
Même quand il est baptisé, le chrétien n’est pas débarrassé des faiblesses de sa nature humaine : il n’est pas toujours fidèle aux promesses de son baptême et commet bien souvent des fautes. Cette inclination au péché demeure en lui. Aussi, Jésus appelle-t-Il à la conversion.
Cet effort de conversion qu’il nous revient de pratiquer « n’est pas seulement une œuvre humaine », nous rappelle le Catéchisme de l’Église catholique (n° 1428). « Il est le mouvement du cœur contrit attiré et mû par la grâce à répondre à l’amour miséricordieux de Dieu qui nous a aimés le premier. » « Il conviendrait donc d’insister plutôt sur le second sens du mot poena », (Le mot « pénitence » vient du latin poena, « peine » entendu au double sens de jugement et de tristesse) explique le père Matthieu Rouillé d’Orfeuil, directeur des études du séminaire français de Rome. « La pénitence exprime la tristesse d’avoir péché, afin de retrouver la joie du salut. » Rude pour certains, la pénitence n’est pas très en vogue. Le carême est l’occasion de dépoussiérer cette notion clé de la vie chrétienne.
Que signifie faire pénitence ?
Malgré la douceur maternelle de l’Église et la sagesse de ses pasteurs, la pénitence sert pourtant bien souvent d’épouvantail. Elle a en tout cas mauvaise presse. « C’est un acte d’amour, pas un film d’horreur ! »
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Carême, chemin de guérison et de partage

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