
Eugen Drewermann, né le 20 juin 1940 à Bergkamen, est un théologien et psychanalyste jungien allemand en rupture de ban avec l’Église catholique dans laquelle il a été ordonné prêtre en 1966.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugen_Drewermann
Les voies du coeur

Le Dalaï Lama et Eugen Drewermann témoignent de la complémentarité du bouddhisme et du christianisme. Pour le Dalaï Lama, les religions doivent entrer en dialogue, car leurs différences sont utiles pour répondre aux différentes attentes humaines, mais il serait criminel de les opposer. Toutes font appel à la miséricorde qui seule peut surmonter la méfiance et l’hostilité. Le dialogue interreligieux développe donc une attitude spirituelle non seulement de tolérance, mais de bienveillance active, au profit de toute l’humanité. La non-violence procède de la même attitude intérieure et doit aller jusqu’au désarmement concerté. Eugen Drewermann raconte sa propre « conversion » à la spiritualité bouddhiste, à l’âge de seize ans, au moment du réarmement de l’Allemagne. Il témoigne aussi de sa propre expérience de la non-violence, y compris dans le rapport aux animaux, et de sa conviction interreligieuse profonde à l’intérieur même du christianisme. Son commentaire du Notre Père en est ici une illustration.
https://www.babelio.com/livres/Dalai-Lama-Les-voies-du-coeur/1256688
Eugen Drewermann et la psychothéologie

Fonctionnaires de Dieu

Jamais peut-être, depuis Luther, la parole d’un théologien n’avait soulevé autant de passions. En passant au crible de la psychanalyse la vocation et la condition cléricales, Eugen Drewermann s’est attaqué au tabou le plus sensible de l’Église catholique. Étayé par une extraordinaire érudition littéraire, philosophique et théologique, et par vingt ans de pratique thérapeutique, son diagnostic est implacable : aliénation de l’esprit évangélique, fonctionnarisation de la foi, oubli des acquis fondamentaux de la Réforme, des Lumières, de la modernité…
Au-delà de son aspect critique, Fonctionnaires de Dieu nous invite à rompre définitivement avec une certaine façon de concevoir la religion. Cette oeuvre-phare, essentielle pour tous ceux qu’intéresse l’avenir du christianisme, nous met en présence des grands mystères de l’existence. Par son analyse saisissante de l’angoisse, de la culpabilisation et de l’autorité, elle s’adresse à tout un chacun, chrétien ou incroyant, dans son histoire intime.
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