François d’Assise, plus que tout autre, fut un « écho-logiste » ; à l’écoute des échos et résonances de la Conscience créatrice présente dans les différents niveaux de la Réalité-une : particulièrement avec le végétal, l’animal, l’humain et l’angélique…
Sa fête, aujourd’hui le 4 octobre, est une jolie date pour annoncer cet « Évangile des forêts » où Jean-Yves Leloup a recueilli les enseignements de cette même Conscience créatrice, à travers les arbres présents dans le livre de la Nature et dans le livre des Écritures.
Au milieu des bruits et fracas du monde, il est bon de nous rappeler que « les arbres ne mentent pas » ; la vérité qu’ils nous transmettent est un écho de notre plus grand calme et de notre plus profond silence…
Écoute ! L’arbre qui s’élève… Regarde ! Sous tes mille et une paupières, le Jour qui vient…
Découvrir l’Évangile des forêts :
https://elearning.jeanyvesleloup.eu/bundles/evangile-forets
Retraite – L’évangile des forêts – Jean-Yves Leloup
Un jour Bernard de Clervaux fatigué par les polémiques de son entourage où chacun avec arguments et explications prétendait détenir la vérité, il se retira dans la forêt. Il dira plus tard avoir davantage appris auprès des arbres qu’auprès des grands scientifiques, philosophes et théologiens de son époque : « les arbres, eux au moins, ils ne mentent pas. »
En effet ils ne mentent pas, ils montent, ils s’enracinent dans la terre et ils s’élèvent vers le ciel, c’est ce bon sens des arbres que nous avons peut-être à retrouver…?
Les Shinrin Yoku, « bains de forêts » auxquels nous invitent les médecins japonais, ne sont pas seulement bons pour notre immunité, notre santé ou notre bien-être, mais aussi pour retrouver à travers la nature notre identité spirituelle.« L’Évangile des forêts » plus qu’un manifeste éco ou cosmo poïétique est une invitation à l’écoute du monde végétal dont l’intelligence semble mise davantage en évidence aujourd’hui. (cf. le mycélium)
Par des temps d’assises et de marches silencieuses, nous serons invités à découvrir « notre » nature extérieure et intérieure, non seulement « éclairée » par la science et la raison mais encore « éclaircie » par l’expérience de l’intuition et de la contemplation.
Donner la parole à la terre, au ciel et à l’arbre qui se tient au milieu, qui unit cette terre au ciel » sans confusion et sans séparation ». L’arbre est un archétype naturel de la synthèse. Son exercice ou son élan (la photo-synthèse) nous offre la grâce de respirer. Belle analogie de la synthèse que chacun de nous doit opérer, entre le matériel et le spirituel, l’humain et le divin, le fini et l’infini…
« Aux arbres citoyens ! » le jour de gloire (kavod–pure présence) peut arriver…
Voir aussi :
Nature et Christianisme 