Le cercle circulant dans la compréhension de tout

O virtus Sapientiae


Ô vertu de Sagesse, qui as formé le cercle circulant dans la compréhension de tout, sur l’unique chemin qui possède la vie, avec les trois ailes que tu as, l’une pour voler dans l’altitude, l’autre exsudant de la terre, la troisième vol d’absolue plénitude, louange à toi, ô Sagesse, et l’honneur qui t’est dû Ô Dieu d’éternité, daigne à présent brûler de cet amour qui nous fait membres créés dans le même amour d’engendrement du Fils dans la première aurore, avant toute créature. Vois la nécessité qui s’abat sur nous, écarte-la de nous au nom de ton Fils, et conduis-nous à la joie du salut. …
L’amour abonde en tout, s’exhaussant de l’abîme jusqu’au delà des étoiles, amour d’extrême amour en tout, car il a donné au Roi suprême un baiser de paix.


Extraits tirés du livre : Hildegarde de Bingen, La symphonie des harmonies célestes

La symphonie des harmonies célestes

La « Symphonia » vaut pour toute la musique : le titre fait référence aux chants célestes que la sainte entend lorsqu’elle est ravie en extase.

Après avoir joui des célestes harmonies de ses visions, la sainte écrivait de la musique destinée à être chantée en public. Le vocabulaire même de Hildegarde lorsqu’elle décrit ses expériences mystiques conforte l’idée que le terme de « vision » est impropre à traduire leur nature ; à diverses reprises, les récits de la sainte indiquent clairement qu’il s’agit autant de retranscription d’un concert céleste que Hildegarde entend lorsque les Cieux s’ouvrent pour elle que d’une expérience simplement visuelle ; audition et vision sont presque toujours mêlées. La lumière parle et les paroles sont comme une flamme brillante.

Pour Hildegarde, la musique est réminiscence de cette science divine que l’homme a perdue après la chute, elle est un des seuls liens qui l’unit encore aux réalités spirituelles et le détourne de l’accablement que son bannissement du paradis céleste pourrait lui causer.

« L’Ordo Virtutum » aurait pu être joué et chanté lors de la cérémonie de consécration du couvent de Hildegarde sur le mont Rupert le 1er mai 1152, en présence de l’archevêque, du clergé de Mayence et des familles des jeunes moniales issues de l’aristocratie.

L’éloge de la chasteté qu’on y entend, les reproches adressés aux vertus par le diable au motif qu’elles ignorent les joies de la maternité et de l’union physique, tout cela peut faire penser que le drame serait une « mise en jeu » de la liturgie de prise de voile lors de la consécration des moniales.

La musique divine harmonie: Hildegard von Bingen

Les œuvres musicales composées par Hildegard von Bingen sont regroupées en deux recueils : la « Symphonia harmoniae caelestium revelationum » ou « symphonie de l’harmonie des révélations célestes » et un drame intitulé « Ordo virtutum » dans la tradition médiévale du combat des vices et des vertus. C’est par une pièce du premier de ces recueils que nous entrerons dans l’univers musical d’Hildegarde.

Lire l’article : https://www.narthex.fr/blogs/ils-ont-des-oreilles-quils-entendent/la-musique-divine-harmonie-hildegard-von-bingen-2-3

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