Le bouleau, l’arbre du renouveau : « Chaque être humain, même avec ses fragilités et ses handicaps, peut devenir une « terre fertile », une source de joie et d’espérance pour les autres personnes. »
Cité Saint Pierre de Lourdes
L’odyssée des arbres
Découverte de l’arbre
Quel est le nom de cet arbre ? Le bouleau.
Est-ce un arbre à feuillage caduc ou à feuillage persistant ?
Cet arbre perd son feuillage en hiver. Il s’agit donc d’un arbre à feuillage
caduc.
Cet arbre produit-il des fruits ? Oui, mais ce fruit n’est pas comestible.
Quel âge peut atteindre cet arbre ?
Dans les climats tempérés comme le nôtre, le bouleau vit entre 15 et 30 ans.
Mais dans les régions du Nord de l’Europe et dans les régions arctiques, où il
est très présent, le bouleau peut vivre plus d’un siècle.
Quelle hauteur peut atteindre cet arbre ? Entre 20 et 30 mètres
Signification symbolique de l’arbre
Le bouleau est un arbre qui parvient à pousser sur des terres pauvres et souvent
siliceuses, à des altitudes élevées – jusqu’à 2000 mètres – et surtout dans des
climats très froids, comme celui de l’Arctique. Il nous donne la preuve que la
nature peut surgir et croître même dans des conditions défavorables.
Cela nous fait penser à toutes ces « Bernadettes d’aujourd’hui » accueillies tout
au long de l’année à la Cité Saint Pierre. On avait dit de Bernadette, à son
arrivée au couvent de Nevers : « celle-là, elle n’est bonne à rien ». On disait de
son père, au moment de sa déchéance financière : « celui-ci est un fainéant ». Le
regard que nous portons sur les êtres humains est parfois très sévère. Or,
l’histoire de Bernadette et de sa famille nous montre que chaque être humain,
même avec ses fragilités et ses handicaps, peut devenir une « terre fertile », une
source de joie et d’espérance pour les autres personnes. Grâce à Bernadette, et
sur la seule foi de son témoignage, des millions de personnes viennent chaque
année à Lourdes pour redécouvrir le message du Christ à l’école de Marie.
Savez-vous quelle est la particularité du bouleau, vis-à-vis des autres arbres et
des autres plantes ?
Le bouleau est considéré par les botanistes et les sylviculteurs comme une
« plante pionnière ». Cela signifie qu’il est toujours le premier à être planté et à
se développer dans des zones que l’on souhaite reboiser. Par sa présence, le
bouleau favorise ensuite la croissance d’autres arbres et d’autres plantes.
Cette caractéristique du bouleau nous fait songer à la pédagogie de Jean
Rodhain, le fondateur de la Cité Saint Pierre et du Secours Catholique. Mgr
Rodhain pensait que chaque être humain est doté d’un talent, et qu’il est capable
de développer ce talent pour le mettre au service de l’humanité. Encore faut-il se
donner la peine de révéler et de valoriser un tel talent.
Aussi, Jean Rodhain disait qu’il valait mieux apprendre aux hommes à pêcher
que de leur donner un poisson, leur apprendre à planter un arbre plutôt que de
leur donner un fruit. Il insistait sur le fait que chaque être humain, même le plus
pauvre, était capable de devenir autonome.
Comme les bouleaux qui permettent la renaissance des forêts au milieu des
landes, les bénévoles et les permanents du Secours Catholique ont pour mission
de faciliter l’essor de la charité en actes dans le monde : ils s’engagent dans les
zones humaines les plus déshéritées et les plus arides, pour y faire germer les
talents qui rendent libres et l’espérance qui nourrit le bonheur de vivre.
Source : https://citesaintpierre.net/sites/default/files/atoms/files/odyssee_des_arbres_version_2013.pdf
Le Bouleau, l’arbre des chamans
« Le Bouleau, l’arbre de la purification »
Son nom français, le bouleau verruqueux le doit aux verrues résineuses incrustées sur ses rameaux. Son nom latin, Betula pendula, évoque les fines branches qui pendent si délicatement dans les villes et les jardins. De nos jours, le bouleau profite doublement de la présence humaine : non seulement, il s’est fait adopter pour sa beauté dans les zones construites mais il sait aussi exploiter les revers de la civilisation : c’est un « profiteur » de l’exode rural.
Arbre pionnier, il est l’un des premiers végétaux ligneux à annoncer le retour de la forêt en s’avançant dans les paysages ruraux abandonnés par l’agriculture. Les propriétés remarquables de son bois pourraient même lui valoir un rôle plus important dans l’aménagement des forêts : bien gérés, les peuplements de bouleaux sont très accueillants, favorables à la diversité des espèces et produisent un bois de haute qualité.
Symbole de la purification printanière, du renouveau de la nature, le bouleau est l’arbre de la connaissance des Finno-Ougriens et des chamans sibériens qui tirent une boisson fermentée de sa sève qu’ils nomment eau ou sang.
Un coucou est perché sur sa plus haute branche et prédit l’avenir.
Son écorce blanche, support imputrescible d’écriture, a de tout temps frappé l’imagination des hommes dans les pays nordiques où il illumine la nuit boréale et les sombres forêts d’épicéas
Protecteur des jeunes filles et garant des mariages, il procure espérance dans l’avenir.
Ses verges souples et solides ont fait entrer la sagesse dans bien des cerveaux rétifs ; réunies en faisceaux, elles représentent la force de ceux qui sont solidaires ; attachées en balais, elles chassent les maladies et la vieille année, préparant la route à l’année nouvelle et au retour du jour.
En savoir plus sur le symbolisme du bouleau et son utilisation en thérapie : https://www.luminessens.org/post/2016/11/02/le-bouleau-larbre-des-chamanes
Cure de sève (ou jus) de bouleau
Entre mars et avril, c’est le moment de faire une cure de sève (ou jus) de bouleau. Bienfaits, mode d’emploi, durée, contre-indications, quantité par jour, conservation… Découverte avec Victoria Renaud-Foughali, conseillère spécialisée en phytothérapie et dirigeante de l’herboristerie Millymenthe.
Liens externes :
Voir aussi :
Nature et Christianisme 