
- Synthèse de la doctrine sociale de l’Eglise
- Compendium de la doctrine sociale de l’Église
- Pour une civilisation de l’Amour
- Vers un monde meilleur?
Synthèse de la doctrine sociale de l’Eglise
Construire la civilisation de l’Amour
Abbé Marc-Antoine Fontelle
Vaste exposé complet de la doctrine sociale de l’Eglise. Un ouvrage de référence sans équivalent. Pour tous les acteurs de la vie sociale, chrétiens ou non.
Depuis le concile Vatican II, une expression revient souvent lorsque l’on évoque, à la lumière de l’Évangile, l’avenir temporel possible de la société des hommes du troisième millénaire : la « civilisation de l’amour ».
Qu’est-ce à dire ? L’expression n’est-elle pas aujourd’hui quelque peu banalisé ?
En réalité, l’expression « civilisation de l’amour » est bien spécifique.
Tout d’abord, elle vise, comme toute première cible, les laïcs. Ce sont eux les responsables de la construction de la civilisation de l’amour. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit là d’ordonner la vie sociale dans la cité temporelle. Or c’est au laïc que revient le gouvernement de la société temporelle : c’est cela qu’implique le terme « civilisation ».
Mais comment, avec quels outils, selon quels principes valables pour toute l’humanité, ordonner et régir cette société temporelle ?
L’Église n’a jamais fourni de définition du régime politique idéal — à supposer qu’il existe — et ce n’est d’ailleurs pas son rôle. Mais depuis les origines de l’histoire du peuple de Dieu, la Bible, et plus particulièrement l’Évangile, ont donné à l’homme la lumière et le guide sûr pour élaborer un véritable corpus social qui permette une société temporelle respectueuse de toute dignité humaine.
Aujourd’hui, l’Église est riche d’une doctrine sociale à part entière, élaborée au fil des siècles et pour laquelle rien de ce qui concerne l’homme n’est étranger.
C’est cette Doctrine sociale de l’Église, enrichie de tous ses apports historiques et actuels qu’offre le présent livre, un ouvrage qui n’a pas, jusqu’à ce jour, son équivalent en France.
Un texte de référence, à la fois doctrinal et concret, qui fera date.
SOMMAIRE :
QU’EST-CE QUE LA DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE ?
Qu’est-ce que la doctrine sociale de l’Église ?
Pourquoi l’Église a-t-elle une doctrine sociale ?
Quel but poursuit l’Église avec la doctrine sociale ?
Quelle est l’autorité de la D.S.E. ?
Quels sont les fondements de la D.S.E. ?
Développement et méthodes de la D.S.E.
PRINCIPES ET VALEURS DE LA DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE
De quel homme s’agit-il ?
La vocation de l’homme est d’aimer
L’homme n’est pas un « pur esprit »
Les droits et les devoirs d’états de l’homme
La justice sociale et la charité
Le travail humain
La propriété et le principe de communications des biens
L’autorité et le principe de gouvernement
LA VIE DE LA SOCIETE
Le rôle et la mission des fidèles laïcs dans la société
La famille
Les corps intermédiaires
L’État
La communauté internationale
L’économie
La culture
Les béatitudes, traité d’unité de vie
Compendium de la doctrine sociale de l’Église

Pour une civilisation de l’Amour
AYARD
Patrick de Laubier
POUR UNE CIVILISATION
DE L’AMOUR
Cet ouvrage, épuisé chez l’éditeur est mis gracieusement par son auteur à disposition des internautes intéressés par la doctrine sociale. Merci à lui de tout cœur.
Télécharger le document : https://doctrinesocialeeglise.org/IMG/pdf/Pour_une_civilisation_de_l_Amour_le_message_social_chretien_Patrick_de_Laubier_usage_document_de_travail.pdf
Vers un monde meilleur?

VERS UN MONDE MEILLEUR?
Le chrétien, entend-on dire, n’attend pas «un monde meilleur», mais le Royaume des Cieux, qui viendra «à la fin des temps». Or l’idée que l’attente du Royaume des Cieux n’aurait rien à voir avec les efforts des hommes pour améliorer le monde ne trouve aucun fondement dans l’enseignement de l’Église. Il faut relire et méditer, pour s’en convaincre, un texte de Vatican II qui garde toute sa pertinence. Voici par exemple quelques affirmations fortes, qu’il n’est guère besoin de commenter, tant elles parlent d’elles-mêmes:
Pour les croyants, une chose est certaine: considérée en elle-même, l’activité humaine, individuelle et collective, ce gigantesque effort par lequel les hommes, tout au long des siècles, s’acharnent à améliorer leurs conditions de vie, correspond au dessein de Dieu.
GS 39.3: Car ces valeurs de dignité, de communion fraternelle et de liberté, tous ces fruits excellents de notre nature et de notre industrie (…), nous les retrouverons plus tard, mais purifiés de toute souillure, illuminés, transfigurés, lorsque le Christ remettra à son Père « un Royaume éternel et universel: royaume de vérité et de vie, royaume de sainteté et de grâce, royaume de justice, d’amour et de paix ». Mystérieusement, le Royaume est déjà présent sur cette terre; il atteindra sa perfection quand le Seigneur reviendra.
GS 43.1: Ils s’éloignent de la vérité ceux qui, sachant que nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais que nous marchons vers la cité future, croient pouvoir, pour cela, négliger leurs tâches humaines, sans s’apercevoir que la foi même, compte tenu de la vocation de chacun, leur en fait un devoir plus pressant. L’expression «vers un monde meilleur» met en lumière le paradoxe de l’Espérance chrétienne: c’est à la fois une attente (on va vers un monde meilleur) de ce que Dieu seul peut donner et un engagement (on œuvre en vue d’améliorer le monde). Les deux sont aussi indissociables que sont indissociables, dans l’enseignement de Jésus, l’amour de Dieu et l’amour du frère. Ce paradoxe de l’Espérance, nous le vivons dans chacune de nos liturgies eucharistiques: la communauté des fidèles du Christ y célèbre son attente du Royaume tout y puisant des forces pour retourner dans le monde auquel elle est renvoyée.
CONSTITUTION PASTORALE
SUR L’ÉGLISE DANS LE MONDE DE CE TEMPS
GAUDIUM ET SPES
Voir aussi :