L’ange Ninaël
L’ange Ninaël permet à chacun d’exprimer son rôle créateur, notamment dans les arts, a retrouver la beauté dans nos créations humaines et matérielles, qui pourtant n’expriment qu’une seule chose, la Lumière de Dieu et l’amour qu’Il nous porte. C’est l’amour transfiguré du christ qui apparaît ici.
L’ange Ninaël nous pousse à nous exprimer par le coeur et à redécouvrir que notre lumière vient, depuis la nuit des temps de notre centre cardiaque qui nous transmet l’amour qui rayonne et prend son envol.
En savoir plus : https://la-voie-des-anges.fr/kabbale/anges/ange.php?NANAEL
L’ Annonciation, ballet de Angelin Preljocaj

« Quelle clé détient le concept de l’Annonciation ? Qu’est censé ouvrir en nous cet événement fondateur d’une religion ?
Alors que de nombreux peintres depuis deux millénaires ne cessent d’interroger ce catapultage de symboles antinomiques qu’est l’Annonciation, il est étonnant de constater que ce thème à la problématique si proche du corps soit quasi-évacué de l’art chorégraphique.
Pourtant, ce qui est en jeu ici est évidemment fascinant.
Dans l’iconographie traditionnelle, Marie est souvent représentée dans un jardin clos qui symbolise sa virginité. Une similitude se dégage alors entre son espace intérieur et son environnement.
L’intrusion de l’ange dans cet univers intime apporte avec lui l’annonce du bouleversement métabolique de son corps. C’est pourquoi, bien que dans le texte la Vierge exprime une soumission sereine à l’événement, de nombreux artistes lui ont donné des attitudes exprimant le doute, l’inquiétude, voire la révolte.
Cette simultanéité étrange entre soumission et révolte, cette déflagration de l’espace et du temps, nous signifient qu’au moment même où le message est délivré le processus biologique de la fécondation est en route. On est en fait dans l’acte concepteur.
Cette genèse par glissements successifs nous ramène évidemment au mécanisme même de la création artistique, le message passant du virtuel au réel. Ce que l’on appelle aujourd’hui l’art conceptuel ne serait-il pas, plutôt qu’un art abouti, l’annonce d’un art nouveau, l’Annonciation d’un art à naître ? »
https://preljocaj.org/creation/annonciation/
Grèce antique
Terpsichore

Dans la mythologie grecque, Terpsichore (en grec ancien Τερψιχόρα / Terpsichóra, de τέρπεω / térpeô, « apprécier » et χoρός / khorós, « la danse ») est la Muse de la Danse. C’est une jeune fille, vive, enjouée, couronnée de guirlandes, et tenant une lyre au son de laquelle elle dirige en cadence tous ses pas. Certains auteurs en font la mère des sirènes. Elle a un lien avec Apollon (dieu de la musique et de la poésie) et elle serait la muse représentée dans le tableau de Gustave Moreau Hésiode et la muse.
« Τερψιχόρη » / « Terpsichorè » (« Terpsichore ») est le nom du livre V de l’Enquête d’Hérodote.
Paul Claudel, dans Les Cinq Grandes Odes confère une place centrale à la « trouveuse de la danse » :
« Les Neuf Muses, et au milieu Terpsychore !
Je te reconnais, Ménade ! Je te reconnais, Sibylle ! […]
Terpsichore, trouveuse de la danse ! Où serait le chœur sans la danse ? quelle autre captiverait
Les huit sœurs farouches ensemble, pour vendanger l’hymne jaillissante, inventant la figure inextricable ?
Chez qui, si d’abord te plantant dans le centre de son esprit, vierge vibrante,
Tu ne perdais sa raison grossière et basse flambant tout de l’aile de ta colère dans le sel du feu qui claque,
Consentiraient d’entrer les chastes sœurs ? »
Isadora Duncan danse sa vie !

Pieds nus, vêtue de fluides tuniques drapées, courtes ou longues, rappelant le vêtement des femmes grecques de l’Antiquité, elle refuse le tutu et les pointes. A peine dissimulée sous une étoffe légère, Isadora veut renouveler l’art de la danse tel qu’on le pratique dans le monde occidental au XIXè siècle. Elle veut rendre au ballet tout son élan primitif, sa signification, sa vérité parfois brutale, sa force proche de la nature. Sa demi-nudité révèle son intention. Retrouver dans le mouvement une émotion originelle.
Dans son livre de souvenirs qu’elle rédige au cours des derniers mois de son existence, Isadora Duncan confie ô combien son art est précisément un effort pour exprimer en gestes et en mouvements la vérité de son être. « Il m’a fallu de longues années pour trouver le moindre mouvement absolument vrai. Dès le début, je n’ai fait que danser ma vie ».
Emission France Culture : https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/histoires-de-musique/isadora-duncan-danse-sa-vie-5087704
Sur les pas d’Isadora Duncan et de la Grèce antique

La danse de l’avenir sera un art hautement spirituel comme au temps des Grecs. Car un art qui n’est pas spirituel n’est pas un art, c’est une marchandise quelconque.
https://dansedeletre.org/article/isadora-duncan
Voir aussi :