Le monde végétal a toujours été étroitement associé aux réalités célestes. Ainsi Pythagore considérait déjà le Soleil comme étant le père des plantes et la Lune comme étant leur mère. De même elles étaient considérées en Inde antique comme des dons du ciel, ce qui expliquait leurs vertus médicinales. Elles sont même invoquées comme de véritables divinités dans cet hymne védique : « A l’origine étaient les eaux et les plantes du Ciel : … les Plantes qui appartiennent à tous les Dieux, les redoutables, celles qui donnent la vie à tous les hommes… Puissent les plantes aux milles feuillages, me délivrer de la mort, de l’angoisse! ». Nous retrouvons également ce lien étroit entre les plantes et les réalités célestes (les réalités divines) dans un texte du docteur Matthiole écrit au seizième siècle : « Le grand Maître de l’Univers, qui n’a rien jeté à l’aventure […] a donné à chaque espèce de plantes des qualités différentes pour réparer les fâcheuses brèches que le péché à faites dans notre chair. ».
Le monde végétal fut donc toujours perçu comme une incarnation privilégiée des énergies célestes ou spirituelles mises à la disposition de l’homme pour l’amener à se réconcilier avec les sphères divines. C’est dans cette perspective que la tradition de l’hermétisme chrétien associe un plange à chaque signe zodiacal :
- Bélier : grand origan
- Taureau : capucine
- Gémeaux : aneth
- Cancer : tilleul
- Lion : tournesol
- Vierge : lavande
- Balance : rose
- Scorpion : Basilic
- Sagittaire : Angélique
- Capricorne : Epicéa
- Verseau : lis martagon
- Poissons : Lotus
