
évidence sa rotation apparente
approximative autour de l’étoile Polaire. Ce
type de photographie longue pose s’appelle
un filé d’étoiles. La chapelle au premier plan
est Sankt-Walburgis-Kapelle, dans le Jura
franconien (Bavière, Allemagne).
Le 21 décembre, le solstice d’hiver « Le Nord » marque le triomphe de la Lumière sur les Ténèbres.
Lorsqu’on essaie de ressentir le Nord, nous viennent à l’esprit le froid, l’immobilité, le silence, la nuit….C’est pourquoi le solstice d’hiver est associé au Nord.
Il est également associé à la Terre, car en cette période, elle est dépouillée, immobile, mise à nue, inerte.
Mais pourtant, en son sein se produit l’alchimie de la vie.
Au cœur de la nuit la plus longue, dans le silence de la Terre endormie, La Terre protège et nourrit la graine qui répondant à l’appel de la vie, commence à germer, annonciatrice des futures moissons.
Tout comme la graine qui ne trouve son énergie qu’au centre d’elle-même, c’est au plus profond de nous que nous devons chercher la Force et la Lumière.
C’est à cette époque que le gui fleurit alors que les dernières feuilles tombent et que toute la nature prend l’apparence de la mort.
Il exprime la survie de l’âme, la continuité de la vie après la mort apparente de la nature qui suit la chute des feuilles.
C’est le symbole du retour à la lumière solaire originelle, c’est le temps de la renaissance après la mort.
L’ours est associé au Nord, car c’est à cette période qu’il se terre au fond de sa caverne et hiberne. En préparant son corps à la renaissance du printemps, il symbolise dans le règne animal ce qui s’accomplit dans le règne végétal. Il représente à la fois la force et l’intuition.
On retrouve ce symbolisme dans l’Etoile Polaire, étoile emblématique de la Grande Ourse qui nous guide au cœur de la nuit.
Dans le corps humain, l’élément Terre et matérialisé par les os, le calcium, les chairs, les différents oligo-éléments…C’est notre élément de « base ».
L’hiver est une période où le corps a également besoin de s’économiser, besoin de repos. Et pourtant, paradoxalement, l’homme moderne, dans l’ignorance de son corps et des cycles de la vie, a fait de l’hiver une saison où l’activité professionnelle est à son maximum.
Source : https://www.ledifice.net/7515-1.html
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