Le signe du Scorpion ( du 24 octobre au 23 novembre) et les semailles

Notre scorpion à la tête si débonnaire – il est difficile de savoir à quoi ils ressemblent en Ile-de-France – se charge d’une mission difficile : transformer une matière mature, raisin, grain de blé, en une matière plus fine, plus noble. C’est la mort initiatique, la mise au tombeau de la forme, pour libérer l’esprit qui se corporifiera de nouveau en une matière vivante au cycle zodiacal suivant.

Si cette métamorphose ne s’opère pas, le corps est voué à la seconde mort, la mort de la parcelle d’esprit qu’il contenait. C’est alors la dissolution et la moisissure et non la putréfaction salvatrice, alchimique, qui libère le germe de Vie enclos dans la matière.

http://cathedrale.gothique.free.fr/Notre-Dame_de_paris.htm

Le semeur, semeur de vie

Tel est le rôle de notre semeur, dont le geste d’ensemencement de la terre par le germe de blé est le symbole, l’archétype absolu. En effet, mourir pour renaître, telle est la leçon de tout mythe, comme de toute vie.

Notre incarnation zodiacale ne sert qu’a nous préparer au Grand Passage, où notre corps, serviteur fidèle, est remercié et laissé pour libérer le germe de Vie, l’Esprit qui l’animait et qui retourne vers sa part de lumière. Encore ne doit-il pas connaître la seconde mort lors de cette Initiation, la seule vraie initiation.

Source : http://cathedrale.gothique.free.fr/Notre-Dame_de_paris.htm

  1. Le signe du Scorpion, astrologie sacrée et symbolisme initiatique
    1. Orion
    2. Saint Simon
    3. Le béryl
    4. Le basilic
  2. Ikaria, l’Île du Plus-Etre
Le signe du Scorpion, astrologie sacrée et symbolisme initiatique

La polarité : Féminine

L’hémisphère : Expression de ses valeurs transpersonnelles.

L’Élément : Eau.

La qualité : Fixe.

Le transit solaire : Le signe du Scorpion est parcouru par le soleil du 24 octobre au 23 novembre.

Le symbole : Un scorpion.

La dimension psychologique : Mourir à soi-même dans un rapport amoureux avec l’autre pour ainsi mieux incarner certaines valeurs transpersonnelles.

La dimension initiatique : Se laisser pénétrer au plus profond de son être de la puissance de l’amour.

La chute : Lune.

L’exil : Vénus.

Le domicile : Mars.

L’exaltation : Uranus

La mythologie : Orion.

L’apôtre : Saint Simon.

La pierre : Le béryl.

L’essence végétale : Le basilic.

Orion

Orion (en grec ancien Ὠρίων ou Ὠαρίων / Ôríôn) est un chasseur géant de la mythologie grecque réputé pour sa beauté et sa violence. La légende raconte qu’il fut transformé en un amas d’étoiles par Zeus, donnant son nom à la célèbre constellation d’Orion.

Dans l’Iliade d’Homère, Orion est décrit comme une constellation, et l’étoile Sirius est mentionnée comme son chien. Dans l’Odyssée, Orion est essentiellement un chasseur. Il est aussi mentionné en tant que constellation. Dans Les Travaux et les Jours d’Hésiode, Orion est une constellation dont le lever et le coucher avec le soleil sont utilisés pour compter l’année. https://fr.wikipedia.org/wiki/Orion_(mythologie)

Le mythe et son interprétation symbolique

La mythologie grecque nous rapporte qu’Apollon voyait d’un très mauvais œil l’intérêt que sa sœur jumelle, Artémis, portait à Orion, un beau mortel. Un jour qu’il craignait le pire, il envoya un énorme scorpion, à la poursuite d’Orion. Le jeune homme attaqua l’animal avec ses flèches puis avec son épée, mais le scorpion gagnait du terrain. Il ne lui resta donc plus qu’un seul recours : plonger dans la mer vers l’île de Délos où il trouverait une certaine protection. Toutefois, Apollon, voyant cela, appela sa sœur et lui montra dans le lointain une forme sombre qui flottait sur l’océan, en la défiant de traverser ce paquet avec ses flèches. Relevant le défi, Artémis banda son arc et atteint Orion en plein coeur. Puis, elle se jeta à l’eau pour constater, à son grand désespoir qu’il s’agissait de son amant. Elle implora donc Asclépios de le ressusciter mais sont bien aimé fut anéanti par la foudre de Zeus avant même que le médecin ait eu le temps d’agir. Artémis plaça alors son effigie dans le ciel où il est toujours poursuivit par le scorpion.

D’un point de vue symbolique, Orion évoque en l’homme sa force désir. Quand à Artémis ( la déesse de la Lune), elle incarne la conscience corporelle alors qu’Apollon (le Dieu du Soleil) symbolise la conscience spirituelle. Le rapport de complicité existant entre Artémis et Orion illustre donc fort bien l’affinité naturelle existant entre le désir et la conscience corporelle. Toutefois Apollon craignit les effets possibles de cette affinité. En effet, il savait qu’Orion, (la force du désir) pourrait briser l’union harmonieuse existant entre lui et sa sœur (entre la conscience spirituelle et celle du plan terrestre), cette force du désir pouvant détourner l’homme des réalités spirituelles pour le focaliser exclusivement sur les réalités matérielles.

Le scorpion (envoyé par Apollon) incarnait, quand à lui, un pouvoir d’épuration et de transmutation dont la conscience spirituelle est vectrice.

[…] En plaçant un scorpion à la poursuite d’Orion, c’est une véritable œuvre de transmutation du désir qui fut entreprise. Enfin, cerné de toute part, Orion plongea dans la mer pour rejoindre l’île de Délos. En d’autres termes, sous l’action transmutatoire opérée par la conscience spirituelle, la force du désir fut amenée à se placer sous la tutelle du cœur (évoquée par l’île de Délos). Ce faisant, la conscience corporelle (Artémis) lui ôta, de manière naturelle et spontanée, toute capacité à s’exprimer en tant que telle. Certes, elle tenta par la suite, de la restituer dans se fonction première mais, sous la lumière de l’esprit (illustrée par la foudre de Zeus), celle-ci fut totalement alchimisée : elle quitta donc la dimension psychique, son lieu d’expression habituel, pour s’élever et œuvre désormais sur les plans spirituels (symbolisme de la conscience céleste du même nom).

Saint Simon
James Tissot, Saint Simon, Brooklyn Museum

La tradition de l’hermétisme chrétien associe saint Simon, surnommé « le Zélote », au signe du Scorpion. Les Zélotes formaient une secte juive dont les membres « zélés » pour la stricte observance de la loi mosaïque, étaient de redoutables fanatiques ultra nationalistes. […] Associé à l’apôtre Simon, le terme « zélote » n’implique pas cependant qu’il ait appartenu à cette secte, mais seulement qu’il était animé d’une ardeur extrême pour servir le Christ.

[…] Saint Simon symbolise le chemin de l’aspirant qui souhaite entreprendre une alchimie de sa personnalité afin de la délivrer de l’emprise de ses pulsions instinctuelles, et qui s’inscrit dans une perspective de transmutation grâce à la puissance de l’amour (la puissance du Christ dont il était investi).

Le béryl

La tradition de l’hermétisme chrétien attribue le béryl (l’aigue-marine) au signe du Scorpion. Or la couleur verte de cette pierre est déjà fort éloquente. En effet, elle évoque la transparence de l’eau et nous avons déjà mentionné que cet élément fut toujours étroitement associé à la dimension psychique. Ainsi, conformément à sa couleur, l’aigue- marine stimule tout spécialement un travail de purification de la nature instinctuelle et émotionnelle. C’est d’ailleurs en ce sens que les anciens lui attribuaient le pouvoir d’harmoniser les forces sexuelles en les plaçant au service de l’amour. Dans cette perspective, les Cyranides, un traité sur les pierres datant de la Grèce antique, nous rapportent en effet que l’aigue-marine « fait naître l’affection entre ceux qui se marient, ainsi que le parfait accord dans les rapports intimes.

Le basilic

Les hermétistes placent le basilic (Ocimum basilicum) en rapport étroit avec le signe du Scorpion. Or cette plante était particulièrement présente dans la tradition grecque puisqu’on lui attribuait une double signification à la fois érotique et funéraire. En effet, le basilic évoquait alors une transformation profonde entraînant simultanément une mort et une renaissance, cette plante étant un poison douloureux et une force de guérison. Par ailleurs, les anciens en recommandaient l’usage pour apaiser une sexualité inhibée ou s’exprimant au détriment des autres valeurs. Les couples, confrontés à des conflits d’origine sexuelle ou émotionnelle, avaient donc recours à cette essence, celle-ce leur permettant de percevoir l’origine précise de leur difficultés.

Ikaria, l’Île du Plus-Etre

Source

Astrologie sacrée et symbolisme initiatique. Charles-Rafaël Payeur. Editions de l’Aigle

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