
Symbole manifeste de puissance et de force dans l’Ancien Testament , le lion est synonyme de royauté, l’animal dominant les autres créatures terrestres. Pour cela, il fut rapidement choisi comme une image privilégiée de la fonction royale et du Messie. Le lion associé à l’évangéliste Marc sera également pour les chrétiens la figure du Christ ressuscité. Il conservera tout au long de sa riche histoire une ambivalence qui ne l’a pas quitté, ce qu’attestent les nombreuses représentations de saint Jérôme et de son traditionnel félin. Royal, il peut être aussi être synonyme du mal lorsqu’il est assimilé au diable et aux forces destructrices.
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Le lion et l’évangéliste Marc

La tradition chrétienne a rapidement identifié les évangélistes aux « quatre vivants » de la vision du prophète Ézéchiel. C’est pour cette raison que les évangélistes sont souvent représentés ou accompagnés par le symbole qui leur est associé : le lion pour Marc, l’homme ou l’ange pour Matthieu, le taureau pour Luc et l’aigle pour Jean.
Le lion dans la Bible
À l’époque du Premier Testament, le lion (leo persicus) circulait en Palestine, surtout dans le voisinage du Jourdain. Il hantait les taillis (Jr 49,19) d’où il surveillait les troupeaux (1 S 17,34ss ; Is 11,7 ; 31,4 ; Am 3,12). À l’époque romaine, le lion devient plus rare et il a complètement disparu de la région à l’époque des croisades. On trouve une belle reproduction du félin sur le célèbre sceau de Shéma :

Reconstitution du sceau d’après une empreinte. Shéma était l’un des serviteurs ou ministres du roi Jéroboam II, un roi du royaume du Nord qui a régné au 8e siècle avant notre ère.
La force du lion est reconnue (Jg 14,18 ; 2 S 1,23 ; Pr 30,30) et l’on compare parfois les personnages puissants au lion. Dans la Bible, le lion évoque le messie (Ap 5,5) et le roi (voir 1 R 10,19). L’association du lion à l’évangéliste Marc repose toutefois sur la vision du prophète Ézéchiel (1,1-14) qui décrit les « quatre vivants », une image que l’on retrouve chez d’autres peuples du Proche-Orient ancien.
La tradition chrétienne
Ce sont les pères de l’Église qui ont consacré l’association des quatre symboles avec les évangélistes. Ils se basaient sur la vision d’Ézéchiel (1,1-14) déjà évoquée et sur un passage de l’Apocalypse (4,7-8). Irénée de Lyon (vers 180) a sans doute été le premier à faire l’identification en associant toutefois l’aigle à Marc et le lion à Jean. L’association des symboles telle qu’elle s’est imposée dans la tradition provient de Jérôme (348-420). Son explication repose sur le raisonnement suivant : l’homme ou l’ange est attribué à Matthieu parce que son évangile commence avec une généalogie (Mt 1,1-17) et se poursuit avec les récits d’enfance où les anges interviennent à plusieurs reprises. Le lion est associé à Marc parce que son récit de Jésus le Christ (ou messie) s’ouvre avec un passage prophétique évoquant « une voix qui crie dans le désert » (Mc 1,3) ; Jérôme associe cette voix au rugissement du lion. Le taureau, animal sacrificiel par excellence, représente l’évangéliste Luc à cause du sacrifice de Zacharie au Temple que l’on retrouve au début de son évangile (Lc 1,5-25). L’aigle qui atteint aisément le sommet des montagnes représente bien l’évangéliste Jean car son œuvre est considérée comme le plus spirituel des évangiles.
Diplômé en études bibliques (Université de Montréal), Sylvain Campeau est responsable de la rédaction.
Voir l’article avec les références : http://www.interbible.org/interBible/ecritures/symboles/2010/sym_101112.html#
Astrologie

L’archange Michaël est associé au Soleil et à l’élément FEU, son jour est le Dimanche et son signe astrologique du Lion.
Le signe du Lion (du 23 juillet au 23 août) et la moisson du blé
Voir aussi :