Dévotion au Sacré-Coeur de Jésus

Le Sacré-Cœur de Jésus, mosaïque de Luc-Olivier Merson réalisée par l’Atelier Guilbert-Martin (1922), abside de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.

  1. Approche kabbalistique du cœur
  2. Dévotion au Sacré-Coeur de Jésus
  3. Chapelet à la Miséricorde Divine
  4. Demandez à Jésus de vous ouvrir son cœur avec cette prière
  5. Prière irrésistible de Padre Pio
  6. Juin
    1. 9 jours à l’école du Sacré Cœur de Jésus
    2. Fête du Sacré Coeur
  7. Août : Coeur Immaculé de Marie
Approche kabbalistique du cœur

Le cœur se dit en hébreu lév [Lamed-Beith]. Or ce terme, prononcé libév signifie aussi « enflammer » ou « attiser ». Or « enflammer » évoque l’acte d’allumer un feu alors qu’ »attiser » est associé à celui de l’aviver ou de le ranimer. Quel feu peut-donc être allumé ou ravivé au niveau du cœur? Dans un premier temps, il s’agit évidemment du feu vital associé à l’activité métabolique de l’organisme. En effet, le métabolisme repose sur un processus d’oxyréduction au cours duquel un véritable feu, alimenté par l’oxygène, permet la décomposition des molécules alimentaires et l’extraction d’une importante énergie.

Il s’agit ensuite du feu de l’émotion et du désir, associé à la dimension affective l’être. L’expression des sentiments a toujours été effectivement associée à l’activité d’un feu brûlant. C’est le feu de la passion. Ainsi, « déclarer sa flamme » évoque, dans le langage populaire, le fait d’exprimer sa passion amoureuse, son désir amoureux.

Enfin, il s’agit du feu qui embrase l’intellect, celui qui éclaire la conscience de sa lumière en la libérant de ses ténèbres. Ce feu est le symbole même de l’illumination et de la connaissance.

A travers ces trois formes de feu, nous retrouvons donc les trois modalités de l’âme, au sens traditionnel de psyche, et qui pourrait donc être définie comme l’ensemble des facultés énergétiques, affectives et mentales de l’homme.

Il existe également un quatrième feu que l’aspirant doit allumer en son cœur. Il s’agit du feu de l’amour que nous présente la doctrine du Sacré-Coeur. En effet, une révélation reçue par sainte Gertrude au quinzième siècle est particulièrement intéressante à ce titre. Alors qu’elle demandait à saint Jean pourquoi il n’avait rien écrit sur le cœur du Christ, l’apôtre lui répondit : « J’étais chargé d’annoncer à l’Église naissante la doctrine du Verbe incréé de Dieu le Père; mais quand à ce Cœur sacré, Dieu s’est réservé de le faire connaître dans les derniers temps, quand le monde commencerait à tomber dans la décrépitude, afin de ranimer la flamme de la charité qui sera refroidie. » Ainsi donc, le cœur est bien en l’homme le lieu où l’amour, issu de sa rencontre avec l’autre (et à travers lui avec le Tout-Autre), peut s’enflammer, embrasant alors son âme sur les trois plans qui la constituent (plan vital, plan émotionnel et plan mental), l’amenant ainsi à exercer les ministère sacrés de roi, de prêtre et de prophète.

Par ailleurs, nous savons que le terme hébreu lévav [Lamed-Beith-Beith] désignant le cœur signifie également, lorsqu’il est prononcé libév, « enchanter », « fasciner » ou « charmer ». Or, il est éloquent de constater que pour « enchanter » (« soumettre à une action surnaturelle »), « fasciner » (« exercer une irrésistible séduction ») et « charmer » (« captiver par un puissant attrait »), il faut être doué de grâces (un terme provenant du latin gratia signifiant « aide de Dieu » et désignant « une sorte de charme d’agrément qui réside dans une personne »). Or la grâce ne relève pas de la nature humaine puisqu’elle est une force d’origine surnaturelle dont l’âme est revêtue lorsqu’elle n’est plus un simple souffle issu de l’union de l’esprit et du corps, mais un souffle d’amour issu d’une communion intime et plénière entre l’homme et Dieu. Aussi, un être beau et intelligent peut demeurer sans grâce.

Nous retrouvons donc tout l’enjeu fondamental que nous avons associé au cœur. Ajoutons en outre que la grâce, en que lumière de l’âme, s’exprimera évidemment au niveau des trois plans. Aussi, il y aura des gestes empreints de grâce (plan vital), des sentiments emprunts de grâce (plan émotionnel) et des paroles empreintes de grâce (plan mental). Plus encore, non seulement la grâce origine une union entre l’homme et Dieu, mais elle exerce aussi un attrait sur l’autre, générant ainsi une dynamique de communion entre deux êtres, celui qui est fasciné étant appelé à se déposséder de lui-même pour participer à la réalité de celui qui le charme. Ainsi, nous retrouvons à nouveau cette dynamique d’union entre deux réalités si étroitement associés au cœur.

Par ailleurs, nous avons également affirmé que le radical [Lamed-Beith-Beith] forme une racine à l’origine du verbe nilbav [Noun-Lamed-Beith-Beith] signifie « devenir sensé ». Or si les verbes « enchanter », « fasciner » ou « charmer évoquaient la grâce, le fait de « devenir sensé » est directement associé à la sagesse qui est également un don de Dieu. En effet, la tradition judéo-chrétienne nous apprend que Dieu est le seul sage qui puisse communiquer à l’homme une sagesse authentique le rendant capable de connaître Sa réalité et de la faire connaître. En ce sens, le sage est celui qui s’oppose à l’insensé, à l’impie qui méconnaît Dieu. Aussi, Salomon « qui marchait selon les ordonnances du Seigneur », recevra de Dieu « un cœur sage et intelligent comme personne ne l’a eu avant lui et comme personne ne l’aura après lui. » la sagesse en tant que connaissance transformante apparaît donc chez celui qui s’est entièrement tourné vers Dieu, s’ouvrant à Sa réalité connaissable et se laissant féconder par elle. Il ne s’agit évidemment pas de la simple raison, mais bien d’une intuition ou d’une inspiration. Autrement dit, ce n’est pas une connaissance cérébrale, mais une connaissance cardiaque. A nouveau, nous retrouvons donc l’image du cœur en tant que vecteur de connaissance.

Enfin, le mot hébreu lèv [Lamed-Beith] est constitué de la lettre lamed issue d’un ancien idéogramme représentant un aiguillon par lequel les conducteurs de bœufs guidaient autrefois leurs troupeaux, leur indiquant ainsi le chemin à suivre et les voies à ne pas emprunter. D’ailleurs le mot lamed [Lamed-Mem-Dalet] signifie littéralement instruire, enseigner ou apprendre. En ce sens, l’aiguillon était parfois associé, dans la tradition hébraïque, à l’image du maître (pasteur) instruisant (aiguillant!) ses disciples (le troupeau) sur le chemin qu’ils devraient suivre pour atteindre leur réalisation. L’Ecclésiaste nous rapporte même que : « Les paroles du sage sont comme des aiguillons et comme des piquets plantés par les maîtres de troupeaux. »

Quand à la lettre Beith, elle est issue d’un ancien idéogramme représentant une maison. Or la maison. Or la maison est une image symbolique associée traditionnellement à la réception de l’Esprit. En effet, elle évoque la création (et conséquemment la créature) qui accueille en son sein la puissance divine pour qu’elle s’y incarne pleinement. Dès lors, le cœur est associé à un processus par lequel Dieu enseigne à l’homme les modalités de Son incarnation (ces modalités étant symbolisées par les ministères de roi, de prophète et de prêtre).

Source : Introduction à l’étude du système cardio-vasculaire. Texte issu d’une conférence de Charles-Rafaël Payeur. Éditions de l’Aigle.

Dévotion au Sacré-Coeur de Jésus

Le Sacré-Cœur est une dévotion au cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l’amour divin par lequel Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l’Église catholique mais aussi, quoiqu’à moindre échelle, dans l’Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l’accent sur les concepts d’amour et d’adoration voués au Christ. La solennité du Sacré-Cœur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l’Église catholique par le pape Pie IX en 1856.

L’extension de cette dévotion dans l’Église catholique à partir du XVIIe siècle vient des révélations d’une visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, qui a affirmé l’avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 1675. Plus tard, à partir du XIXe siècle, elle provient des révélations d’une autre religieuse catholique, la mère supérieure du couvent de la congrégation du Bon Pasteur de Porto, Marie du Divin Cœur Droste zu Vischering, qui a demandé au pape Léon XIII qu’il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.

La tradition catholique associe le Sacré-Cœur aux actes de réparation dédiés au Christ. Dans son encyclique Miserentissimus Redemptor, Pie XI a indiqué : « L’esprit d’expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus ». La dévotion au Sacré-Cœur est parfois pratiquée au sein des Églises orthodoxes, où elle reste un point de controverse, étant perçue comme un exemple de latinisation liturgique.

L’image la plus célèbre du Sacré-Cœur de Jésus, par Pompeo Batoni (1767), Église du Gesù (Rome).

Le Sacré-Cœur est souvent représenté, dans l’art chrétien, sous la forme d’un cœur enflammé brillant d’une lumière divine, saignant car ayant été percé par la lance du soldat romain Longinus, entouré d’une couronne d’épines et surmonté d’une petite croix. Parfois, le cœur est centré sur le corps du Christ, avec ses mains transpercées dirigées vers lui, comme s’il allait l’offrir à la personne qui se tient devant lui. Les blessures et la couronne d’épines font allusion aux conditions de la mort de Jésus-Christ, alors que le feu symbolise le pouvoir transformateur de l’amour.

En savoir plus sur wikipedia 

Prières au Sacré-Cœur de Jésus

Chapelet à la Miséricorde Divine

Demandez à Jésus de vous ouvrir son cœur avec cette prière

Ô divin Jésus, source inépuisable de tout bien, ouvrez-nous l’intérieur de votre cœur. Qu’après avoir pénétré dans ce sanctuaire d’amour divin, par une pieuse méditation, nous puissions y fixer nos cœurs pour toujours, car c’est là que se trouve le trésor, le repos et la joie des âmes saintes, par vous qui régnez dans les siècles des siècles. Amen.

Prière irrésistible de Padre Pio

Juin
9 jours à l’école du Sacré Cœur de Jésus

Fête du Sacré Coeur

Août : Coeur Immaculé de Marie

Voir aussi :

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s