La fête de la Transfiguration, le 6 août

  1. Le Christ apparaît dans toute sa gloire à Pierre, Jacques et Jean, ses apôtres, sur le mont Thabor, préfigurant sa résurrection.
    1. L’image à la clé : La Transfiguration
  2. La Transfiguration de Jésus, révélation de notre destinée
    1. La transfiguration du monde nouveau
    2. La transfiguration, c’est maintenant !
    3. Devenir lumineux comme le Christ
  3. Textes de la Messe
  4. La bénédiction liturgique des raisins le jour de la Transfiguration
Le Christ apparaît dans toute sa gloire à Pierre, Jacques et Jean, ses apôtres, sur le mont Thabor, préfigurant sa résurrection.

« Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante » (Luc, 9, 29 b-30).

Le 6 août, quarante jours avant l’Exaltation de la Croix, la Transfiguration du Seigneur rappelle comment le Christ voulut « préparer le cœur de ses disciples à surmonter le scandale de la croix », mais elle est aussi une annonce de la « merveilleuse adoption » qui fait de tous les croyants des fils de Dieu en son Fils Jésus, et de la clarté dont resplendira un jour le corps entier de l’Eglise.

Le quarantième jour avant l’Exaltation de la sainte Croix, nous célébrons la Transfiguration du Seigneur. La fête est connue en Orient dès la fin du Vème siècle. Elle commémore vraisemblablement la dédicace des basiliques du Mont Thabor.

La fête du Seigneur, la Transfiguration célèbre la vision de la Gloire du Christ qu’eurent Pierre, Jean et Jacques, huit jours après la confession de Pierre à Césarée et la première annonce de la Passion. Le Seigneur voulait fortifier leur cœur à la perspective des souffrances qui l’attendaient, et leur dire déjà, comme il le décla­rera aux disciples d’Emmaüs : « Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa Gloire ? » (Lc 24, 26).

La Transfiguration est donc une fête de la Gloire, une percée jusqu’au terme de l’histoire du salut, qui est l’entrée plénière dans la vie divine trinitaire. Si Moïse et Elie sont « vus dans la Gloire » (Lc 9, 31), c’est en raison de l’expérience partielle qu’ils eurent de cette Gloire au Sinaï (cf. Ex 33, 18-23 ; 1 R 19, 9-14) ; la mention des tentes par Pierre — même s’il ne savait pas ce qu’il disait (Lc 9, 33) — est une allusion à la Tente de la Rencontre où Yahvé et Moïse conversaient face à face (Ex 33, 7-11).

La nuée évoque aussi la présence de Dieu à son Peuple dans l’Exode (13, 21-22 ; 19, 9 ; 33, 9-10). La voix du Père, qui dit la parole même en laquelle il engendre le Fils, manifeste que l’entrée dans la Gloire — celle du Fils (cf. Jn 17, 22-24) — n’est possible pour nous que si nous écoutons Jésus pour le suivre. La Transfiguration est un appel à la Gloire et un rappel du chemin de souffrances qui y mène.

*Missel romain, messe de la Transfiguration, prière d’ouverture

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

L’Eglise, en célébrant la fête de la Transfiguration demande au Père qu’il nous accorde « d’écouter la voix de son Fils bien-aimé, afin de pouvoir un jour partager avec lui son héritage»

Source : https://liturgie.catholique.fr/celebrer-dans-le-temps/les-fetes-et-les-saints/291150-fete-transfiguration-6-aout/

L’image à la clé : La Transfiguration

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La Transfiguration de Jésus, révélation de notre destinée

Raphael

Jean-Michel Castaing – publié le 07/03/20

L’Évangile du deuxième dimanche de Carême (Mt 17, 1-9) nous rappelle que que comme Jésus, le chrétien est destiné à être transfiguré. Cette illumination de tout son être par l’Esprit, même si elle sera consommée dans l’au-delà, commence néanmoins dès maintenant.

En ce second dimanche de Carême, l’épisode de la Transfiguration nous invite à nous interroger au sujet de notre destinée glorieuse. En effet, en tant que cohéritiers du Christ, nous sommes appelés à partager la même condition que lui. Le Verbe, en s’incarnant, est venu dans notre condition pour que nous parvenions dans la sienne. Or, la Transfiguration lève le voile sur la densité de gloire que le Christ possède en tant que Fils de Dieu – gloire que Dieu nous a destinés à partager. Bien sûr, la lumière qui irradiera de nos corps ne proviendra pas de nous-mêmes : elle reflétera plutôt la lumière divine. Seul le Christ est la source de l’irradiation glorieuse de son corps.

Cependant, cela ne signifie pas que notre transfiguration sera une glorification au rabais, car Dieu nous a promis que nous partagerons le même sort que son Fils : « Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera nous aussi avec Jésus et il nous placera près de lui avec vous » (2 Co 4, 14). Ces précisions étant posées, la question se pose de savoir si notre transfiguration interviendra à la fin des temps, ou bien si elle n’a pas déjà mystérieusement commencé.

La transfiguration du monde nouveau

Dans sa première lettre aux Corinthiens, saint Paul affirme qu’« elle passe, la figure de ce monde » (1 Co 7,31). Par cette expression, l’Apôtre veut dire que le temps nous est compté, que le monde tel que nous le connaissons n’est pas éternel. Mettre ainsi l’accent sur la précarité de notre condition, n’est-ce pas reporter notre transfiguration à plus tard ? Une telle conclusion serait dans la logique des choses. D’autant plus que les faits la corroborent : ici-bas, nos corps restent toujours passibles, soumis à de multiples maux et contrariétés. Dans ces conditions, comment pourrions-nous être déjà « transfigurés » ?


TRANSFIGURATION

Lire aussi :
La Transfiguration : une raison essentielle d’écouter Jésus

Suivant le fil du même raisonnement, Paul certifie que notre présent est un enfantement dans la douleur d’un état glorieux qui concrétisera notre délivrance future : « Toute la création, en attente, aspire avec impatience à la manifestation de la gloire des fils de Dieu. […]. La création tout entière gémit jusqu’à ce jour en travail d’enfantement. Elle n’est pas seule : nous aussi, qui possédons les prémisses de l’Esprit, nous gémissons intérieurement dans l’attente de la rédemption de notre corps » (Rm 8, 19-23). Dans ce texte, Paul semble vouloir accentuer le contraste entre la vie présente et l’éternité promise, comme si notre transfiguration était remise à plus tard : « Car la légère souffrance d’un instant nous prépare jusqu’à l’excès une masse éternelle de gloire, à nous qui ne regardons pas aux choses visibles, mais aux invisibles ; les choses visibles, en effet, n’ont qu’un temps, les invisibles sont éternelles » (2 Co 4,17-18). Dans l’épître aux Philippiens, l’apôtre enfonce le clou, en réservant notre transfiguration pour le monde à venir : « Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux, d’où nous attendons ardemment comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, qui transfigurera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire, avec cette force qu’il a de pouvoir se soumettre toutes choses » (Ph 3, 20-21). Même thèse dans la lettre aux Colossiens, où Paul soutient que notre glorification se révélera à la Parousie : « Quand le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui pleins de gloire » (Col 3, 4).

La transfiguration, c’est maintenant !

La cause semble entendue : notre transfiguration est remise à plus tard ! Cependant, plusieurs passages des lettres de Paul affirment au contraire qu’elle a déjà commencé. Dans la seconde lettre aux Corinthiens, il écrit : « Et nous tous qui, le visage découvert, réfléchissons comme en un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transfigurés en cette même image, allant de gloire en gloire, comme de par le Seigneur qui est Esprit » (2 Co 3, 18). Au fond, n’est-il pas dans l’ordre des choses que le chrétien, qui communie au Corps du Christ et reçoit dès maintenant les arrhes de l’Esprit qui transfigura jadis Jésus sur le mont Thabor, reflète lui aussi la lumière qui inonda son Maître sur la haute montagne ? 

Cependant, la transfiguration actuelle du chrétien est surtout intérieure. Voilà pourquoi elle ne n’apparaît pas extérieurement. Dans le monde présent, elle reste cachée : « Même si notre homme extérieur va vers sa ruine, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour » (2 Co 4, 16). Pour Paul, pour parvenir à cette rénovation de notre être, il s’agit de revêtir dès maintenant le Christ : « Il vous faut abandonner votre premier mode de vie et dépouiller le vieil homme qui va se corrompant au fil des convoitises décevantes, pour vous renouveler par une transformation spirituelle de votre jugement et revêtir l’Homme Nouveau qui a été créé  selon Dieu dans la justice et la sainteté de la vérité » (Ep 4, 22-24).

Devenir lumineux comme le Christ

Ainsi, cette transfiguration qui se manifeste dans notre vie présente est-elle le fruit de l’Esprit de sainteté qui nous configure au Christ : « Car si c’est un même être avec le Christ que nous sommes devenus par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable » (Rm 6,5). Dans ce passage, l’Apôtre parle de notre condition présente, car plus loin il parle de notre mort comme étant la « mort au péché ». Aussi notre résurrection, par symétrie, est-elle déjà mystérieusement commencée dès lors que nous vivons de façon nouvelle, selon l’Esprit. Notre transfiguration lumineuse commence bien dès ici-bas à condition de vivre selon les mœurs du Christ : « Jadis, vous étiez ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; conduisez-vous  en enfants de lumière. Or le fruit de la lumière consiste en toute bonté, justice et vérité » (Ep 5, 8-9). Nous voilà prévenus au sujet de ce que nous devons faire pour rayonner dès maintenant comme le fit Jésus sur le Thabor !
Le mont Thabor

Lire aussi :
Les lieux de la Bible : le mont Thabor, là où la gloire de Dieu s’est manifestée

Source : https://fr.aleteia.org/2020/03/07/la-transfiguration-de-jesus-revelation-de-notre-destinee/

Textes de la Messe

On trouvera les commentaires liturgiques de la messe et de l’Office ici

die 6 augustile 6 août
IN TRANSFIGURATIONE D. N. I. C.TRANSFIGURATION DE N.S. J.C.
II classis (ante CR 1960 : duplex II classis)IIème classe (avant 1960 : double de IIème classe)
Ant. ad Introitum. Ps. 76, 19.Introït
Illuxérunt coruscatiónes tuæ orbi terræ : commóta est et contrémuit terra.Vos éclairs ont illuminé le monde : la terre a tremblé et fut bouleversée.
Ps. 83, 2-3.
Quam dilécta tabernácula tua, Dómine virtútum ! concupíscit, et déficit ánima mea in átria Dómini.Que vos tabernacles sont aimables, Seigneur des armées ! Mon âme soupire et languit après les parvis du Seigneur.
V/. Glória Patri.
Oratio.Collecte
Deus, qui fídei sacraménta in Unigéniti tui gloriósa Transfiguratióne patrum testimónio roborásti, et adoptiónem filiórum perféctam, voce delápsa in nube lúcida, mirabíliter præsignásti : concéde propítius ; ut ipsíus Regis glóriæ nos coherédes effícias, et eiúsdem glóriæ tríbuas esse consórtes. Per eúndem Dóminum.Dieu, vous avez affermi les mystères de la foi dans la glorieuse Transfiguration de votre Fils unique, par le témoignage des anciens pères, et, par la voix que vous avez fait entendre dans la nuée lumineuse, vous nous avez marqués de la grâce de la parfaite adoption : faites-nous, au moyen de votre miséricorde, cohéritiers de ce même Roi de gloire et participants de cette même gloire.
Et fit commemoratio Ss. Xysti II Papæ, Felicissimi et Agapiti Mm. :Et on fait mémoire de St Sixte, Pape, et des Sts Félicissime et Agapit, Martyr :
Oratio.Collecte
Deus, qui nos concédis sanctórum Mártyrum tuórum Xysti, Felicíssimi et Agapíti natalítia cólere : da nobis in ætérna beatitúdine de eórum societáte gaudére. Per Dóminum.Dieu, vous nous faites la grâce d’honorer la naissance au ciel de vos Saints Martyrs Sixte, Félicissime et Agapit : accordez-nous de jouir de leur société dans l’éternité bienheureuse.
Léctio Epístolæ beáti Petri Apóstoli.
2. Petri 1, 16-19.
Caríssimi : Non doctas fábulas secúti notam fecimus vobis Dómini nostri Iesu Christi virtútem et præséntiam : sed speculatores facti illíus magnitudinis. Accipiens enim a Deo Patre honórem et glóriam, voce delapsa ad eum huiuscemodi a magnifica glória : Hic est Fílius meus diléctus, in quo mihi complacui, ipsum audíte. Et hanc vocem nos audivimus de cælo allatam, cum essemus cum ipso in monte sancto. Et habémus firmiórem propheticum sermónem : cui bene facitis attendentes, quasi lucérnæ lucénti in caliginóso loco, donec dies elucescat et lucifer oriálur in córdibus vestris.Mes bien-aimés : Ce n’est pas, en effet, sur la foi de fables ingénieusement imaginées que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais en témoins oculaires de sa majesté. En effet, il reçut honneur et gloire de Dieu le Père, lorsque de la gloire magnifique une voix se fit entendre qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toutes mes complaisances, écoutez-le ». Et nous, nous entendîmes cette voix venue du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la montagne sainte. Et ainsi a été confirmée pour nous l’Écriture prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à poindre et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
Graduale. Ps. 44, 3 et 2.Graduel
Speciósus forma præ fíliis hóminum : diffúsa est grátia in lábiis tuis.Vous surpassez en beauté les enfants des hommes : la grâce est répandue sur vos lèvres.
V/. Eructávit cor meum verbum bonum : dico ego ópera mea Regi : lingua mea cálamus scribæ velóciter scribéntis.V/. De mon cœur a jailli une excellente parole : c’est que j’adresse mes œuvres à un roi : ma langue est comme le stylet d’un scribe qui écrit rapidement.
Allelúia, allelúia. V/. Sap. 7, 26. Candor est lucis ætérnæ, spéculum sine mácula, et imágo bonitátis illíus. Allelúia.Allelúia, allelúia. V/. Splendeur de la lumière éternelle, miroir sans tache, image de la bonté de Dieu. Alléluia.
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Matthǽum.Suite du Saint Évangile selon saint Mathieu.
Matth, 17, 1-9.
In illo témpore : Assúmpsit Iesus Petrum, et Iacóbum, et Ioánnem fratrem eius, et duxit illos in montem excélsum seórsum : et transfigurátus est ante eos. Et resplénduit fácies eius sicut sol : vestiménta autem eius facta sunt alba sicut nix. Et ecce, apparuérunt illis Móyses et Elías cum eo loquéntes. Respóndens autem Petrus, dixit ad Iesum : Dómine, bonum est nos hic esse : si vis, faciámus hic tria tabernácula, tibi unum, Móysi unum et Elíæ unum. Adhuc eo loquénte, ecce, nubes lúcida obumbrávit eos. Et ecce vox de nube, dicens : Hic est Fílius meus diléctus, in quo mihi bene complácui : ipsum audíte. Et audiéntes discípuli, cecidérunt in fáciem suam, et timuérunt valde. Et accéssit Iesus, et tétigit eos, dixítque eis : Súrgite, et nolíte timére. Levántes autem óculos suos, néminem vidérunt nisi solum Iesum. Et descendéntibus illis de monte, præcépit eis Iesus, dicens : Némini dixéritis visiónem, donec Fílius hóminis a mórtuis resúrgat.En ce temps-là : Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean son frère, et les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux : son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la neige. Et voici que Moïse et Élie leur apparurent, s’entretenant avec lui. Alors Pierre prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il nous est bon d’être ici ; si vous le voulez, faisons-y trois tentes, une pour vous, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici qu’une nuée lumineuse les couvrit ; et voici qu’une voix sortit de la nuée, disant : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toutes mes complaisances ; écoutez-le. Les disciples, l’entendant, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et ne craignez point. Alors, levant les yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. Lorsqu’ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : Ne parlez à personne de ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts.
Credo
Ant. ad Offertorium. Ps. 111, 3.Offertoire
Glória et divítiæ in domo eius : et iustítia eius manet in sǽculum sǽculi, allelúia.Gloire et richesse dans sa demeure : et sa justice demeure d’âge en âge.
SecretaSecrète
Obláta, quǽsumus, Dómine, múnera gloriósa Unigéniti tui Transfiguratióne sanctífica : nosque a peccatórum máculis, splendóribus ipsíus illustratiónis emunda. Per eúndem Dóminum.Nous vous le demandons, Seigneur, sanctifiez en la glorieuse Transfiguration de votre Fils unique les dons qui vous sont offerts : et en raison des splendeurs de la gloire qui se manifesta en lui, purifiez-nous des taches de nos péchés.
Pro Ss. MartyribusPour les Sts Martyrs
SecretaSecrète
Múnera tibi, Dómine, nostræ devotiónis offérimus : quæ et pro tuórum tibi grata sint honóre Iustórum, et nobis salutária, te miseránte, reddántur. Per Dóminum.Nous vous offrons Seigneur, ces dons de notre piété ; faites que vous étant présentés en l’honneur de vos justes, ils vous soient agréables et qu’ils nous soient rendus salutaires grâce à votre miséricorde.
Præfatio Communis.Préface Commune .
Ante 1960 : Præfatio de Nativitate Domini.avant 1960 : Préface de la Nativité .
Ant. ad Communionem. Matth. 17, 9.Communion
Visiónem, quam vidístis, némini dixéritis, donec a mórtuis resúrgat Fílius hóminis.Ne parlez à personne de ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts.
PostcommunioPostcommunion
Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut sacrosáncta Fílii tui Transfiguratiónis mystéria, quæ sollemni celebrámus offício, purificáta mentis intellegéntia consequámur. Per eúndem Dómium nostrum.Faites, nous vous le demandons, Dieu tout-puissant : que nous parvenions l’âme purifiées à l’intelligence des mystères sacrés de la Transfiguration de votre Fils ; mystères que nous célébrons dans cet office solennel.
Pro Ss. MartyribusPour les Sts Martyrs
PostcommunioPostcommunion
Præsta nobis, quǽsumus, Dómine : intercedéntibus sanctis Martýribus tuis Xysto, Felicíssimo et Agapíto ; ut, quod ore contíngimus, pura mente capiámus. Per Dóminum.Accordez-nous, s’il vous plaît, Seigneur, que vos saints martyrs Sixte, Félicissime et Agapit, intercédant pour nous, nous gardions en un cœur pur ce que notre bouche a reçu.

La bénédiction liturgique des raisins le jour de la Transfiguration

« Lorsque vous serez entré dans le pays dont le Seigneur, votre Dieu, doit vous mettre en possession, que vous en serez devenu maître, et que vous y serez établi, vous prendrez les prémices de tous les fruits de votre terre ; et les ayant mis dans un panier, vous irez au lieu que le Seigneur, votre Dieu, aura choisi pour y faire invoquer son nom. »
Deutéronome XXVI, 1-2.

Sommaire

  1. I. La bénédiction des prémices du raisin en Occident
  2. II. La bénédiction des prémices du raisin en Orient
  3. III. Conclusion

https://schola-sainte-cecile.com/2015/08/06/la-benediction-liturgique-des-raisins-le-jour-de-la-transfiguration/

Voir aussi :

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