Feu

  1. Le feu (angéologie)
  2. Cœur du Fils : « Seigneur Jésus, Vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre »
  3. Feu – représente la limite entre le plan physique et le plan éthérique
  4. Feu – indispensable aux réalisations spirituelles
  5. Bougie – l’allumer en priant pour attirer le Saint-Esprit
  6. Druidisme et christianisme
  7. Avent
  8. la Saint-Jean d’hiver
  9. La Veillée Pascale
  10. Bénédiction du feu à Beltaine (1er mai)
  11. Le signe du Lion (du 23 juillet au 23 août) et la moisson du blé

Le feu (angéologie)

« Puis je vis comme l’étincellement du vermeil, comme l’aspect d’un feu qui l’enveloppait tout autour, à partir et au-dessous de ce qui semblait être les reins; et je vis comme l’aspect d’un feu et d’une clarté, tout autour de lui. ». (Ézéchiel, I, 27.)

Les anges sont souvent perçus entourés de feu ou adoptant la forme d’un feu ardent. Or, le feu a toujours été considéré comme étant de nature très spéciale. Les alchimistes médiévaux prétendaient même qu’il était le seul élément de ce monde à s’élever spontanément vers le ciel et à ne pouvoir se corrompre. En raison de cela il devint le symbole de la fidélité, de la pureté et de la vertu.

En second lieu, le feu est également un symbole de vie puisqu’il est à l’origine de tous les phénomènes chimiques fondamentaux responsables des fonctions vitales de l’organisme. En effet, c’est grâce à un « feu intime » attisé par le souffle de la respiration que l’homme maintient ses fonctions métaboliques. Mais si le feu représentent les forces vives de la vie organique, il symbolise également les aspects les plus élevés de la vie spirituelle. Jakon Böhme écrit que « le feu prend son origine ans la nature » mais la lumière vient de la « libre joie qui est la force de la divinité. » Or ceci fait de cet élément le principale support de la théophanie. D’ailleurs, le buisson ardent de la tradition biblique en est un exemple admirable. Il nous rappelle ainsi que les anges sont porteurs des énergies vives de Dieu, éveillant en l’homme les forces de vie (de la vie spirituelle et divine).

En troisième lieu enfin, le feu apparait dans toutes les traditions comme étant l’élément purificateur et régénérateur par excellence. Un mythe grec nous rapporte que, pour remercier ses hôtes de l’avoir accueillie, la déesse Déméter décida d’accorder l’immortalité à leur fils, Démophon. Pour ce faire, elle le trempait chaque nuit dans un bain de feu purificateurs pour lui ôter ses éléments mortels. En effet, ce mythe met fort bien en exergue l’action purificatrice et régénératrice du feu qui consume toutes les cristallisations, les ténèbres et les éléments mortifères propres à la condition humaine (à l’état de disgrâce vis-à-vis des sphères célestes) pour qu’ainsi l’homme participe à nouveau aux réalités divines (en acquérant l’état d’immortalité).

Toujours dans la même perspective, la tradition judéo-chrétienne attribue également au feu la vertu de purifier l’homme du péché en l’affranchissant des limites et des faiblesses caractérisant sa condition humaine, lui permettant dès lors de participer à nouveau à la nature divine. Ainsi, le prêtre qui célèbre l’eucharistie dans l’Eglise catholique prononce, juste avant la proclamation de l’évangile, les paroles puissantes du Munda Cor : « Purifiez mon cœur et mes lèvres, Dieu tout-puissant, qui, d’un charbon ardent avez purifié les lèvres du prophète Isaïe. Daignez par votre miséricordieuse bonté me purifier pour que puisse annoncer dignement votre saint Evangile… » Ces paroles illustrent encore une fois de manière éloquente la vertu purificatrice du feu permettant l’homme de s’affranchir de sa condition de pécheur.

Mis en rapport avec les anges, le feu nous révèle donc leur capacité à transmuer en l’homme tous les éléments vils de sa condition déchue, le délivrant ainsi de toutes ténèbres. C’est le feu de l’œuvre alchimique, le feu secret à propos duquel le Christ affirme : « Je suis venu apporter un feu et comme j’aimerais qu’il soit déjà allumé. ». (Luc XII,49)

Voir aussi la morphologie des anges

Cœur du Fils : « Seigneur Jésus, Vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre »
Céroféraires dans La Messe de Bolsena, fresque de Raphaël, 1514

Feu – représente la limite entre le plan physique et le plan éthérique

Le feu représente la limite entre le plan physique et le plan éthérique. C’est pourquoi il est considéré par tous les Initiés comme le moyen le plus puissant pour entrer en communication avec le monde spirituel. Si, avant de commencer un travail de quelque importance, les Initiés ont l’habitude d’allumer une flamme, c’est parce qu’ils savent que le feu les introduira dans les régions subtiles où leur pensée, leur voix sera entendue et où ils trouveront les conditions de la réalisation.

Tous les véritables mages ont un lien très puissant avec le feu. Bien que la religion ait perdu de plus en plus le sens de ces pratiques initiatiques, on continue dans les églises à maintenir la tradition d’allumer des cierges ou des veilleuses; c’est la preuve que les humains conservent inconsciemment ce savoir très ancien que la présence du feu est un gage de réalisation.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Feu – indispensable aux réalisations spirituelles

« Au moment de commencer une cérémonie, le mage, l’Initié allume des cierges ou des veilleuses. C’est une tradition qui vient d’une science très ancienne d’après laquelle la présence du feu est indispensable à la réalisation. Dans les églises aussi on a maintenu cette tradition d’allumer des cierges. Car là où le feu participe, il y a des résultats.
Quand vous avez des difficultés intérieures, des chagrins, des tristesses, des découragements, des tentations, écrivez sur un papier votre désir de retrouver le calme, la force, la clarté, allumez une flamme et demandez à l’Ange du feu de bien vouloir brûler tous ces états inférieurs: il vous exaucera. Tant qu’on ne connaît rien de cette science sacrée, toute la vie on traîne, on pleure, on souffre sans pouvoir se libérer. Le feu est là pour nous aider, et il faut penser à se servir de lui pour nos réalisations spirituelles. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Bougie – l’allumer en priant pour attirer le Saint-Esprit

La flamme d’une bougie est un aspect du feu solaire qui nous éclaire, nous chauffe et nous vivifie, dans le plan physique mais aussi dans le plan spirituel. Dans le plan physique, la flamme n’a évidemment pas les pouvoirs du feu solaire, mais dans le plan spirituel, elle a ces pouvoirs, et c’est pourquoi vous devez apprendre à entrer en relation avec elle.

Prenez une bougie que vous consacrez en disant: «J’allume cette flamme pour la gloire de la lumière, pour l’Ange du Feu.» Vous l’allumez et vous vous adressez à elle: «Flamme bien-aimée, symbole du Saint-Esprit, symbole de l’Amour divin, symbole du Feu cosmique, symbole du soleil spirituel…» en lui demandant de pénétrer en vous et de tapisser vos cellules d’une couche de feu afin que le Saint-Esprit vienne un jour faire en vous sa demeure. Car c’est ce feu que vous avez allumé en vous qui attire le Saint-Esprit.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Druidisme et christianisme

On retrouve dans le catholicisme l’essentiel de l’enseignement druidique comme la maîtrise des quatre éléments, comprise comme une condition sine qua non à tout sacerdoce. Ceci étonnera sans doute, mais le prêtre était jadis formé pour travailler étroitement avec les quatre éléments. Ce pouvoir qu’il possédait lui était conféré, du reste, par les quatre initiations mineures qu’il recevait au sein de l’Église : l’ostariat, le lectorat, l’exorcistat et l’acolytat. Chacune de ces initiations correspondait en effet à un travail particulier sur l’un des quatre éléments. Ainsi, l’ostariat représentait la maîtrise de l’élément Terre, le lectorat celle de l’élément Eau, l’exorcistat celle de l’élément Air et finalement l’acolytat celle de l’élément feu. On trouve dans les anciens missels de l’Église catholique le témoignage d’une époque où le prêtre, à l’exemple de ses pères celtes, conjurait les les éléments, commandait aux esprits de la nature et intervenait directement sur les phénomènes naturels.

(extrait d’une conférence de Charles-Raphaël Payeur intitulée « réconciliation avec la nature »)

Avent

la Saint-Jean d’hiver

La Veillée Pascale

Bénédiction du feu à Beltaine (1er mai)

Entre autres rituels, on mettait des tisons de jonc et de bruyère séchés dans les flammes rugissantes, et les faisaient tourner autour de la tête, imitant le cercle du soleil….

Tous célébraient le pouvoir du feu sacré, pour purifier l’air des démons et des maladies, du tonnerre et de l’éclair, et tout ce qui pouvait nuire à leurs yeux pour l’enfant non né de la récolte de l’année.

***
Le nom Beltaine vient du celtique « Feu de Bel » (Bel est le Dieu celtique de la lumière) qui décrit la coutume de faire passer le bétail entre deux feux pour sa purification/ nettoyage et sa bénédiction.


http://racines.traditions.free.fr/fet2prin/beltende.pdf

Le signe du Lion (du 23 juillet au 23 août) et la moisson du blé

Voir aussi :

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