- Supplique à Marie qui défait les noeuds
- La neuvaine
- Le tableau
Supplique à Marie qui défait les noeuds
« Vierge immaculée, Vierge bénie, Vous êtes la dispensatrice universelle de toutes les grâces de Dieu. Vous êtes donc l’espérance de tous les hommes, Vous êtes donc mon espérance. Je remercie sans cesse mon Bien Aimé Seigneur qui m’a donné de Vous connaître, et qui m’a fait comprendre le moyen que je dois employer pour recevoir les grâces divines et pour être sauvé. Ce moyen c’est Vous-même, Auguste Mère de mon Dieu, car je sais que c’est principalement par les mérites de Jésus-Christ, et ensuite par Votre intercession que je peux parvenir au salut éternel.
O ma Souveraine, Vous avez mis tant d’empressement à visiter Elizabeth, afin de la sanctifier. Hâtez-Vous de venir et daignez visiter mon âme.
Mieux que moi, Vous savez combien elle est pauvre et combien de maux l’affligent : passions déréglées, mauvaises habitudes, péchés commis, autant de maladies pernicieuses qui ne peuvent que la conduire à la mort éternelle.
Il ne tient qu’à Vous de la guérir de toutes ses « infirmités », et de défaire tous les noeuds qui l’affectent.
Priez donc, ô Marie et recommandez-moi à Votre Divin Fils et obtenez-moi les grâces que Vous savez être les plus utiles et les plus essentielles pour mon salut éternel.
Je m’abandonne tout entier entre Vos mains. Vos prières ne sont jamais repoussées : ce sont les prières d’une Mère à son Fils, et ce Fils Vous aime tant, qu’il met son bonheur à faire ce que Vous désirez afin d’augmenter Votre gloire et de témoigner ainsi du grand amour qu’Il Vous porte.
Ô Notre-Dame, restons-en là : moi, à me confier pleinement à Vous ; et Vous, à prendre soin de mon salut. Ainsi soit-il.
« (Saint Alphonse de Liguori, Docteur de l’Eglise)
La neuvaine
Origine de la Neuvaine
C’est le Pape François, du temps où il était encore simple jésuite, qui est à l’origine de la dévotion pour « Marie qui défait les nœuds ». Cette image de la mère de Jésus impliquée dans la résolution des difficultés terrestres l’a bouleversé. Puis les pèlerins ont afflué autour des reproductions. Pour eux, en 1997, un bon prêtre, le père Juan-Ramón Celeiro, a écrit des prières rassemblées en une neuvaine qui est éditée et diffusée dans le monde entier depuis la France par les Editions du Gingko.
Une étincelle de foi à l’origine d’un incendie
Alors qu’il terminait une thèse de doctorat en Allemagne dans les années 80, il est frappé par un tableau de l’église St. Peter am Perlach à Augsbourg, près de Münich (Bavière). Ce tableau y est vénéré depuis le 18ème siècle ; la ferveur populaire lui a donné le nom de « Maria Knottenlöserin » littéralement « Marie, celle qui défait les nœuds ».
Il en ramena quelques petites images en Argentine, les joignant à son courrier et fit installer une copie du tableau dans la chapelle de l’université catholique El Salvador qu’il dirigeait à Buenos Aires. Mais l’endroit était petit, aussi des personnes travaillant à l’université et membres de la paroisse de San José del Talar, demandèrent alors à leur curé d’accrocher dans l’église une autre copie du tableau d’Augsbourg.
Il en alla de même pour l’église San Juan Bautista. En 1997, son curé, le père Juan-Ramón Celeiro, a écrit pour ses paroissiens et les pèlerins de son église, la neuvaine et les méditations pour prier devant l’image de Marie qui défait les nœuds
Qu’est ce que la Neuvaine ?
La Neuvaine à Marie qui défait les nœuds, est un livret de prières écrit par le Père Celeiro, prêtre argentin et validé par l’Eglise catholique (Nihil Obstat et Imprimatur de l’archevêché de Paris). Il permet de confier pendant 9 jours une souffrance à Marie, la Mère de Jésus, en méditant à partir du chapelet et de la contemplation du tableau du même nom. Il ne s’agit nullement de formules magiques mais de l’appel confiant d’une personne dans le besoin, à Celle qui peut tout obtenir de Dieu.

Les neuvaines, une tradition de l’Eglise
Les neuvaines sont une tradition de l’Eglise catholique. Elles consistent à prier pendant 9 jours consécutifs pour une intention particulière. Il existe des neuvaines pour une multitude de causes.
Cette tradition remonte aux premiers chrétiens qui prenaient exemple sur les disciples de Jésus. Ceux-ci s’étaient réunis au Cénacle entre l’Ascension de Jésus au Ciel et la Pentecôte, jour où Dieu donna l’Esprit Saint au Monde.
Il s’écoula 9 jours durant lesquels « Tous étaient assidus à la prière, avec quelques femmes dont Marie la mère de Jésus » (Actes des apôtres 1:14).
Les témoignages dans l’histoire de l’Eglise montrent que Dieu se laisse toucher par les neuvaines, notamment celles adressées à Marie. Il accorde alors de nombreuses grâces : réconciliations, guérisons, solutions financières, emploi, logement… Ces grâces sont aussi spirituelles, car le but premier de la prière est la conversion des cœurs.
« Ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez » (Evangile de Jésus Christ selon St Matthieu 21,22)
Composition de la Neuvaine à Marie qui défait les nœuds
La neuvaine « Marie qui défait les nœuds », véritable acte de foi, d’abandon et d’espérance, est inspirées du célèbre tableau de Johann Melchior Schmidtner fidèlement reproduit dans le livret.
Elle se compose de onze prières : soit une prière/méditation pour chacun des neuf jours, plus une supplique et une prière « centrale». Ces prières accompagnent la méditation du chapelet qui fait réfléchir sur un moment-clé (appelé Mystère) de la vie de Jésus et Marie. Il est étonnant de constater qu’il y a toujours un lien entre le nœud pour lequel on prie et le mystère que l’on médite.
La neuvaine pourquoi… pour qui ?
La Neuvaine à Marie qui défait les nœuds, écrite par le père Celeiro, est destinée à tous ceux qui, un jour, à bout de souffrances, crient leur désarroi vers le Ciel. Elle permet de confier à la Mère de Jésus, toutes sortes de difficultés, toutes sortes de noeuds : états d’angoisse, endettement, recherche d’emploi, recherche de logement, examen, maladie, douleur, avortement, divorce, rupture, alcoolisme,drogue, stress, dépression…, toutes difficultés matérielles, familiales, scolaires, professionnelles ou spirituelles.

Quel que soient l’âge, la condition, l’origine,… la notion de « nœuds dans la vie » est une réalité pour chacun.
Qui peut affirmer ne pas être concerné ?
Faut-il être croyant, pratiquant ?
Pas nécessairement, il y a toujours un moment dans la vie où l’on se sent impuissant à se sortir seul d’une situation, où l’on a besoin de s’en remettre à plus grand, plus fort que soi.
C’est une démarche d’abandon, de confiance aussi.
Pourquoi Marie ?
Marie, la Mère de Jésus, est la figure maternelle par excellence : la tendresse, l’oreille attentive, la main secourable.
Pourquoi ce tableau ?
Quelle meilleure explication que celle donnée par le Pape François, lorsqu’il était encore archevêque de Buenos Aires : « C’est l’image de notre Mère qui nous aide tous les jours sur les chemins de la vie. Elle vient à notre aide, s’occupe de nous, nous montre à Jésus, nous mène à Jésus. Nous lui présentons nos difficultés, nos “nœuds”, spécialement ceux qui affectent la vie chrétienne de notre famille. Et nous savons que ses mains amoureuses de mère, pleines de tendresse, s’occupent de nous. » (Jorge Bergoglio, SJ – Homélie du 15/08/1999)
Peut-on prier pour quelqu’un d’autre ?
Oui, c’est possible ; que la personne soit au courant ou non. En priant pour quelqu’un qui nous est cher, on s’associe à sa peine et l’on s’approprie son nœud . C’est une démarche bienveillante.
Peut-on confier tous ses problèmes, ses soucis ?
Oui, mais le mieux est de faire une neuvaine par nœud , par difficulté. Cela permet de constater les améliorations, les dénouements.
Par ailleurs, il est bon de pouvoir définir précisément par des mots ce qui fait souffrir. Pendant la Neuvaine, on mentionne le nœud explicitement tous les jours.
Comment savoir si les prières sont faites pour mon cas ?
Les prières composées par le père Celeiro énumèrent tout ce qui fait souffrir l’humanité, les désordres intérieurs comme extérieurs. Elles trouvent un écho dans la vie de chacun.
La récitation du chapelet permet de constater que les épisodes médités de la vie de Jésus et de Marie peuvent se rapprocher de notre propre expérience. C’est pour cela que le chapelet est le mode de prière le plus utilisé par les catholiques, il est universel. Le chapelet est un pont entre Dieu et les hommes.
Et si j’ai raté un jour, une prière ?
Marie est mère avant tout et, avant tout, elle regarde l’intention. Lorsque l’on prie une neuvaine, on n’est ni dans le formalisme mathématique, ni dans la formule magique.
9 jours c’est long, et si je ne suis pas exaucé ?
Oui, 9 jours c’est long mais c’est une période où la difficulté qui vous étouffe, le souci lancinant est nommé, mis en lumière et observé sous toutes ses facettes tout en étant mis à distance puisqu’il est confié à Marie. Ce sont 9 jours de décharge, de soulagement, d’apaisement. Les fruits ne sont pas forcément immédiats et ils ne sont pas nécessairement ceux que l’on attend.
Marie ne dénoue pas forcément le nœud confié mais va aider à l’identifier, à le nommer, le cerner sous différents angles au fur et à mesure des méditations des 9 jours. Très souvent, par le biais de la Neuvaine, elle peut nous montrer comment le dénouer nous-même.
Comment prier la neuvaine ?
La Neuvaine « Marie qui défait les nœuds » est composée de prières spécifiques inspirées du tableau du même nom, et s’appuie sur la méditation du chapelet. Elle se déroule sur 9 jours consécutifs et s’adresse à Marie, celle à qui l’on peut tout confier. Chacun fait à sa mesure, Marie est une mère et elle regarde l’intention, et non la forme. Pour être au mieux, le calme et la disponibilité d’esprit sont essentiels. Au niveau matériel, il convient de prévoir : le livret de la neuvaine, un chapelet, une Bible. Vous pouvez les commander ici.

Qu’est ce que le chapelet ?
Un chapelet, selon la définition du Larousse, est un objet de prière consistant en une sorte de collier de grains enfilés, que l’on fait passer successivement entre ses doigts en récitant certaines prières, notamment, chez les catholiques le « Notre Père » et le « Je vous salue, Marie ». C’est aussi l’ensemble des prières que l’on récite en faisant passer entre ses doigts les grains d’un chapelet. La prière du chapelet est couramment et inlassablement pratiquée à travers le monde.
Elle est fondée sur les principaux épisodes de la vie de Jésus et de Marie. Pour bien dire son chapelet, il est souhaitable de chercher un lien entre le nœud pour lequel on prie et l’un ou l’autre des événements qu’ont pu vivre Jésus et Marie.
Ces épisodes de la vie de Jésus et de Marie (appelés Mystères) sont répartis en :
- 5 mystères de Joie
par exemple l’Annonciation par l’ange Gabriel ou la Nativité - 5 mystères de Lumière
par exemple les Noces de Cana - 5 mystères de Souffrance
par exemple la Mort de Jésus sur la Croix - 5 mystères de Gloire
par exemple la Résurrection ou la Pentecôte lorsque les disciples reçoivent l’Esprit Saint.
Traditionnellement, la piété populaire évoque ces mystères à des jours déterminés de la semaine :
- Les 5 mystères de joie, le lundi et le samedi
- Les 5 mystères de souffrance, les mardis et vendredis
- Les 5 mystères de Lumière, le jeudi
- Les 5 mystères glorieux, les mercredis et dimanches.
Chaque mystère est suivi de la récitation d’un « Notre Père », de dix « Je vous salue, Marie » et d’un « Gloire au Père ». C’est ce que l’on appelle une dizaine de chapelet. Toutes ces prières et les références bibliques des mystères sont inscrites dans le livret de la neuvaine à Marie qui défait les nœuds.
Prières pour une journée
- Faire le signe de la croix.
- Lire l’acte de contrition
« Mon Dieu, j’ai péché contre Vous et mes frères, mais près de Vous se trouve le pardon. Accueillez mon repentir et donnez-moi la force de vivre selon votre amour.
- Commencer avec la première prière qui permet de présenter à Marie le nœud à délier
Sainte mère bien-aimée, très Sainte Marie, Vous qui défaites les
« nœuds » qui étouffent vos enfants, étendez vos mains miséricordieuses vers moi. Je vous remets aujourd’hui ce « nœud » [le nommer si possible] et toutes les conséquences négatives qu’il entraîne dans ma vie. Je vous donne ce « nœud » qui me tourmente, me rend malheureux(se) et m’empêche de m’unir à Vous et à Votre Fils Jésus, mon Sauveur.
J’ai recours à Vous, « Marie qui défaites les nœuds » car j’ai confiance en vous et je sais que vous n’avez jamais dédaigné un enfant pécheur qui vous supplie de l’aider. Je crois que vous pouvez défaire ce «nœud» car Jésus vous donne tout pouvoir.
J’ai confiance que vous accepterez de défaire ce nœud, car vous êtes ma Mère.
Je sais que vous le ferez parce que vous m’aimez de l’amour même de Dieu.
Merci ma Mère bien-aimée.
« Marie qui défaites les nœuds », priez pour moi.
Qui recherche une grâce la trouvera dans les mains de Marie.………
- Prier les trois premières dizaines du chapelet
- Lire la méditation du jour : voici, à titre d’exemple, la méditation du 4ème jour :
Sainte Marie, Mère de Dieu, je vous demande d’inspirer les prières que j’adresse à mon Père Céleste. Que sa miséricorde se répande sur mes proches et sur ceux que j’aime.
Marie qui connaissez les pierres de nos chemins, défaites ce nœud que je vous présente……………. Contemplons comment Marie est capable de défaire les nœuds de la tristesse, car toute sa vie elle a « tressailli d’allégresse en son Sauveur » (Lc 1,47) ; et les noeuds du triomphalisme et de l’orgueil, car elle a enfanté Jésus, l’a enveloppé de langes, l’a couché dans sa crèche et l’a présenté aux bergers de Bethléem (Lc 2, 7-16).
….
- Prier les deux dernières dizaines du chapelet
- Terminer avec la prière de conclusion à Marie qui défait les nœuds
Vierge Marie, mère du bel Amour, mère qui n’avez jamais abandonné un enfant qui crie au secours, mère dont les mains travaillent sans cesse pour vos enfants bien aimés, car elles sont poussées par l’Amour divin et l’infinie Miséricorde qui déborde de votre coeur, tournez votre regard plein de compassion vers moi.
Voyez le paquet de « noeuds » qui étouffe ma vie. Vous connaissez mon désespoir et ma douleur. Vous savez combien ces noeuds me paralysent. Marie, mère que Dieu a chargée de défaire les « noeuds » de la vie de vos enfants, je dépose le ruban de ma vie dans vos mains. Personne, pas même le Malin, ne peut le soustraire à votre aide miséricordieuse. Dans vos mains, il n’y a pas un seul noeud qui ne puisse être défait.
Mère toute puissante, par votre grâce et par votre pouvoir d’intercession auprès de votre Fils Jésus, Mon Libérateur, recevez aujourd’hui ce « nœud [le nommer, si possible]. Pour la gloire de Dieu, je vous demande de le défaire, et de le défaire pour toujours. J’espère en vous. Vous êtes l’unique Consolatrice que Dieu m’a donnée, vous êtes la forteresse de mes forces fragiles, la richesse de mes misères, la délivrance de tout ce qui m’empêche d’être avec le Christ.
Accueillez mon appel. Gardez-moi, guidez-moi, protègez-moi. Vous êtes mon refuge assuré.
Marie, vous qui défaites les noeuds, priez pour moi.
- Faire le signe de la Croix.
Les huit autres journées
https://www.catoco.net/intention-de-priere/neuvaine-a-marie-qui-defait-les-noeuds
Le tableau

http://www.mariequidefaitlesnoeuds.com/le-tableau/
De facture classique, le tableau de Marie qui défait les nœuds a été peint en 1700 par Johann Melchior Schmidter.
Il aurait répondu à une commande du Père HA von Langenmantel, pour son église de St Peter am Perlach à Augsbourg en Allemagne. Celui-ci voulait faire mémoire de la réconciliation d’un couple de sa famille : Wolfgang et Sophie von Langenmantel, sous forme d’un ex-voto.
La femme de l’Apocalypse
Marie est représentée selon la description qui est faite d’elle dans l’Apocalypse de St Jean (chapitre 12) : “ Un grand signe est apparu dans le ciel, une femme, revêtue de soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles ”.
La Vierge Marie est située entre le Ciel et la Terre pour signifier sa place, entre Dieu et les hommes. Sa tête inclinée indique que son oreille droite est tournée vers la Parole de Dieu. Son oreille gauche, inclinée vers la terre, est attentive aux supplications des hommes.
L’œuvre révèle un détail très tendre et fondamental : Marie qui défait les Nœuds est enceinte. Sous son bras droit et son manteau on distingue son ventre gonflé. La couleur de sa robe, rouge, veut dire que l’accouchement est proche: Jésus est sur le point d’arriver.
Les nœuds, un thème unique et universel
Le tableau serait inspiré d’une méditation de St Irénée : « Eve par sa désobéissance, fit le nœud du malheur pour l’humanité ; alors qu’au contraire, par son obéissance, Marie le dénoua… »
C’est d’ailleurs probablement la seule image où l’on voit Marie travailler activement « de ses mains ». Cela sous-entend que son action est non seulement spirituelle, mais aussi concrète.
Les anges sont très actifs dans le tableau : L’un d’eux présente à Marie le ruban tout encombré de nœuds. Ils symbolisent nos péchés et nos difficultés quotidiennes. Un autre ange montre le ruban rendu lisse par Marie ; tourné vers le spectateur, il semble dire : « voyez ce qu’Elle peut faire. Vous aussi, ayez confiance ! »
C’est cela qui attire les foules au pied du tableau ; Touchée par le long ruban dénoué par la Vierge, la piété populaire lui a donné le nom de « Maria Knottenlöserin », littéralement « Marie, celle qui défait les nœuds ».
Plus d’explications sur les symboles ainsi que des méditations liées au tableau, dans le livret Marie qui défait les nœuds – Neuvaine.
Liens externes :
- http://www.mariequidefaitlesnoeuds.com/
- https://hozana.org/priere/neuvaine/marie-qui-defait-les-noeuds
- https://www.catoco.net/intention-de-priere/neuvaine-a-marie-qui-defait-les-noeuds/
Voir aussi :