
- Le lectorat
- Le lectorat, un ministère vital
- Dans l’initiation ecclésiastique : l’ordre de lecteur et l’éveil du chakra sacré
- L’art de la Récitation
- Voir aussi
Le lectorat
Le lecteur est, dans plusieurs Églises chrétiennes, chargé principalement de lire à voix haute des extraits de l’Écriture lors de l’office. Il est aussi affecté à la garde des livres sacrés ; il peut diriger le chœur. Dans certaines paroisses, il assure l’ordonnance de l’office.
Origine du lectorat
L’office de lecteur est connu dès avant 251, date de la Lettre (de Corneille) à l’évêque Fabien d’Antioche. Sa charge est ainsi décrite : « Le lecteur était chargé de garder les livres sacrés ; de lire pour celui qui prêche ; de chanter les leçons ; de bénir le pain et les fruits nouveaux. Il servait de secrétaire aux prêtres et aux évêques. ».
La fonction de lecteur, prestigieuse au IIe siècle, sera plus tard absorbée dans le système hiérarchique ecclésiastique qui se structure à partir du milieu du IIIe siècle.
En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lecteur_(liturgie)
Le lectorat, un ministère vital

La liturgie chrétienne orthodoxe est une rencontre avec le Verbe de Dieu incarné, rendue possible par un culte intelligible qui nous touche par l’intermédiaire de tous les sens humains : la vue, l’odorat, l’ouïe, le toucher et le goût. Pourtant, lorsque nous envisageons l’ensemble des éléments qui composent la liturgie orthodoxe – incluant les processions, les icônes, les encensements, le signe de la croix, les prostrations – le reste du culte est mené par le biais du langage. C’est par le biais du don divin du langage humain que nous entendons la Bonne Nouvelle, l’Évangile de Jésus-Christ, que nous chantons les textes liturgiques, les psaumes, les tropaires et le Symbole de foi, et que nous prions et faisons l’expérience de Jésus-Christ, le Verbe de Dieu incarné.
LA LECTURE LITURGIQUE
ASPECTS PRATIQUES DE LA LECTURE LITURGIQUE
ANNEXE I : LECTURE DE L’ÉPÎTRE
ANNEXE II : RÔLE DU LECTEUR DANS LES OFFICES
Dans l’initiation ecclésiastique : l’ordre de lecteur et l’éveil du chakra sacré
Au niveau de la tradition sacerdotale catholique, le travail sur le chakra sacré correspondant au grade de lecteur (lectorat). Aussi, le Pontifical Romain rapporte qu’au cours de cette ordination, les candidats ayant revêtu le surplis et portant un cierge un cierge à la main se mettent à genoux devant l’évêque qui leur adresse la monition suivante :
« Vous êtes appelés, mes très chers fils, à être lecteurs dans la maison de notre Dieu. Sachez quels devoirs vous aurez à remplir et acquittez-vous-en dignement, car le Dieu puissant récompensera votre fidélité par une augmentation de gloire dans la vie future. Le Lecteur doit lire à celui qui prêche, chanter les Leçons, bénir le pain et les fruits nouveaux. Appliquez-vous donc à lire la parole de Dieu, c’est-à-dire les saintes Leçons, d’une manière distincte et claire pour instruire et édifier les fidèles, sans altération de la doctrine, car il faut prendre garde que la vérité des divines Leçons ne soit altérée par votre faute au détriment des auditeurs. Appliquez-vous à graver dans votre cœur et à retracer dans votre conduite les saintes maximes que vos lèvres prononcent : vous instruirez ainsi vos auditeurs par la parole et par l’exemple. Quand donc vous lirez, placez-vous en un lieu élevé de l’église, afin que tous vous entendent et vous voient, et que la position de votre corps soit le signe du haut degré de vertu auquel vous êtes parvenu : de cette façon, à tous ceux qui vous entendront et vous verront vous serez le modèle d’une vie céleste : ce que Dieu, nous l’espérons, vous accordera par sa grâce. »
Suite à cette première monition, l’évêque prend le livre des leçons et le présente aux ordinants qui le touchent de la main droite, alors qu’il dit : « Recevez ce livre et soyez lecteurs de la parole de Dieu. Si vous remplissez fidèlement et utilement votre charge, vous aurez part à la récompense promise aux premiers ministres de l’Evangile. ».
Enfin, debout et mîtré, l’évêque se tourne vers les nouveaux lecteurs qui demeureront à genoux et adresse cette prière : « Mes très chers frères, prions Dieu le Père tout-puissant de répandre avec abondance sa bénédiction sur ses serviteurs ici présents, qu’il a daigné choisir pour être Lecteurs, afin qu’ils lisent distinctement ce qui doit être lu dans l’Eglise de Dieu et qu’ils le mettent en pratique. Par Jésus-Christ Notre Seigneur, qui vit et règne éternellement avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Amen. ».
(Extrait du Cérémonial des ordinations à l’usage des Ordinants et des Fidèles).
A la lecture de ce texte, il est intéressant de constater que la fonction principale du Lecteur est de « lire la parole de Dieu, c’est-à-dire les saintes Leçons, d’une manière distincte et claire pour instruire et édifier les fidèles, sans altération de la doctrine, car il faut prendre garde que la vérité des divines Leçons ne soit altérée par votre faute au détriment des auditeurs. Au niveau symbolique, nous retrouvons ici tous les enjeux fondamentaux du chakra sacré consistant à favoriser le développement et la croissance du moi (pour instruire et édifier les fidèles) en s’appuyant sur les valeurs authentiques et véritables de l’être profond (lire la parole de Dieu) sans les travestir d’aucune manière (sans altération de la doctrine)
Plus encore, on retrouve également dans cette monition une référence explicite à la nécessité de valoriser la nature profonde de l’être (la parole de Dieu) : » Quand donc vous lirez, affirme l’évêque, placez-vous en un lieu élevé de l’église, afin que tous vous entendent et vous voient…. ». Cette dimension fondamentale dans l’éveil est l’épanouissement du chakra sacré est donc particulièrement mis en exergue. En effet, le lecteur doit se placer à al vue de tous sur un lieu élevé afin d’être pleinement mis en lumière et de conforter ainsi dans son rapport aux autres l’affirmation de ce qu’il est.
Ajoutons enfin que le lecteur doit « bénir le pain et les fruits nouveaux. ». Or, le pain et les fruits nouveaux évoquent le règne végétal et symbolisent par conséquent les énergies vitales dont l’aspirant dispose. En ce sens, nous savons que le chakra sacré est étroitement associé à la vitalité (étant responsable de la captation et la distribution du prâna dans l’organisme). Aussi, en invitant le clerc à bénir le pain et les fruits nouveaux, l’évêque l’invite en fait à travailler sur son corps énergétique, étroitement associé à tous les fonctions vitales de l’organisme. En effet, bénir une chose implique de la valoriser. Notons en ouvre que cette dimension énergétique, le Kâ des anciens Egyptiens, est également responsable des fonctions nutritives, sexuelles, sensorielles et mémorielles.
En effet, le cors énergétiques se compose de quatre sous-plans : l’éther chimique (régissant les fonctions d’assimilation et d’élimination), l’éther vital (régissant la fonction reproductive), l’éther lumière (régissant les fonctions sensorielles) et l’éther réflecteur (régissant les fonctions mémorielles). Ainsi, la fonction de bénir le pain et les fruits nouveau met en exergue la nécessité d’harmonier ces différentes fonctions en les éveillant pleinement.
A ce titre, précisons que la bénédiction n’est pas seulement un rite de magnétisation permettant de vitaliser un objet. En effet, sur un plan métaphysique, bénir signifie étalement éveiller l’essence profonde comme l’étymologie hébraïque de ce mot le précise. Ainsi, en donnent au lecteur le pouvoir de bénir, l’évêque l’invite aussi à exalter l’essence profonde des choses. Plus encore, le pain devient ici un symbole de la production humaine (le pain n’existant pas sans le travail de l’homme) alors que les fruits représentent alors ce qui existe naturellement autour de lui. L’aspirant est donc invité à découvrir dans ce qui s’offre à lui (les fruits) comme dans ce qu’il produit (le pain) l’essence profonde qui s’y trouve présente, évitant de chosifier ce qui l’entoure.
Source : Les Chakras, symbolisme et méditation. Charles-Rafaël PAYEUR. Editions de l’Aigle. P. 265 – 268.
Voir aussi l’article consacré au chakra sacré (en cours de construction)
L’art de la Récitation
Pour commencer, lisez un psaume à haute voix, clairement et distinctement.
Puis vous vous le lirez ensuite recto-tono, c’est à dire sur une seule et même note.
Un article sera bientôt créé sur ce site au sujet de l’art de la récitation et dans lequel vous pourrez bénéficier toutes les indications nécessaires.
Du côté de la technique vocale
L’exercice du recto-tono vous aidera à stabiliser votre voix en gommant les difficultés de bien des chansons ! Objectif zéro tension et une voix belle, souple et homogène.