saisons du ciel
« Il ne suffit pas d’être en état de grâce pour que le céleste germe en vous; il faut aussi vivre dans le cadre de l’amour divin, c’est-à-dire dans l’orthodoxie des rythmes religieux. Ce n’est pas en vain que l’Église célèbre des fêtes, ce n’est pas en vain qu’il y a des Semaines saintes, des Pâques, un Noël, un mois de Marie; ces fêtes spirituelles sont comme les saisons du ciel; il faut les suivre attentivement, car sous leur influence certaines vertus s’incarnent dans votre double. »
Roland de Jouvenel (18/04/1948)
« Les fêtes chrétiennes unissent tous les esprits des hommes, qu’ils soient dans la chair ou hors de la chair : elles restent, par conséquent, des fêtes humaines, et les autres races qui peuplent l’univers ne les célèbrent pas comme nous. »
Pierre Monnier (28/03/1920)
https://natureetchristianisme.fr/2022/08/29/les-saisons-du-ciel/
La nouvelle forme du savoir
« La nouvelle forme du savoir se fera par l’étude du cosmos. De ce travail naîtront des évidences d’où l’homme redécouvrira le Créateur qui est en entier dans la Création, tout en restant en dehors. La science pénètre dans une ère nouvelle; en dépassant le visible, elle a fait un bon vers la découverte du mystère. »
Communication du défunt Roland de Jouvenel le 13/11/1953.
https://natureetchristianisme.fr/2022/08/30/la-nouvelle-forme-du-savoir/
Sources
- Le chaman celtique de John Matthews. Brocéliande/Editions du Rocher
- Vivre la tradition celtique au fil des saisons. Mara Freeman
- Initiation à l’angéologie et Réconciliation avec la nature. Charles-Rafaël Payeur