Messe de minuit

Messe de Minuit – Le Barroux

Voir sur cette page la belle interprétation des moniales de l’abbaye bénédictine de Notre-Dame de l’Annonciation du Barroux, tant pour les fichiers audio pour les chefs de chœur et choristes que pour l’émission complète avec les commentaires.https://www.unavoce.fr/nativite-de-notre-seigneur-25-decembre/

  1. Messe de la nuit
    1. Introït
    2. Kyrie VIII
    3. Gloria VIII
    4. Collecte
    5. Graduel
    6. Credo 3
    7. Offertoire
    8. Secrète et préface
    9. Communion
  2. Dom Guéranger, l’Année Liturgique
  3. Liturgia
    1. A la Messe de Minuit – propre du jour
  4. Veillée de Noël et messe de minuit en direct sur youtube (et en différé). Paroisse Sainte-Cécile
    1. A minuit – procession à la Crèche
    2. Messe de minuit
  5. Sources
  6. Voir aussi

Messe de la nuit

Die 25 DecembrisLe 25 décembre
IN NATIVITATE DOMININATIVITÉ DU SEIGNEUR
I classis cum octava II classis (ante CR 1960 : duplex I classis cum Octava privilegiata III ordinis)Ière classe avec octave de 2ème classe (avant 1960 : double de Ière classe avec Octave privilégié de 3ème ordre [1])

Ad primam Missam in nocteMesse de la nuit
Statio ad S. Mariam maiorem ad PræsepeStation à Ste-Marie-Majeure à la crèche

Introït

Ant. ad Introitum. Ps. 2, 7.Introït
Dóminus dixit ad me : Fílius meus es tu, ego hódie génui te.Le Seigneur m’a dit : « tu es mon Fils. C’est moi qui t’engendre aujourd’hui »
Ps. ib., 1.
Quare fremuérunt gentes : et pópuli meditáti sunt inánia ?Pourquoi les nations ont-elles frémi ? Pourquoi les peuples ont-ils tramé de vains complots ?
V/.Glória Patri.

Kyrie VIII

Gloria VIII

Collecte
Oratio.Collecte
Deus, qui hanc sacratíssimam noctem veri lúminis fecísti illustratióne claréscere : da, quǽsumus ; ut, cuius lucis mystéria in terra cognóvimus, eius quoque gáudiis in cælo perfruámur : Qui tecum vivit.Seigneur Dieu, vous avez illuminé cette nuit sainte de l’éclat de la vraie lumière : nous vous en prions, faites que cette lumière dont le mystère nous est révélé sur la terre nous fasse goûter dans le ciel la plénitude de la joie.
Léctio Epístolæ beati Páuli Apóstoli ad Titum.Lecture de l’Épître de Saint Paul Apôtre à Tite.
Tit. 2, 11-15.
Caríssime : Appáruit grátia Dei Salvatóris nostri ómnibus homínibus, erúdiens nos, ut, abnegántes impietátem et sæculária desidéria, sóbrie et iuste et pie vivámus in hoc sǽculo, exspectántes beátam spem et advéntum glóriæ magni Dei et Salvatóris nostri Iesu Christi : qui dedit semetípsum pro nobis : ut nos redímeret ab omni iniquitáte, et mundáret sibi pópulum acceptábilem, sectatórem bonórum óperum. Hæc lóquere et exhortáre : in Christo Iesu, Dómino nostro.Très cher ami : La grâce de Dieu notre sauveur s’est manifestée à tous les hommes ; nous enseignant à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, pour que nous vivions sobrement, et justement, et pieusement dans ce siècle, attendant la bienheureuse espérance et l’avènement de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est livré lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire de nous un peuple purifié, agréable, et zélé pour les bonnes œuvres. Dis ces choses, et exhorte : dans le Christ Jésus, Notre-Seigneur.

Graduel

Graduale. Ps. 109, 3 et 1.Graduel
Tecum princípium in die virtútis tuæ : in splendóribus Sanctórum, ex útero ante lucíferum génui te.A toi la puissance au jour de ton triomphe ! Dans les splendeurs des cieux, je t’ai engendré avant l’aurore du monde.
V/. Dixit Dóminus Dómino meo : Sede a dextris meis : donec ponam inimícos tuos, scabéllum pedum tuórum.V/. Le Seigneur a dit à mon Seigneur : « Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’écrase tes ennemis sous tes pieds. »
Allelúia, allelúia. V/.Ps. 2,7. Dóminus dixit ad me : Fílius meus es tu, ego hódie génui te. Allelúia.Allelúia, allelúia. V/. Le Seigneur m’a dit : « tu es mon Fils. C’est moi qui t’engendre aujourd’hui ». Alléluia.
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Lucam.Suite du Saint Évangile selon saint Luc.
Luc. 2, 1-14.
In illo témpore : Exiit edíctum a Cǽsare Augústo, ut describerétur univérsus orbis. Hæc descríptio prima facta est a prǽside Sýriæ Cyríno : et ibant omnes ut profiteréntur sínguli in suam civitátem. Ascéndit autem et Ioseph a Galilǽa de civitáte Názareth, in Iudǽam in civitátem David, quæ vocatur Béthlehem : eo quod esset de domo et fámilia David, ut profiterétur cum María desponsáta sibi uxóre prægnánte. Factum est autem, cum essent ibi, impléti sunt dies, ut páreret. Et péperit fílium suum primogénitum, et pannis eum invólvit, et reclinávit eum in præsépio : quia non erat eis locus in diversório. Et pastóres erant in regióne eádem vigilántes, et custodiéntes vigílias noctis super gregem suum. Et ecce, Angelus Dómini stetit iuxta illos, et cláritas Dei circumfúlsit illos, et timuérunt timóre magno. Et dixit illis Angelus : Nolíte timére : ecce enim, evangelízo vobis gáudium magnum, quod erit omni pópulo : quia natus est vobis hódie Salvátor, qui est Christus Dóminus, in civitáte David. Et hoc vobis signum : Inveniétis infántem pannis involútum, et pósitum in præsépio. Et súbito facta est cum Angelo multitúdo milítiæ cæléstis, laudántium Deum et dicéntium : Glória in altíssimis Deo, et in terra pax hóminibus bonæ voluntátis.En ce temps-là : Un édit de César Auguste fut publié , pour le recensement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s’appelle Bethléem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, pour se faire recenser avec Marie son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter s’accomplit, et elle mit au monde son fils premier-né, l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et qui veillaient la nuit sur leur troupeau. Un ange du Seigneur parut auprès d’eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de clarté, et ils furent saisis d’une grande crainte. Mais l’ange leur dit : « Ne craignez point, car je vous annonce une nouvelle qui sera pour tout le peuple une grande joie : il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ Seigneur. Et voici ce qui vous en sera le signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche. » Tout à coup se joignit à l’ange une troupe de la milice céleste, louant Dieu et disant : « Gloire, dans les hauteurs, à Dieu ! Et, sur terre, paix chez les hommes de bonne vonlonté ! »
CredoCredo
Credo 3

Offertoire

Ant. ad Offertorium. Ps. 95,11 et 13.Offertoire
Læténtur cæli et exsúltet terra ante fáciem Dómini : quóniam venit.Les cieux se réjouissent, la terre bondit de joie en présence du Seigneur, parce qu’il est venu.

Sanctus VIII

Agnus Dei VIII

Secrète et préface
Secreta.Secrète
Accépta tibi sit, Dómine, quǽsumus, hodiérnæ festivitátis oblátio : ut, tua gratia largiénte, per hæc sacrosáncta commércia, in illíus inveniámur forma, in quo tecum est nostra substántia : Qui tecum vivit.En ce jour de fête, Seigneur, rendez notre offrande digne de vous. Et dans l’échange infiniment saint que réalise ce sacrifice, accordez-nous la grâce de ressembler au Christ Jésus, en qui notre nature humaine se trouve unie à vous.
Præfatio de Nativitate Domini.Préface de la Nativité .
¶ Infra actionem : Communicántes et noctem sacratíssimam celebrántes.¶ Pendant le canon : Unis dans une même communion et célébrant la nuit très sainte [*].

Communion

Ant. ad Communionem. Ps. 109, 3.Communion
In splendóribus Sanctórum, ex útero ante lucíferum génui te.Dans les splendeurs des cieux, je t’ai engendré avant l’aurore du monde.

Postcommunio.Postcommunion
Da nobis, quǽsumus, Dómine, Deus noster : ut, qui Nativitátem Dómini nostri Iesu Christi mystériis nos frequentáre gaudémus ; dignis conversatiónibus ad eius mereámur per veníre consórtium : Qui tecum.Nous avons la joie, Seigneur notre Dieu, de célébrer tous ensemble dans ces saints mystères la naissance de Notre Seigneur Jésus Christ : faites, nous vous en prions, qu’au ter

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Dom Guéranger, l’Année Liturgique

A LA MESSE DE MINUIT

Il est temps, maintenant, d’offrir le grand Sacrifice, et d’appeler l’Emmanuel : lui seul peut acquitter dignement envers son Père la dette de reconnaissance du genre humain. Sur notre autel, comme au sein de la crèche, il intercédera pour nous ; nous l’approcherons avec amour, et il se donnera à nous.

Mais telle est la grandeur du Mystère de ce jour, que l’Église ne se bornera pas à offrir un seul Sacrifice. L’arrivée d’un don si précieux et si longtemps attendu mérite d’être reconnue par des hommages nouveaux. Dieu le Père donne son Fils à la terre ; l’Esprit d’amour opère cette merveille : il convient que la terre renvoie à la glorieuse Trinité l’hommage d’un triple Sacrifice.

De plus, Celui qui naît aujourd’hui n’est-il pas manifesté dans trois Naissances ? Il naît, cette nuit, de la Vierge bénie ; il va naître, par sa grâce, dans les cœurs des bergers qui sont les prémices de toute la chrétienté ; il naît éternellement du sein de son Père, dans les splendeurs des Saints : cette triple naissance doit être honorée par un triple hommage.

La première Messe honore la Naissance selon la chair. Les trois Naissances sont autant d’effusions de la divine lumière ; or, voici l’heure où le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et où le jour s’est levé sur ceux qui habitaient la région des ombres de la mort. En dehors du temple saint qui nous réunit, la nuit est profonde : nuit matérielle, par l’absence du soleil ; nuit spirituelle, à cause des péchés des hommes qui dorment dans l’oubli de Dieu, ou veillent pour le crime. A Bethléhem, autour de l’étable, dans la cité, il fait sombre ; et les hommes qui n’ont pas trouvé de place pour l’Hôte divin, reposent dans une paix grossière ; mais ils ne seront point réveillés par le concert des Anges.

Cependant, à l’heure de minuit, la Vierge a senti que le moment suprême est arrivé. Son cœur maternel est tout à coup inondé de délices inconnues ; il se fond dans l’extase de l’amour. Soudain, franchissant par sa toute-puissance les barrières du sein maternel, comme il pénétrera un jour la pierre du sépulcre, le Fils de Dieu, Fils de Marie, apparaît étendu sur le sol, sous les yeux de sa mère, vers laquelle il tend ses bras. Le rayon du soleil ne franchit pas avec plus de vitesse le pur cristal qui ne saurait l’arrêter. La Vierge-Mère adore cet enfant divin qui lui sourit ; elle ose le presser contre son cœur ; elle l’enveloppe des langes qu’elle lui a préparés ; elle le couche dans la crèche. Le fidèle Joseph adore avec elle ; les saints Anges, selon la prophétie de David, rendent leurs profonds hommages à leur Créateur, dans ce moment de son entrée sur cette terre. Le ciel est ouvert au-dessus de l’étable, et les premiers vœux du Dieu nouveau-né montent vers le Père des siècles ; ses premiers cris, ses doux vagissements arrivent à l’oreille du Dieu offensé, et préparent déjà le salut du monde. Au même moment, la pompe du Sacrifice attire tous les regards des fidèles vers l’autel ; les ministres sacrés s’ébranlent, le prêtre sacrificateur est arrivé aux degrés du sanctuaire. Cependant le chœur chante le cantique d’entrée, l’Introït. C’est Dieu même qui parle ; il dit à son Fils qu’il l’a engendré aujourd’hui. En vain, les nations frémiront dans leur impatience de son joug ; cet enfant les domptera, et il régnera ; car il est le Fils de Dieu.

Le chant du Kyrie eleison prélude à l’Hymne Angélique, qui éclate bientôt par ces sublimes paroles : Gloria in excelsis Deo, et in terra pax hominibus bonae voluntatis ! Unissons nos voix et nos cœurs à cet ineffable concert de la milice céleste. Gloire à Dieu ! paix aux hommes ! Les Anges, nos frères, ont entonné ce cantique ; ils sont là autour de l’autel, comme autour de la crèche, et ils chantent notre bonheur. Ils adorent cette justice qui n’a pas donné de rédempteur à leurs frères tombés, et qui nous envoie pour libérateur le propre Fils de Dieu. Ils glorifient cet abaissement si plein d’amour dans Celui qui a fait l’ange et l’homme, et qui s’incline vers ce qu’il y a de plus faible. Ils nous prêtent leurs voix célestes pour rendre grâces à Celui qui, par un si doux et si puissant mystère, nous appelle, nous humbles créatures humaines, à remplir un jour, dans les chœurs angéliques, les places laissées vacantes par la chute des esprits rebelles. Anges et mortels, Église du ciel, Église de la terre, chantons la gloire de Dieu, la paix donnée aux hommes ; et plus le Fils de l’Eternel s’abaisse pour nous apporter de si grands biens, plus ardemment devons-nous chanter d’une voix : Solus Sanctus, solus Dominus, solus Altissimus, Jesu Christe ! Seul Saint, seul Seigneur, seul Très-Haut, Jésus-Christ !

La Collecte vient ensuite réunir tous les vœux des fidèles.

ÉPÎTRE.

Il a donc enfin apparu, dans sa grâce et sa miséricorde, ce Dieu Sauveur qui seul pouvait nous arracher aux œuvres de la mort, et nous rendre la vie. Il se montre à tous les hommes, en ce moment même, dans l’étroit réduit de la crèche, et sous les langes de l’enfance. La voilà, cette béatitude que nous attendions de la visite d’un Dieu sur la terre ; purifions nos cœurs, rendons-nous agréables à ses yeux : car s’il est enfant, l’Apôtre vient de nous dire qu’il est aussi le grand Dieu, le Seigneur dont la naissance éternelle est avant tous les temps. Chantons sa gloire avec les saints Anges et avec l’Église.

ÉVANGILE.

Nous aussi, ô divin Enfant, nous joignons nos voix à celles des Anges, et nous chantons : Gloire à Dieu ! paix aux hommes ! Cet ineffable récit de votre naissance attendrit nos cœurs, et fait couler nos larmes. Nous vous avons accompagné dans le voyage de Nazareth à Bethléhem, nous avons suivi tous les pas de Marie et de Joseph, dans le cours de cette longue route ; nous avons veillé, durant cette sainte nuit, attendant l’heureux moment qui vous montre à nos regards. Soyez loué, ô Jésus, pour tant de miséricorde : soyez aimé, pour tant d’amour. Nos yeux ne peuvent se détacher de cette heureuse crèche qui contient notre salut. Nous vous y reconnaissons tel que vous ont dépeint à nos espérances les saints Prophètes, dont votre Église nous a remis, cette nuit même, les divins oracles sous les yeux. Vous êtes le grand Dieu, le Roi pacifique, l’Époux céleste de nos âmes ; vous êtes notre Paix, notre Sauveur, notre Pain de vie. Que vous offrirons-nous, à cette heure, sinon cette bonne volonté que nous recommandent vos saints Anges ? Formez-la en nous ; nourrissez-la, afin que nous méritions de devenir vos frères par la grâce, comme nous le sommes désormais par la nature humaine. Mais vous faites plus encore dans ce mystère, ô Verbe incarné ! Vous nous y rendez, comme parle votre Apôtre, participants de cette nature divine que vos abaissements ne vous ont point fait perdre. Dans l’ordre de la création, vous nous avez placés au-dessous des Anges ; dans votre incarnation, vous nous faites héritiers de Dieu, et vos propres cohéritiers. Que nos péchés et nos faiblesses ne nous fassent donc pas descendre de ces hauteurs auxquelles vous nous élevez aujourd’hui.

Après l’Évangile, l’Église chante en triomphe le glorieux Symbole de la foi, dans lequel sont racontés tous les mystères de l’Homme-Dieu A ces paroles : Et incarnatus est de Spiritu Sancto ex Maria Virgine, et HOMO FACTUS EST, adorez profondément le grand Dieu qui a pris la forme de sa créature, et rendez-lui par vos plus humbles respects cette gloire dont il se dépouille pour vous. Aux trois Messes d’aujourd’hui, lorsque le chœur est arrivé à ces paroles dans le chant du Symbole, le Prêtre se lève de son siège, et vient rendre gloire, à genoux, au pied de l’autel. Unissez en ce moment vos adorations à celles de toute l’Église représentée par le sacrificateur.

Pendant l’offrande du pain et du vin, l’Église célèbre la joie du ciel et de la terre pour l’arrivée du Seigneur. Encore un peu de temps, et sur cet autel qui ne porte encore que le pain et le vin, nous posséderons le corps et le sang de notre Emmanuel.

La Préface vient ensuite réunir les actions de grâces de tous les fidèles, et se termine par l’acclamation au Seigneur trois fois Saint. Au moment de l’élévation des sacrés Mystères, au sein de ce silence religieux durant lequel le Verbe divin descend sur l’autel, ne voyez plus que la crèche de l’Enfant qui tend ses bras vers son Père et vous offre ses caresses, et Marie qui l’adore avec un amour de mère, et Joseph qui verse des pleurs de tendresse, et les saints Anges qui s’anéantissent dans l’étonnement. Donnez votre cœur au nouveau-né, afin qu’il y inspire tous ces sentiments ; demandez lui de venir en vous, et faites-lui place au-dessus de toutes vos affections.

Après la Communion, l’Église, qui vient de s’unir au Dieu-Enfant par la participation de ses Mystères, chante encore une fois la gloire de l’éternelle génération de ce Verbe divin qui est sorti du sein de son Père avant toute créature, et qui, cette nuit, a apparu au monde avant le lever de l’étoile du matin.

La sainte Église conclut les supplications de ce premier Sacrifice, en demandant la grâce d’une indissoluble union avec le Sauveur qui a daigné apparaître.

La nuit miraculeuse poursuit son cours ; le chant du coq se fait entendre. Bientôt l’heure sera venue d’offrir le second Sacrifice, qui doit sanctifier l’aurore. Chaque jour, l’Église est en prière à ce moment qui précède le lever du soleil, et qui rappelle si vivement le mystère du Verbe divin descendu pour illuminer le monde. Cet Office est tout entier consacré à la louange et à la jubilation ; et, pour cette raison, il a reçu le nom de Laudes. Aujourd’hui l’Église l’anticipe, afin de réserver pour l’instant où l’aurore paraîtra au ciel un sacrifice de louange plus complet, plus divin, l’Hostie Eucharistique qui acquitte toutes les dettes de la terre.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique
Introduction
1ères Vêpres
Avant l’Office de la Nuit
Matines
Messe de Minuit
Laudes
Messe de l’Aurore
La journée de Noël
Messe du Jour
2èmes Vêpres

Source et plus d’information : https://www.introibo.fr/Nativite-du-Seigneur-25-decembre

Liturgia

Liturgia

Liturgie & musique sacrée traditionnelles

A minuit – procession à la Crèche

  • Quatrième noël : Minuit chrétien – Texte de Placide Cappeau (1808 † 1877), musique d’Adolphe Adam (1803 † 1856)
  • Cinquième noël & Procession vers l’autel : Les Anges dans nos campagnes – noël du Lanquedoc du XIXème siècle

Messe de minuit

  • Introït – Dominus dixit ad me (ton ii.)
  • Kyrie VIII – De Angelis
  • Gloria VIII
  • Epître : Tite II, 11-15 : Car la grâce de Dieu, notre Sauveur, a paru à tous les hommes.
  • Graduel – Tecum principium (ton ii.)
  • Alléluia – Dominus dixit ad me (ton viii.)
  • Evangile : Luc II, 1-14 : Et elle enfanta son Fils premier-né ; et l’ayant emmaillotté, elle le coucha dans une crèche ; parce qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie.
  • Credo III
  • Offertoire – Lætentur cœli (ton iv.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Tollite hostias, chœur final de l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns (1835 † 1921), organiste de La Madeleine
  • Sanctus VIII
  • A l’élévation : O salutaris sur le vieux noël « A la venue de Noël » – Henri de Villiers
  • Agnus Dei VIII
  • Pendant la communion : Adeste fideles – cantique du XVIIIème siècle, harmonisation de Nicolas Vardon
  • Communion – In splendoribus sanctorum (ton vi.)
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
  • Procession de sortie : Il est né le divin enfant – noël du XIXème siècle, sur une sonnerie du XVIIIème siècle – harmonisation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris

En savoir plus : https://schola-sainte-cecile.com/

A la Messe de Minuit – propre du jour
veilléeDouce nuitJoseph MOHR & Franz GRUBERNdA 2006
Le petit JésusChanoine ROUSSELNdA 2006
Le bel Ange du cielNdA 2006
Minuit chrétienNdA 2006
entréeIl est né le divin EnfantNdA 2006
IntroïtHgregorienNdA 2006
KyrieMissa Quintini ToniSébastien de BROSSARDNdA 2006
GloriaGloria VIII (PFT)gregorienNdA 2006
AlleluiaFgregorienNdA 2006
CredoCredo III (PHT)gregorienNdA 2006
CredoEt incarnatus estgregorienNdA 2006
OffertoireBergers qui êtes ici basBernard LALLEMANDNdA 2006
SanctusMissa Quintini ToniSébastien de BROSSARDNdA 2006
AgnusMissa Quintini ToniSébastien de BROSSARDNdA 2006
CommunionHgregorienNdA 2006
CommunionAdeste fidelesChanoine ROUSSELNdA 2006
IteIte VIIIgregorienNdA 2006
sortieLes anges dans nos campagnesGEVAERTNdA 2006
http://musique.liturgique.free.fr/2-01.php

Veillée de Noël et messe de minuit en direct sur youtube (et en différé). Paroisse Sainte-Cécile

A minuit – procession à la Crèche
  • Quatrième noël : Minuit chrétien – Texte de Placide Cappeau (1808 † 1877), musique d’Adolphe Adam (1803 † 1856)
  • Cinquième noël & Procession vers l’autel : Les Anges dans nos campagnes – noël du Lanquedoc du XIXème siècle
Messe de minuit
  • Introït – Dominus dixit ad me (ton ii.)
  • Kyrie : de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704) maître de la musique de la Sainte Chapelle
  • Gloria : de la Messe de Minuit pour Noël de Marc-Antoine Charpentier VIII
  • Epître : Tite II, 11-15 : Car la grâce de Dieu, notre Sauveur, a paru à tous les hommes.
  • Graduel – Tecum principium (ton ii.)
  • Alléluia – Dominus dixit ad me (ton viii.)
  • Evangile : Luc II, 1-14 : Et elle enfanta son Fils premier-né ; et l’ayant emmaillotté, elle le coucha dans une crèche ; parce qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie.
  • Credo III
  • Offertoire – Lætentur cœli (ton iv.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Tollite hostias, chœur final de l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns (1835 † 1921), organiste de La Madeleine
  • Sanctus : de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier
  • A l’élévation : O salutaris sur le vieux noël « A la venue de Noël » – Henri de Villiers
  • Agnus Dei : de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier
  • Pendant la communion :
    • Panis angelicus, motet de César Franck (1822 † 1890), organiste & maître de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde (à l’occasion du bicentenaire de se naissance) – ce motet fait partie de la Messe en La Majeur, opus 12, créée au départ par Franck pour la Messe de la Nativité de 1861 à Sainte-Clotilde
    • Adeste fideles – cantique du XVIIIème siècle, harmonisation de Nicolas Vardon
  • Communion – In splendoribus sanctorum (ton vi.)
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
  • Procession de sortie : Il est né le divin enfant – noël du XIXème siècle, sur une sonnerie du XVIIIème siècle – harmonisation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris

Télécharger le livret de la veillée de cantiques et de la Messe de Minuit au format PDF.

Sources

Voir aussi

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