
Description : Neuvaine au Saint Nom de Marie, du 4 au 12 septembre, fête du Saint Nom de Marie.
De même que quelques jours après Noël on célèbre le Saint Nom de Jésus, ainsi après la fête de la Nativité de Marie, on glorifie son Saint Nom. Huit jours après la naissance de la Vierge comme cela se pratiquait chez les Juifs, ses saints parents, inspirés de Dieu, disent saint Jérôme, l’appelèrent Marie. Au cours de l’Octave de la Nativité, la liturgie a une fête qui nous fait honorer le Saint Nom de Marie. Cette fête venait de la ville de Cuenca, en Espagne (Nouvelle-Castille), à qui elle fut concédée en 1513. La fête du Saint Nom de Marie ne fut instituée à Rome qu’en 1683, par Innocent XI, en action de grâce pour la délivrance de Vienne assiégée par les Turcs (12 septembre 1683). Pendant ces neuf jours de prière, nous allons revivre les différents épisodes de la bataille et de la victoire remportée sur les Ottomans grâce à la puissance du Nom de Marie. Puisse cette neuvaine nous faire comprendre l’importance de celle qui est notre Mère et surtout l’importance d’invoquer son Nom
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Le nom de Marie a aussi une valeur religieuse particulière car il rappelle en même temps les prières de l’Angélus et du Magnificat. Les pères de l’Église, mais aussi Pierre de Blois, Bonaventure de Bagnorea, Bernard de Clairvaux, Ambroise de Milan et Henri Suso ont beaucoup médité sur le sens du nom de Marie. Différentes interprétations ont été proposées : Étoile de la mer, Souveraine, Protectrice. C’est cependant un trinitaire espagnol, Simon de Rojas, qui a composé le premier office liturgique du Doux Nom de Marie, qu’il soumit à l’approbation pontificale, le 5 juin 1622
die 12 septembris | le 12 septembre | |
ante 1914 : Dom. Infra Oct. Nativitatis B.M.V. | avant 1914 : le Dimanche dans l’Octave de la Nativité de la Bse Vierge Marie | |
Ssmi NOMINIS MARIÆ | TRÈS SAINT NOM DE MARIE | |
III classis (ante CR 1960 : duplex maius) | IIIème classe (avant 1960 : double majeur) | |
Ant. ad Introitum. Ps. 44,13,15 et 16. | Introït | |
Vultum tuum deprecabúntur omnes dívites plebis : adducéntur Regi Vírgines post eam : próximæ eius adducéntur tibi in lætítia et exsultatióne. | Tous les riches d’entre le peuple vous offriront leurs humbles prières. Des Vierges seront amenées au roi après vous, vos compagnes seront présentées au milieu de la joie et de l’allégresse. | |
Ps. Ibid., 2. | ||
Eructávit cor meum verbum bonum : dico ego ópera mea Regi. | De mon cœur a jailli une excellente parole ; c’est que j’adresse mes œuvres à un roi. | |
V/. Glória Patri. | ||
Oratio. | Collecte | |
Concéde, quǽsumus, omnípotens Deus : ut fidéles tui, qui sub sanctíssimæ Vírginis Maríæ Nómine et protectióne lætántur ; eius pia intercessióne a cunctis malis liberéntur in terris, et ad gáudia ætérna perveníre mereántur in cælis. Per Dóminum. | Nous vous en prions, ô Dieu tout-puissant, accordez à vos fidèles, qui mettent leur joie dans le nom et la protection de la très sainte Vierge Marie, d’être par un effet de sa maternelle intercession, préservés de tous les maux sur la terre, et d’arriver dans le ciel aux joies de l’éternité. | |
Léctio libri Sapiéntiæ. | Lecture du Livre de la Sagesse. | |
Eccli. 24, 23-31. | ||
Ego quasi vitis fructificávi suavitátem odóris : et flores mei fructus honóris et honestátis. Ego mater pulchræ dilectiónis et timóris et agnitiónis et sanctæ spei. In me grátia omnis viæ et veritátis : in me omnis spes vitæ et virtútis. Transíte ad me, omnes qui concupíscitis me, et a generatiónibus meis implémini. Spíritus enim meus super mel dulcis, et heréditas mea super mel et favum. Memória mea in generatiónes sæculórum. Qui edunt me, adhuc esúrient : et qui bibunt me, adhuc sítient. Qui audit me, non confundétur : et qui operántur in me, non peccábunt. Qui elúcidant me, vitam ætérnam habébunt. | Comme la vigne j’ai poussé des fleurs d’une agréable odeur, et mes fleurs donnent des fruits de gloire et d’abondance. Je suis la mère du bel amour, de la crainte, de la science et de la sainte espérance. En moi est toute la grâce de la voie et de la vérité ; en moi est toute l’espérance de la vie et de la vertu. Venez à moi, vous tous qui me désirez, et rassasiez-vous de mes fruits ; car mon esprit est plus doux que le miel, et mon héritage plus suave que le rayon de miel. Ma mémoire passera dans la suite des siècles. Ceux qui me mangent auront encore faim, et ceux qui me boivent auront encore soif. Celui qui m’écoute ne sera pas confondu, et ceux qui agissent par moi ne pécheront point. Ceux qui me mettent en lumière auront la vie éternelle. | |
Graduale. | Graduel | |
Benedícta et venerábilis es, Virgo María : quæ sine tactu pudóris invénia es Mater Salvatóris. | Vous êtes bénie et digne de vénération, Vierge Marie, qui avez été mère du Sauveur, sans que votre pureté ait subi d’atteinte. | |
V/. Virgo, Dei Génetrix, quem totus non capit orbis, in tua se clausit víscera factus homo. | V/. Vierge, Mère de Dieu, Celui que tout l’univers ne peut contenir, s’est enfermé dans votre sein en se faisant homme. | |
Allelúia, allelúia. V/. Post partum, Virgo, invioláta permansisti : Dei Génetrix, intercéde pro nobis. Allelúia. | Allelúia, allelúia. V/. Après l’enfantement vous êtes demeurée Vierge inviolée : Mère de Dieu, intercédez pour nous. Alléluia. | |
¶ In missis votivis tempore Adventus, loco versus præcedentis, dicitur : | ¶ Aux messes votives au temps de l’Avent, à la place du verset précédent, on dit : | |
Allelúia, allelúia. V/. Luc. 1, 28. Ave, María, grátia plena ; Dóminus tecum : benedícta tu in muliéribus. Allelúia. | Allelúia, allelúia. V/. Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous : vous êtes bénie entre toutes les femmes. Alléluia. | |
Post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, dicitur | Après la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit : | |
Tractus. | Trait | |
Gaude, María Virgo, cunctas hǽreses sola interemísti. | Réjouissez-vous, Vierge Marie, vous avez anéanti à vous seule toutes les hérésies. | |
V/. Quæ Gabriélis Archángeli dictis credidísti. | V/. Car vous avez cru à la parole de l’Archange Gabriel. | |
V/. Dum Virgo Deum et hóminem genuísti : et post partum, Virgo, invioláta permansísti. | V/. Car, étant Vierge vous avez enfanté l’Homme-Dieu : et après avoir été mère, vous êtes restée Vierge inviolée. | |
V/. Dei Génetrix, intercéde pro nobis. | V/. Mère de Dieu, intercédez pour nous. | |
Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur : | Pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit : | |
Allelúia, allelúia. V/. Num. 17, 8. Virga Iesse flóruit : Virgo Deum et hóminem génuit : pacem Deus réddidit, in se reconcílians ima summis. | Allelúia, allelúia. V/. La verge de Jessé a fleuri ; la Vierge a mis au monde l’Homme-Dieu : Dieu a rendu la paix, en réconciliant en sa personne notre bassesse avec sa suprême grandeur. | |
Allelúia. V/. Luc. 1, 28. Ave, María, grátia plena ; Dóminus tecum : benedícta tu in muliéribus. Allelúia. | Allelúia. V/. Je vous salue, Marie, pleine de grâce : le Seigneur est avec vous : vous êtes bénie entre les femmes. Alléluia. | |
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Lucam. | Lecture du Saint Evangile selon saint Luc. | |
Luc. 1, 26-38. | ||
In illo témpore : Missus est Angelus Gábriël a Deo in civitátem Galilǽæ, cui nomen Názareth, ad Vírginem desponsátam viro, cui nomen erat Ioseph, de domo David, et nomen Vírginis María. Et ingréssus Angelus ad eam, dixit : Ave, grátia plena ; Dóminus tecum : benedícta tu in muliéribus. Quæ cum audísset, turbáta est in sermóne eius : et cogitábat, qualis esset ista salutátio. Et ait Angelus ei : Ne tímeas, María, invenísti enim grátiam apud Deum : ecce, concípies in útero et páries fílium, et vocábis nomen eius Iesum. Hic erit magnus, et Fílius Altíssimi vocábitur, et dabit illi Dóminus Deus sedem David, patris eius : et regnábit in domo Iacob in ætérnum, et regni eius non erit finis. Dixit autem María ad Angelum : Quómodo fiet istud, quóniam virum non cognósco ? Et respóndens Angelus, dixit ei : Spíritus Sanctus supervéniet in te, et virtus Altíssimi obumbrábit tibi. Ideóque et quod nascétur ex te Sanctum, vocábitur Fílius Dei. Et ecce, Elísabeth, cognáta tua, et ipsa concépit fílium in senectúte sua : et hic mensis sextus est illi, quæ vocátur stérilis : quia non erit impossíbile apud Deum omne verbum. Dixit autem María : Ecce ancílla Dómini, fiat mihi secúndum verbum tuum. | En ce temps-là, l’Ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie. L’ange, étant entré auprès d’elle, lui dit : Je vous salue, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre les femmes. Elle, l’ayant entendu, fut troublée de ses paroles, et elle se demandait quelle pouvait être cette salutation. Et l’ange lui dit : Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu. Voici que vous concevrez dans votre sein, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le Seigneur Dieu 1ui donnera le trône de David son père, et il régnera éternellement sur la maison de Jacob ; et son règne n’aura pas de fin. Alors Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il ? Car je ne connais point d’homme. L’ange lui répondit : L’Esprit-Saint surviendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre ; c’est pourquoi le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu. Et voici qu’Elisabeth, votre parente, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse, et ce mois est le sixième de celle qui est appelée stérile ; car il n’y a rien d’impossible à Dieu. Et Marie dit : Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole. | |
Ante 1960 : Credo | Avant 1960 : Credo | |
Ant. ad Offertorium. Luc. 1, 28 et 42. | Offertoire | |
Ave, María, grátia plena ; Dóminus tecum : benedícta tu in muliéribus, et benedíctus fructus ventris tui. | Je vous salue, Marie, pleine de grâce : le Seigneur est avec vous : vous êtes bénie entre les femmes, et le fruit de votre sein est béni. | |
Secreta | Secrète | |
Tua, Dómine, propitiatióne, et beátæ Maríæ semper Vírginis intercessióne, ad perpétuam atque præséntem hæc oblátio nobis profíciat prosperitátem et pacem. Per Dóminum. | En nous étant propice, Seigneur, et grâce à l’intercession de la bienheureuse Marie toujours Vierge, faites que cette oblation nous procure pour l’éternité et pour la vie présente le bonheur et la paix. | |
Præfatio de B. Maria Virg. Et te in Festivitáte. | Préface de la bienheureuse Vierge Marie Et en cette Fête. | |
Ant. ad Communionem. | Communion | |
Beáta viscera Maríæ Vírginis, quæ portavérunt ætérni Patris Fílium. | Bienheureux le sein de la Vierge Marie, qui a porté le Fils du Père éternel. | |
Postcommunio | Postcommunion | |
Sumptis, Dómine, salútis nostræ subsídiis : da, quǽsumus, beátæ Maríæ semper Vírginis patrocíniis nos ubíque prótegi ; in cuius veneratióne hæc tuæ obtúlimus maiestáti. Per Dóminum. | Nous venons, Seigneur, de recevoir de puissants secours pour notre salut ; daignez faire, nous vous en supplions, que nous soyons en tous lieux couverts de la protection de la bienheureuse Marie toujours Vierge, en l’honneur de qui nous avons offert ce sacrifice à votre Majesté. |
Source : https://www.introibo.fr/12-09-Le-Tres-Saint-Nom-de-Marie
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