
- Au cours de la marche, faire 5 arrêts
- Éveil au silence
- Éveil au souffle
- Éveil à la vie intérieure
- Éveil à la mémoire en gratitude
- Éveil à la contemplation
- Éveil au discernement
- Source
- Voir aussi
Les vacances sont là, les promenades dans la nature deviennent possibles.
Fleurir en liturgie est profondément en lien avec la nature. Et si nous partions pour la découvrir et la goûter en mettant en mouvement tous nos sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût ?… Alors… allons-y !

Au cours de la marche, faire 5 arrêts
La vue
Prendre le temps de contempler les contrastes de couleur dans la végétation, sur le sol, dans le ciel…
Chercher 10 détails remplis de beauté autour de soi.
L’ouïe
Se poser quelques minutes, fermer les yeux, et chercher à identifier 10 sons différents : bruit du vent, oiseaux, véhicule au loin…
Le toucher
Caresser 10 éléments différents (écorces, feuilles…) pour sentir leur texture.
L’odorat
Chercher 10 élément et les sentir à plein nez (feuilles, fleurs, champignons, humus…)
Le goût
En regardant les divers éléments de la nature, se souvenir des aliments dans lesquels ils entrent en composition (miel, confiture, soupe, liqueur, fromage…) et se souvenir du goût de ces aliments.
On peut aussi se promettre d’en déguster l’un ou l’autre une fois la promenade finie.
Une fois la marche finie, repenser à ces 5 arrêts :
que peut-on en tirer pour la suite ? https://fleursquichantent.com/2019/07/15/eveil-des-5-sens/
Éveil au silence
Au cours de la marche, oser plusieurs expériences, progressivement :
Marcher en silence,
et écouter les divers bruits autour de soi.
Marcher en silence,
et laisser monter en soi les diverses pensées.
S’arrêter et fermer les yeux
pour écouter les bruits autour de soi,
ceux qui sont proches et ceux qui viennent de loin.
S’arrêter et fermer les yeux,
et écouter les pensées et les émotions
qui montent en soi, celles qui sont proches,
et celles qui remontent de plus loin.
Une fois ces 4 temps réalisés,
repenser à ce qu’on vient de vivre,
et en tirer profit pour la suite…
Éveil au souffle
Au cours de la marche,
se concentrer sur son souffle :
prendre conscience de son rythme,
et caler son pas sur le rythme des respirations,
consciemment.
Marquer un arrêt,
et prendre le temps de respirer profondément,
lentement, en remplissant et en vidant bien
ses poumons ; travailler la respiration avec le ventre aussi.
Fermer les yeux,
et sentir comme on remplit lentement
le ventre et les poumons ;
garder l’air quelques temps,
puis expirer lentement, progressivement ;
répéter plusieurs fois l’exercice.
S’émerveiller de cette vie en soi.
Éveil à la vie intérieure
Au cours de la marche,
marquer un arrêt :
fermer les yeux, et sans toucher sa poitrine,
en restant immobile, sentir son cœur battre à l’intérieur ;
sentir de même les pulsations du sang
dans tout son corps, et jusqu’aux bouts des doigts.
Au cours de 3 autres arrêts,
se poser, fermer les yeux,
et explorer son propre esprit :
Décider d’utiliser sa mémoire pour se souvenir de
5 moments que les bruits environnants me rappellent ;
redécouvrir que ces souvenirs étaient là, disponibles,
quelque part en soi…
Décider d’utiliser son intelligence pour nommer
intérieurement 5 bruits entendus ; se concentrer
sur la réalité des êtres que l’on perçoit par l’oreille,
et redécouvrir que l’on peut vraiment les connaître
par son intelligence…
Décider d’orienter son esprit vers un sujet choisi,
et le parcourir par l’intelligence. Décider de bouger
un membre, puis un autre, en contrôlant lentement
le mouvement. Et redécouvrir ainsi la puissance
de sa volonté sur son corps et sur son esprit.
En repensant à ces arrêts,
s’émerveiller de ces capacités
intérieures…
Éveil à la mémoire en gratitude
Au cours de la marche,
chercher dans sa mémoire un souvenir heureux ;
Se remémorer les circonstances
(où, quand, avec qui, à quelle occasion…)
Chercher les raisons profondes
de cette expérience de bonheur
(liberté, réussite, rencontre, surprise, soulagement, etc.)
Se demander qui a contribué à cette joie,
directement, mais aussi indirectement
(ex : le plaisir de lire un bon roman est dû
à ceux qui nous ont appris à lire, à l’écrivain,
à l’éditeur, aux parents qui ont donné la vie…)
Laisser monter en soi un sentiment de gratitude
pour ceux à qui on doit ce souvenir heureux…
On peut bien sûr répéter l’exercice avec un autre souvenir.
A la fin, se demander comment exprimer concrètement sa gratitude…
Éveil à la contemplation
Au cours de la marche,
repérer un bel endroit, au calme.
Se poser, et regarder fixement, longuement, sans bruit.
Essayer de ne même pas penser, mais juste de regarder,
en se laissant imprégner par cette belle vision.
Laisser peu à peu monter en soi une émotion,
ou une pensée, issue de cette vision
et non de ses propres pensées construites.
Identifier l’émotion ou la pensée qui est montée en soi.
Accueillir ce qui est monté en soi, sans jugement ;
Et se demander qu’en faire par la suite :
s’émerveiller, remercier, chanter, pleurer…
Éveil au discernement
Premier temps
Au cours d’un arrêt,
contempler un point de vue,
et laisser monter en soi l’émotion qu’il provoque.
Nommer cette émotion.
Choisir de la cultiver, ou de la rejeter,
selon qu’elle provoque joie ou tristesse.
Deuxième temps
Au cours de la marche,
laisser monter en soi diverses pensées.
Demeurer sur une pensée précise,
l’approfondir, la cultiver.
Chercher alors à ressentir clairement quelle émotion
elle provoque en soi et nommer cette émotion
(paix, colère, joie, tristesse, angoisse…).
En déduire ce qu’il convient de faire
d’une telle pensée par la suite…