1er février. Fête de sainte Brigitte d’Irlande

Croix de sainte Brigitte

Sainte Brigitte d’Irlande ou Brigitte de Kildare (ou en breton santez Berc’hed ou Berhet ou Perhet), est née en 451 à Faughart près de Dundalk, dans le comté de Louth, en Irlande. Elle est morte vers 525 à Kil Dara (Kildare) étymologiquement interprété comme la « cellule du chêne » (lire ici cellule monastique). C’est une sainte des Églises catholique et orthodoxe. Les fidèles l’honorent le 1er février. Wikipedia

Calendrier traditionnel

Déesse celtique Bridget

Sainte Brigitte et l’ancienne fête celtique d’Imbolg

Fêtée autrefois le 1er février, sainte Brigitte est une christianisation de la déesse celtique Bridget. D’après la légende Brigitte est accusée à tort. Pour la punir, son mari lui coupe les bras et l’expédie dans la forêt avec ses deux jumeaux. Arrivée près d’une fontaine, elle y plonge ses moignons sur les conseils d’un oiseau et retrouve ses mains. Pendant ce temps la terre devient stérile, les femmes n’ont plus d’enfant, les fontaines tarissent, tout se dessèche, il n’y a plus ni lait ni blé. Mais lorsque Brigitte revient au pays, l’inverse se produit. Sur son passage, tout renaît : l’herbe reverdit, les fleurs s’épanouissent, le pis des vaches se gonfle. Revenue au foyer, elle travailla à la ferme et au tissage. Elle fonda ensuite un couvent à Kildare, où prenant le relais de l’ancienne déesse, elle entretenait le feu sacré, tradition qui fut longtemps perpétuée par les fidèles irlandais dont elle est une des patronnes. Le légendaire de cette sainte, qui part laissant derrière elle une terre stérile qui reverdit à son retour, résume la symbolique attenante aux cycles de la nature. Sainte Brigitte est très connue en Irlande où elle a supplanté la déesse Bridget, en l’honneur de qui brûlait un feu perpétuel en son sanctuaire de Kildare. En breton, on la nomme Brec’hed ou Berhet. Fille du Dagda, Bridget était une déesse de la guérison et de la fertilité. Elle assistait les femmes en couches. Lors de sa naissance, au lever du soleil, un colonne de feu s’est élevée au dessus de sa tête. Elle fut assimilée à Sainte Brigitte, mais aussi à Sainte Bride, sage-femme de la Vierge Marie. Convertie par saint Patrick, elle fonda l’une des premières communautés religieuses féminines en Irlande. Marquant le début du printemps, la fête d’Imbolg, le 1er février, est une date importante du calendrier celtique. C’était la fête de l’eau lustrale, eau tombée du ciel ou déposée en gouttes de rosée sur les végétaux. Cette fête donnait lieu à des ablutions rituelles. Dès le celtisme, donc, le 1er février est placé sous le signe de la purification, et, dans le calendrier romain, février est le mois des purifications (februo) ; c’est une période de purification par le retour de la lumière. Le 2 février est fêtée la Purification de la Vierge, et à cette même date les celtes célébraient déjà le « champ de l’or » ( la Chandeleur) en honneur de la germination. Les Celtes considéraient cette période comme le début du printemps, du « temps premier », appelé, dans d’autres langues latines « primavera » ou « primo vere », c’est à dire « premier vert ». C’est un temps de renouveau, de purification et de renaissance. Le nom d’Imbolg contient la racine « bolg » qui contient les idées de sac, de souffle, de gonflement, symboles d’abondance. Le symbole d’Imbolg est le trèfle. On consommait des légumes et on procédait à des ablutions rituelles. Notons que « imb », en Irlandais signifie « beurre », or le beurre est offert en sacrifice dans les rites védiques, il est répandu sur le feu, et le fait crépiter, régénérant ainsi le dieu Agni, seigneur du feu sacrificiel et du foyer. Le beurre, qui réveille le dieu igné indien vient du lait, or saint Bernard, eut le privilège de boire du son lait de la Vierge un 2 février. Placée à la date de l’une des quatre fêtes de l’année celtique, celle ou débutait la lactation des mammifères domestiques, et qui était consacrée à la déesse Bridget, la Sainte Brigitte est un des exemples les plus frappants de la christianisation des fêtes anciennes. La tradition de fabriquer des croix de Brigid le 1er février, s’est perpétuée. Ces croix sont faites de joncs ou de paille. On les suspendait dans les maisons en guise de talisman de protection contre les mauvais esprits et le feu. On représente sainte Brigitte en compagnie d’une vache, elle est censée en favoriser la lactation.

Croix de sainte Brigitte

Voir aussi :

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s