Mevavhiah, ange de la poésie

  1. Ange Mevavhiah
  2. Notre Père poétique
  3. Poèmes pour demander les sept dons du Saint-Esprit
  4. Le Poète est un créateur qui se tient tout près du Créateur
  5. Aventure imaginative
  6. Calliope
  7. Poèmes
    1. L’ange de poésie et la jeune femme
    2. Le Poème de l’âme (odyssée mystique)
  8. Sa seule ressource est d’être poète
  9. Saint Uriel Archange, ange du Dimanche et lange de la Poésie
  10. Voir aussi
Ange Mevavhiah

En savoir plus :

https://la-voie-des-anges.fr/kabbale/anges/ange.php?MEBAHIAH

Notre Père poétique

Notre Père céleste

Qui vivez au plus profond de notre être,

Que sur la terre comme au ciel :

.

Votre nome soit glorifié,

Votre règne incarné,

Votre dessein réalisé.

.

Donnez-nous aujourd’hui

Jésus, le pain de vie;

Pardonnez-nous de nous détourner de Vous;

De la séduction du monde,

Eloignez-nous,

De la puissance du démon,

Ecartez-nous,

.

Pour demeurer dans votre Amour

.

Amen

(poème de Michaël)

Poèmes pour demander les sept dons du Saint-Esprit

Le Poète est un créateur qui se tient tout près du Créateur

« Le Poète est un vrai faiseur, au sens étymologique du mot, un créateur. Il se tient tout près du Créateur. Dieu a créé par sa Parole. Chaque poète, en donnant à chaque mot humain sa pleine vigueur, est appelé à achever l a création de Dieu dans les choses dont il parle, ou dans les hommes pour qui il parle. Parce que toute parole d’homme a quelque chose à faire avec la parole créatrice, tout poème est proche de la prière. Toute parole est ainsi appelée à devenir prière. « Je voudrais aimer si profondément les mots que chacun me devînt une prière » (Pierre Emmanuel). Le dernier fruit, le fruit le plus mûr d’une parole, loin au-delà de tout poème, c’est finalement une prière. »

Dom André Louf, est un Moine trappiste, auteur spirituel de renom, de l’Abbaye du Mont des Cats.

Aventure imaginative

« C’est le potentiel créatif lui-même présent chez les êtres humains qui représente l’image de Dieu. » Mary Daly

Calliope
Calliope, détail du « sarcophage des Muses », œuvre romaine du IIe siècle ap. J.-C.

Dans la mythologie grecque, Calliope (en grec ancien Καλλιόπη / Kalliópê, « belle voix ») était la Muse de la Poésie épique.

Mythe

Calliope, comme ses huit autres sœurs, les Muses, est une des neuf filles de Zeus et de Mnémosyne. Souvent représentée sous les traits d’une jeune fille à l’air majestueux, le front ceint d’une couronne d’or, emblème qui, selon Hésiode, indique sa suprématie parmi les autres Muses. Elle est ornée de guirlandes, tient d’une main une trompette, et de l’autre le texte d’un poème épique. Elle est aussi représentée le front ceint de lauriers, tenant un stylet, des tablettes ou un volumen.

« Descends de l’Olympe, ô Calliope, ô reine,
Et dis sur la flûte un chant de longue haleine ;
Ou plutôt, la lyre entre les doigts,
Marie un air au timbre de ta voix. »

En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Calliope

BAL85461 Erato, the Muse of Lyric Poetry with a putto by Kauffmann, Angelica (1741-1807)

Dans la mythologie grecque, Érato (en grec ancien Ἐρατώ / Eratố) est une des neuf Muses, fille de Mnémosyne et Zeus. Patronne de la poésie lyrique et érotique, elle est représentée, depuis la Renaissance, couronnée de roses et de myrtes, et portant une lyre à la main, ou une petite cithare antique, un instrument de musique souvent associé à Apollon.

Le nom de cette muse signifie « désiré » ou « aimable ». Il dérive de la même racine que Éros, comme le suggère Apollonios de Rhodes dans l’invocation à Érato qui ouvre le Chant III des Argonautiques. La muse est parfois représentée avec une flèche dorée, un attribut d’Éros, pour rappeler le sentiment d’affection qu’elle inspire. Elle est à l’occasion accompagnée par le dieu Éros lui-même, tenant une torche, car dans l’hymne aux Muses de l’orphisme, c’est Érato qui charme la vue.

Littérature

Virgile évoque Érato au début du Chant VII de l’Énéide, qui ouvre la deuxième partie du poème qui adopte alors un ton épique en phase avec le récit des guerres dans le Latium. Calliope (patronne de la poésie épique), Melpomène (patronne de la tragédie) ou Clio (patronne de l’Histoire) se seraient avérées des muses plus appropriées pour introduire cette section. Le choix de Virgile exprime possiblement son amour pour sa terre natale et illustre certainement la nécessité d’une nouvelle force créative pour assumer ce changement dans le registre du poème.

En savoir plus https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89rato

Poèmes
L’ange de poésie et la jeune femme

Poète : Sophie d’Arbouville (1810-1850)

Recueil : Poésies et nouvelles (1840).

L’ANGE DE POÉSIE.

Éveille-toi, ma sœur, je passe près de toi !
De mon sceptre divin tu vas subir la loi ;
Sur toi, du feu sacré tombent les étincelles,
Je caresse ton front de l’azur de mes ailes.
À tes doigts incertains, j’offre ma lyre d’or,
Que ton âme s’éveille et prenne son essor !…

Le printemps n’a qu’un jour, tout passe ou tout s’altère ;
Hâte-toi de cueillir les roses de la terre,
Et chantant les parfums dont s’enivrent tes sens,
Offre tes vers au ciel comme on offre l’encens !
Chante, ma jeune sœur, chante ta belle aurore,
Et révèle ton nom au monde qui l’ignore.

LA JEUNE FEMME.

Grâce !.. éloigne de moi ton souffle inspirateur !
Ne presse pas ainsi ta lyre sur mon cœur !
Dans mon humble foyer, laisse-moi le silence ;
La femme qui rougit a besoin d’ignorance.
Le laurier du poète exige trop d’effort…
J’aime le voile épais dont s’obscurcit mon sort.
Mes jours doivent glisser sur l’océan du monde,
Sans que leur cours léger laisse un sillon sur l’onde ;
Ma voix ne doit chanter que dans le sein des bois,
Sans que l’écho répète un seul son de ma voix.

L’ANGE DE POÉSIE.

Je t’appelle, ma sœur, la résistance est vaine.
Des fleurs de ma couronne, avec art je t’enchaîne :
Tu te débats en vain sous leurs flexibles nœuds.
D’un souffle dévorant j’agite tes cheveux,
Je caresse ton front de ma brûlante haleine !

Mon cœur bat sur ton cœur, ma main saisit la tienne ;
Je t’ouvre le saint temple où chantent les élus…
Le pacte est consommé, je ne te quitte plus !
Dans les vallons lointains suivant ta rêverie,
Je prêterai ma voix aux fleurs de la prairie ;
Elles murmureront : « Chante, chante la fleur
Qui ne vit qu’un seul jour pour vivre sans douleur. »
Tu m’entendras encor dans la brise incertaine
Qui dirige la barque en sa course lointaine ;
Son souffle redira : « Chante le ciel serein ;
Qu’il garde son azur, le salut du marin ! »
J’animerai l’oiseau caché sous le feuillage,
Et le flot écumant qui se brise au rivage ;
L’encens remplira l’air que tu respireras…
Et soumise à mes lois, ma sœur, tu chanteras !

LA JEUNE FEMME.

J’écouterai ta voix, ta divine harmonie,
Et tes rêves d’amour, de gloire et de génie ;
Mon âme frémira comme à l’aspect des cieux…
Des larmes de bonheur brilleront dans mes yeux.
Mais de ce saint délire, ignoré de la terre,
Laisse-moi dans mon cœur conserver le mystère ;

Sous tes longs voiles blancs, cache mon jeune front ;
C’est à toi seul, ami, que mon âme répond !
Et si, dans mon transport, m’échappe une parole,
Ne la redis qu’au Dieu qui comprend et console.
Le talent se soumet au monde, à ses décrets,
Mais un cœur attristé lui cache ses secrets ;

Qu’aurait-il à donner à la foule légère,
Qui veut qu’avec esprit on souffre pour lui plaire ?
Ma faible lyre a peur de l’éclat et du bruit,
Et comme Philomèle, elle chante la nuit.
Adieu donc ! laisse-moi ma douce rêverie,
Reprends ton vol léger vers ta belle patrie !

L’ange reste près d’elle, il sourit à ses pleurs,
Et resserre les nœuds de ses chaînes de fleurs ;
Arrachant une plume à son aile azurée,
Il la met dans la main qui s’était retirée.
En vain elle résiste, il triomphe… il sourit…
Laissant couler ses pleurs, la jeune femme écrit.

Sophie d’Arbouville.

Le Poème de l’âme (odyssée mystique)
Louis Janmot – Poème de l’âme 16 – Le Vol de l’âme

Le Poème de l’âme de Louis Janmot est l’œuvre d’une vie, étalée de 1835 à 1881. Présentée à l’Exposition universelle de 1855, c’est une œuvre à la fois picturale et littéraire, qui se compose de 18 tableaux suivis de 16 dessins au fusain, le tout inspiré par un long poème de 2 800 vers, également écrit par Louis Janmot. Ce vaste ensemble narre la vie d’une âme sur la Terre, incarnée dans un jeune homme, accompagné de son double féminin. Puis l’œuvre représente la vie de l’homme resté seul à la suite de la disparition de sa compagne, à laquelle s’identifierait l’artiste.

Tous les tableaux : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Po%C3%A8me_de_l%27%C3%A2me

Sa seule ressource est d’être poète

Saint Uriel Archange, ange du Dimanche et lange de la Poésie

La tradition juive médiévale présente Uriel comme l’ange du Dimanche et l’ange de la Poésie.

https://sites.google.com/site/missiongallicanedalsace/liturgie/temps-liturgiques/uriel

Voir aussi