Des défunts nous parlent de la nature

Pour Roland de Jouvenel, décédé en 1946 à l’âge de 14 ans, la contemplation de la nature est un moyen privilégié de se perdre en Dieu. C’est une première étape. Plus tard, il recommandera à sa mère de quitter tout le créé. Voici deux de ses messages de l’au-delà :

Message du 22-4-1956 :

« Rien n’est plus vivifiant que de s’enfoncer dans le monde végétal; ce monde que Dieu a créé et que l’on retrouve à son état primordial au sein de la nature. Là, il est possible de vivre des heures sans souillure humaine, des heures pures qui pourraient être celles d’avant le péché. Perdue dans la forêt, comme dans un jardin d’abondance, tu retrouveras des moments immaculés qui s’apparenteront à ceux de l’âge d’or…. Mélange-toi aux feuilles mortes en les prenant à plein bras, dégage les sentes, allège les troncs d’arbre des lianes qui les étouffent, manipule la terre, enfonce des graines dans le sol, arrache les mauvaises herbes. Ce labeur primitif, humble, te fera adhérer au souffle suprême qui anime toutes choses. ».

Message du 17-5-1949 :

« Maman, s’identifier à la nature est l’ouverture d’un cercle nouveau. Vivre l’évanouissement de son moi jusqu’à ne plus être que le chant de la fauvette ou l’envol d’une hirondelle, c’est déjà le cocon qui se fendille pour permettre aux vapeurs de l’âme de s’échapper du corps. En ces instants, les bêtes de la forêt n’éprouvent plus aucune peur à s’approcher de vous car vous êtes alors aussi impersonnels et intégrés à l’univers qu’une arbre ou une plante. Vos limites se sont écroulées; vous faites partie du « Tout », vous êtes l’insecte, vous êtes l’azur, vous êtes l’eau, vous êtes éternel. ».

Commentaires du Père François Brune :

On retrouve là, très exactement, le vocabulaire employé par ceux qui ont fait une expérience de mort provisoire, y compris cette double expérience de ne plus faire qu’un avec Dieu et ne plus faire qu’un avec Tout. Dans ces témoignages, Dieu est souvent désigné simplement comme lumière. N’oubliez pas que « lumière » et « amour » sont les deux seuls mots utilisés par St Jean, dans ses épîtres, pour exprimer son expérience de Dieu. Nous retrouvons tout cela dans ces récits d’expériences aux frontières de la mort. Ainsi cet américain qui faillit mourir d’une hémorragie au cours d’une opération et qui fit une brève incursion dans l’au-delà :

« Je ne faisais qu’un avec la pure lumière et l’amour. J’étais un avec Dieu et en même temps un avec tout. »

Voici quelques autres témoignages :

« J’étais soudain dans la lumière et c’était beau! Je n’avais aucun sentiment d’identité distincte. J’étais dans la lumière et un avec elle. »

« J’entrai dans l’arc de pur amour doré et de lumière. Cette radiation d’amour me pénétra et aussitôt je faisais partie d’elle et elle faisait partie de moi. »

« Je me sentis remplie d’allégresse et je sentis que je ne faisais qu’un avec toutes choses ».

« Et alors survint la grande Lumière, une Lumière blanche rayonnante, éblouissante dans sa force non terrestre. Elle pénétrait tout mon être et me fit parvenir à une extase sublime, indescriptible, à ne plus faire totalement qu’un seul être avec l’essence divine. Je me tenais face à face devant la conscience de Dieu qui pénétrait toutes choses, devant la conscience du cosmos. »

Extrait du livre du Père François Brune, Mes entretiens avec les morts

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